Wednesday, June 24, 2009

L'année...

...Des méduses.
Film franco-navet avec l'époustouflante Valérie Kaprisky et le beau Bernard Giraudeau, sorti en 1984, et réalisé par l'étonnant Christopher Franck (décédé le jour de mon anniversaire en 1993).
De rien, je me devais de vous rappeler un tel moment cinématographique.

Les méduses, ces merveilleuses créatures marines.
Scintillantes, flottantes telles des fantômes aquatiques dans leurs longues robes irréelles (je suis un peu poète aussi parfois, c'est beau, je sais..).

C'est assez étrange comme bestiole.
Bien qu'elles piquent, je ne peux me résoudre à les détester.

Par exemple, je déteste profondément les requins et les crocodiles, et les piranhas, et les tarentules, et les papillons de nuit, et tout plein d'autres trucs bbbbrrrr qui font peur et qui font mal (bon, par respect pour Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot, je ne tuerais jamais aucunes de ces espèces, mais je les détestes quand même).
La méduse, par contre, me fascine.

Je ne vais pas vous faire la bio de la méduse mais si vous êtes curieux (et vous l'êtes, je le sais), cliquez ici, il y a des informations étonnantes sur les méduses (j'exagère légèrement, mais bon, faut bien que vous vous cultiviez un tant soit peu...).

Donc tout à l'heure, j'arrive à la plage, très guillerette, je jette ma serviette (j'ai laissé tombé le paréo, j'en peux plus, je préfère le coton épais d'une serviette. C'est fou, je sais) sur le sable chaud, je me déshabille (partie que j'adore l'été car pouf tu enlèves le haut pas de soutif et pouf tu enlèves la jupe, ça y est, tu est à demie nue, la tenue idéale pour toute la vie), je cours d'un pas léger vers la mer, hum elle est fraiche, bonheur.

Je fais quelques pas dans l'eau...
Une méduse.
Grosse la méduse.
Vraiment grosse.
Blanche et rouge (genre comme les champignons vénéneux que tu sais que blanc et rouge, ça sent pas l'omelette mais les urgences...).Hum.
Je continue a avancer telle une candidate de Koh-Lanta, ne reculant devant rien pour se rafraichir un peu.
Une aut' méduse.
Dans le même style.
Putain, me dis-je, elles sont venues en famille...

J'avance encore en regardant bien où je mets les pieds, je repère un coin sans méduses, plouf, je plonge, je fais quelques brasses et je ressors toujours en regardant bien où je pose mes petons.

Saine et sauve, je regagne ma serviette (quelle erreur que le paréo pendant tant d'années).

Et là, j'assiste à un triste spectacle.
Déjà pour commencer, à ma gauche, y'a une famille d'allemands qui ne parle pas, mais hurle je ne sais quoi.
C'est troporrible, je déteste cette langue.

Bon, je prends sur moi d'avoir oublié mon non I-pod, je lézarde, je me relève car ils crient de plus en plus fort, et que font-ils ces abrutis, hein ?!

Ils s'amusent à sortir un maximum de méduses de l'eau, et a les foutres en plein soleil ou les mettres à la poubelle...
La famille de beauf à ma droite les imites, je suis au bord de la crise de nerfs.

Ahem, ahem.
Et si moi je vous attachais à la poubelle en plein soleil juste par ce que vous êtes gros, et gras et que vous parlez allemand, beauf de surcroit, ça ferait quoi ?!
(j'ai des pulsions Dexteriennes parfois, c'est monstrueux).

Bon, j'ai très chaud, et je meurs d'envie de me baigner, mais elles sont de plus en plus nombreuses...
Je vais quand même faire 2/3 rapides ploufplouf, mais je ne me jette pas sauvagement à l'eau.
Mais je ne vais pas tuer les méduses pour autant.

Les allemands, les beaufs, les gosses qui crient, les méduses, au bout de 2heures, j'ai remballé ma serviette et je me suis tirée, pensant : la plage, ça va être de pire en pire, alors fissa va falloir que je me trouve un spot rivière.

Et sur le titre, un morceau aussi étrange qu'une méduse.

Tuesday, June 23, 2009

Ca y est...

...C'est l'été !

Bon, inutile de dire qu'ici il est déjà installé depuis un moment, mais non, je ne me permettrai pas de vous faire bisquer et de faire la connasse qui habite en corse et qui nargue ces pauvres parisiens noyés sous la pluie, la grisaille et les impôts.
Non, je n'oserai pas.

Le solstice d'été, ah, comme ça sonne bien.
Si j'avais été fidèle à mes croyances, j'aurai investi le maquis et fait une petite cérémonie en son honneur, mais la fête de la Musique et le vin corse ont eu raison de moi.
On me pardonnera, car : In Vino Veritas...

Moi qui en général n'aime pas trop la fête de la Musique, enfin, plus depuis que j'ai 16 ans et que j'étais à un concert de jsais plus qui vers Bastille, et que ça s'est fini en bain de sang car une bagarre au couteau a éclaté juste à 2mètres de moi...

Et bien là, dans mon village, en province, rien a voir, forcément.
Bonne ambiance, des rencontres sympa, du monde mais juste ce qu'il faut, de la musique partout, corse, rock, rap, brésilienne.
Toujours pas plus de gens qui dansent, mais bon, je pense qu'ils sont atteints d'une maladie des pieds qui les empêchent de danser ici...

C'était en tout cas, une bien bonne soirée.

J'ai bien entendu fini à l'Entracte, seule (j'ai rencontré quelqu'un en chemin, enfin, je le connaissait déjà hein, j'aurai bien fini la nuit avec lui, mais bon, la vie, le timing, toussa, bref, derrière l'oreille Pupush, ça fait 8 mois, jsuis plus à ça près...), je suis donc allé danser à la place, et que même le DJ est venu me voir, qu'il connaissait mon nom et qu'il est vachement sympa et qu'il trouve que la galerie c'est un super projet et qu'il me fait de la pub !

Je vous le dit, dans quelques années, je serai célèbre et on criera mon nom dans toutes les villes du monde (je m'emporte, je m'emporte).

WARNING : Je rentre dans le très intime de ma vie, spoiler et tout, donc âmes sensibles s'abstenir de tout commentaires par la suite, c'est ma vie, et je la raconte sur mon blog, ça me fait du bien, j'exorcise, mais j'ai pas forcément envie d'en parler en vrai.
Merci.

Donc, je vais bien, 1 jour sur, hum, 4, je prends des Fleurs de Bach, des anti-dépresseurs, mais j'ai arrêté les anti-anxyolitiques (la pire drogue sur ordonnance qui existe)...
Sauf en cas de grosse crise d'angoisse, genre celle d'il y'a 2 nuits où j'ai cru qu'on retrouverai mon cadavre dans 1 semaine, voire 2
(j'ai déjà préparé une petite lettre au cas où).

Et oui, vous croyez quoi, c'est pas la fête dans ma tête.

J'ai l'air bien comme ça, mais non, pas vraiment, je suis ravagée (au propre comme au figuré), mais j'assume et j'ai décidé d'aller voir un psy.
Wouhou !!!
J'ai le téléphone, faut juste que je prenne rendez-vous.

Bon, médicalement parlant, je suis rassurée car je pensais avoir un anévrisme ou un truc cardiaque en fait non, c'est moi qui construit tout dans ma tête...

Et puis comme chaque année aux alentours du 26 juin, date où j'ai dû avorter, j'ai toujours un peu de mal.
Et comme la vie est bien faite, chaque année à cette période, les gens se marient, ont des bébés et débordent de bonheur et d'amour et de joies et moi, rien...
Still Waiting.
Still Alone.
Still Alive, c'est déjà bien...

N'étant pas d'une nature envieuse, je suis heureuse pour eux, et je me dis juste que pour moi, ça demande un peu plus de temps.
Et que la vie a d'autres projets me concernant en attendant.

Autre satisfaction, Saison 5 de Weeds, Saison 2 de True Blood, bref que demande le peuple !

Allez, haut les cœurs, et cliquez sur le titre, vous allez bouger votre petit corps bronzé.

Wednesday, June 17, 2009

Ne jamais...

...Blaguer avec un passeport périmé.

Je suis donc de retour on the Island of Beauty, yeah.
Non que je dénigre cette chouette semaine avec mes parents et amis, mais il était temps que ça se termine.

Et...ça s'est pas très bien terminé.

Comme je vous l'avais dit, mon passeport israélien n'est plus valable depuis 2mois.

A l'aller, tout va bien, contrôle des passeports ok.
J'embarque sereinement.
J'ai comme voisin dans l'avion, un charmant champion olympique de windsurf, j'ai donc passé un vol délicieux et l'entrée dans le pays se passe sans encombre.

La dite semaine, vous savez ce qui s'est passé, j'ai écris que j'étais pas très contente (pour changer) mais bon, le couscous Pkaïla de ma mère vaut tous les cons du monde.
En parallèle, j'ai vaguement pensé que je devrai peut être aller faire un tour au bureau des passeports périmés, mais bon, je me dis que ça ira, 2 mois c'est pas grand chose.

Au retour, ahem...
Je passe le 1er contrôle, elle voit que la date est périmée, mais c'est pas grave apparemment.
You can go.
Merci.

2ème contrôle, idem, et en plus je grille tout le monde en allant a la borne check-in, alors que je n'ai pas check-in du tout, mais je fais genre que si. Ca marche.
Je me frotte les mains et j'aurai pas dû.

Au moment d'embarquer, la dame (connasse) qui tamponne les passeports et qui est sensée me laisser aller faire du shopping au duty-free considère que mon passeport périmé de 2 mois (et ce malgré mon passeport français valide) mérite une petite visite à la police...

Shalom, shalom, je tombe sur un flic con et moche en plus.
Je reste zen.
J'attends en compagnie de Joseph, un anglais a qui on cherche des noises par-ce qu'il n'est pas sûr de savoir si grand père paternel était juif ou pas...(quel magnifique pays je vous dis).
J'attends.
Je vais voir le flic con, je pose gentiment des questions en hébreu, en anglais, il me répond du bout des dents, je commence a perdre patience, MAIS, je ne l'insulte pas (je fais des progrès).

Je décide de me calmer en mangeant le merveilleux sandwich tunisien préparé par mon papa avec amour.

A peine à la moitié du sandwich que je savoure tranquillement (c'est comme quand tu attends le bus depuis 1heure et que tu allumes une clope, et que le bus arrive à ce moment là...) une nana de la compagnie aérienne vient me chercher en me disant qu'il faut mettre mon passeport à jour.
Il est 15h15, je dois embarquer à 15h25.

On cours, on fais le chemin dans le sens inverse, même elle qui parle super bien hébreu perd un peu patience avec la sécurité, on arrive au bureau, je vais pour payer avec la visa, le mec n'en veut pas.
Inspire, expire, ne pas plastiquer l'aéroport.
On cours au distributeur, et là comble de putain de sa race de malchance, il refuse lui aussi d'obtempérer.

Je me résigne a changer mes derniers 100€.

On remonte au bureau, je paye.
Il me reste 200 shekels que j'imagine déjà servant a payer une magnifique paire de Converse Rose Fluo.

On cours pour que je montre ma merveilleuse extension au flic, mais ce connard a gardé ma carte d'embarquement, je suis a 2 doigt de pleurer et je commence a insulter tout le monde en disant qu'on est passé y'a 10 minutes et que même un physio de boite serait plus malin qu'eux...(le tout en hébreu/anglais/français).

En arrivant dans son bureau, il a commencé a faire le malin, je lui ai conseillé d'aller se faire voir chez les égyptiens et que de toute façon la prochaine fois je ferai pas attention à ce genre de détail, car y'aurait pas de prochaine fois...
Sale con.

Bref, j'ai choppé mon avion in extrémis, j'ai bien entendu pas pu faire de shopping et je me retrouve avec 200 shekels sur les bras car ici personne ne veut de billets de banque israéliens...

C'est sans compter que la CAF me réclame la modique somme de 1000€ et que les Ass & Dick n'ont toujours pas calculé mes droits.
Je suis donc dans les papiers et les administrations depuis hier, mais je suis contente d'être rentrée.

Allez, le mois de juin n'est pas fini et l'horoscope me promet une seconde quinzaine de folie...

Une petite rage contre la machine, sur le titre.

Saturday, June 13, 2009

Bon, ok...

...D'accord, j'étais légèrement en colère avant hier, du coup je me suis un peu emportée quant à Israël.
La Gay Pride ayant eu lieu et ayant passée le weekend à Tel-Aviv, je rentre ravie.
Ravie mais toujours comme à chaque fois, mitigée quant à ce drôle de pays, mais contente et fière aussi.

C'est fou ici.
Trop.
Balade dans Yafo, port vieux de 4000ans et ses ruelles étroites, petit dèj face à la grande bleue, la parade a eu un franc succès, c'était top, plein de monde, de couleurs, de joie, de folie, retrouvailles qui font chaud au coeur, apéro sur la plage, un petit coup de pas bien, dodo et hop réveil avec un shwarma à Allenby à 2h30, marcher dans les rues remplies de monde, des belles filles, des beaux garçons, des trans, des perchés, des gothiques, des épiciers qui te vendent des clopes et plus si affinités (Amsterdam, c'est du pipi de chat à côté, et de ce côté c'est toujours autant la décadence) discussion face à la mer, le jour qui pointe, les immeubles de Tel-Aviv, journée à la piscine d'un bel hôtel en guest, des israéliens tatoués, bref toute l'Israël que j'aime en à peine 48h, blam claque dans la gueule.

Mais au fond, je sais que je n'ai plus ma place ici.
On s'aime, on se déteste, on se manque mais on est pas faite l'une pour l'autre, à long terme.

Demain c'es mon dernier jour.
Je suis un peu triste.
Comme à chaque fois.
Mais soulagée aussi, car je sais que j'ai fait le bon choix en ne faisant pas ma vie ici.

Alors je pense que je reviendrai quand même, par-ce que bon, ici c'est un peu comme une histoire d'amour qu'on transforme en amitié, et qu'on ne peux pas (car au fond, on ne veux tout simplement pas) vraiment rayer de sa vie.

Les photos, bientôt.

Thursday, June 11, 2009

Shalom...

...est un bien grand mot.

Shalom, qui veut dire paix en hébreu.

La paix.
C'est pas ici qu'il faut venir pour la trouver.
C'est bruyant, ils sont stressés (névrosés serait plus juste), ils suivent les traces des américains en terme d'obésité, c'est sale partout, j'ai pas le droit de faire seins nus sur la plage, le taux d'humidité est tel que je peux à peine fermer mes sandales (en fait, je ne peux pas du tout), et la gay pride est a 2 doigts d'être annulée...

Ici on a le droit de se marier avec son cousin mais pas de se travestir, ni d'aimer une personne du même sexe.

Que les jeunes se défoncent à l'exta comme des malades et qu'il y ai des perchés de 15ans jamais redescendus un peu partout dans Tel-Aviv, ça gène personne.

Des russes qui viennent ici en prétendant être juifs, et qui 6 mois après, pètent la gueule à des rabbins car en fait, ils sont pas juifs du tout (voire anti-sémites) mais de très bons faussaires de papiers et que les aides versées par Israël sont relativement alléchantes.
C'est normal.

C'est tout à fait commun de se baigner vêtue des pieds à la tête (et vachement hygiénique aussi), par contre faire du monokini est un crime de lèse majesté...

J'en passe et des meilleures.

Comme à chaque fois que je reviens, je passe de l'enchantement, à l'envie de buter quelqu'un en moins de 3 minutes.
Et du coup, ça m'en a déclenché une merveilleuse crise d'angoisse ce matin.

Paradoxe quand tu nous tiens.
Et ici, le mot prend tout son sens.

Bon, parallèlement, je suis quand même vachement contente car j'ai retrouvé mes parents, je fais un peu de shopping sympa à moins de 150€ la jupe, j'ai trouvé du wakame et du miso rouge, je pratique anglais et hébreu avec joie.
Ce sont à peu près, les seuls points positifs.

Demain je retourne à Tel-Aviv, pour aller au marché aux puces de Yaffo, pour la Gay Pride (si y'a bagarre, promis je prendrai des photos en évitant de me prendre un pain ou de me retrouver au comissariat) et surtout je vais retrouver un jeune homme que je n'ai pas vu depuis...pfiou, allez, au bas mot, 7ans.

J'ai quand même envie de dire que je suis bien mieux sur mon île, même si il y a aussi des abrutis, au moins, je suis tranquille.

C'est la dernière fois que je viens ici.

Israël, tu as bien changée.
Je reste attachée à toi, mais chaque année, tu me déçois un peu plus.
Ça me fait de la peine de dire tout ça, mais tant pis.
Tu es un pays magnifique, riche de cultures et de diversités, de paysages, d'histoire, mais donner des coups de bâtons à un âne ne l'a jamais fait avancer...

Et tu nous prends vraiment pour des ânes.

Monday, June 08, 2009

Le dernier...

...Pour la route.

Enfin, depuis la Corse, car en Israël, on est modernes aussi et on a internet.
Vous pensiez être tranquilles...Bein nan !

Bon, il va sans dire que je suis sur les dents, que je n'ai dormi que 3heures, que ma valise fait environ dans les 1000 kilos (Papa, Maman, j'arrive avec toutes les bonnes choses que même les russes n'auront jamais), que mon passeport israélien est périmé de 2 mois (mais contrairement à la dernière fois, j'ai pensé à le prendre ainsi que tous les papiers relatifs à ma non captivité là-bas) et que je vais encore bien me marrer à la raie au porc, tête dans le cul à 2 du mat'...

A l'époque je ne faisais pas seins nus à la plage, aujourd'hui, si.
J'espère donc que je ne vais pas me faire molester par une bande de religieuses à la con, car je ne compte pas niquer mon joli bronzage sans aucune trace disgracieuse (putain je crois que je suis entrain de devenir ajaccienne, et en plus d'un coup là, j'ai envie de dire plein de gros mots...l'excitation).

Je frémis d'avance en pensant à tous les jolis garçons/militaires/avions de chasse que je vais voir (j'aurai pu dire me faire, mais non, je me suis racheté une virginité ici, je la garde, comme mon bronzage impeccable), à l'idée de parler franglaibreu, à Tel-Aviv, à la Méditerranée (oui je l'ai aussi ici, mais c'est pas pareil), bref je suis CONTENTE !!!

Vaut mieux remarquez, car j'ai 13h devant moi (bus/avions/attente/bagages/engueulade en hébreu/train compris) avant de toucher la Terre Promise donc bon...

Mais voir ses parents, ça n'a pas de prix (page de pub pour le sponsor).

Allez allez, mes chers parisiens, corses, allemands (ils sont légion, je le vois dans les stats), je vous souhaite une belle semaine, du courage si vous bosser, du kiff si vous bossez pas, et j'espère vous revenir en seul morceau la semaine prochaine (entre les avions qui "s'écroulent" et "l'insécurité" en Israël, on sait jamais)

Bisou, Basgi, Nechika, Kiss, Küsschen...

Une armada sur le titre.

Sunday, June 07, 2009

Monomaniaque...

Depuis 48h, je bloque complètement sur le dernier album de Kasabian.

West Ryder Pauper Lunatic Asylum.
Déjà avec ce titre, tu te dis, ça va pas se passer comme ça...

Et comme par hasard, ces chouettes garçons sont...Anglais (penser a aller vivre à Londres avant de mourir).

Je ne vais pas faire la fille qui se la raconte (je n'ai pas honte d'aimer des trucs très très connus, surtout 6 ans après, quand tout le monde en a oublié l'existence...).
J'avais dû vaguement entendre quelques titres d'eux un jour, mais sachant qu'ils ont commencés en 2004 (mais formés depuis 99 quand même), je vais dire, que je ne connaissais pas Kasabian.

En fait c'est Kasabian qui m'a fait découvrir Itunes, car je voulais acheter l'album (je vous dit, ma vie est complètement folle et trépidante, c'est pas facile tous les jours croyez-moi), mais j'ai la nette impression qu'il n'est pas encore sorti, puisque Itunes m'a proposé de pré-commander...

Je ne pré-commande pas moi Meussieur Itunes, je commande, ou pas.

Bref, j'étais sur Deezer et je suis prise d'une folle envie de cliquer sur ce groupe dont le nom sonne bien à mes oreilles (pour l'anecdote Kasabian est le nom de la nana qui avait été désigné par Charles Manson pour assister et raconter les meurtres qu'il allait commettre. Ouais, je suis d'accord, un peu glauque, mais bon...), et franchement, vraiment, sans mentir :
Tout l'album est une tuerie de sa mémé en transe à Woodstock.

A mi-chemin entre le psychédélique, l'éléctro, des guitares super bien affûtées, des sonorités planantes que ça m'avait pas fait ça depuis que j'ai arrêté de fumer des joints, des voix étranges et envoûtantes.

En général, je ne fais pas de chroniques sur la musique, je laisse ça à Diego San : ici, car j'aime trop de choses pour vous ennuyer avec mes goûts musicaux, mais là, là vraiment, ça serait une énorme erreur (un peu comme l'oubli du Kub'Or dans la soupe, mon dieu...) que de ne pas aller l'écouter sur Deezer, voire l'acheter, se le faire offrir ou même, allez, soyons fou, le voler chez le disquaire (je vis en province, nous avons des disquaires et non pas la FNAC ou le Virgin, pas de moqueries donc).

Voilà, bon, si vous n'aimez que le tango, l'opéra ou l'éléctro (c'est que vous n'êtes pas très ouverts musicalement, c'est bien triste, donc plus la peine de venir dans les parages !), allez y quand même, et si vous aimes les anglais planants Wock'n'Woll, ALLEZ Y A FOND !!!!

Vlad l'Empaleur, sur le titre bbbrrrr...

Saturday, June 06, 2009

Ou comment être...

...A la page.
4ans après.

Je m'explique.
Jusque très tard j'ai eu un baladeur, un walkman quoi, puis on est passé au discman (que je n'ai jamais beaucoup aimé), puis est arrivé le temps du lecteur MP3.
Top.

En parallèle, Apple lance son Ipod.
Super sympa mais bon, un peu cher (un peu comme tous les produits de chez Apple. Mais le jour où j'aurai des sous, promis, je boycotte les PC).
Alors je garde mon lecteur MP3 sans marque avec qui je m'entends très bien et qui m'apporte joie & satisfaction (au moins un...).

En parallèle, Apple lance Itunes (non Maman, c'est pas un truc en rapport avec les tunisiens, tous les tunes, ne sont pas de chez nous).
Tout le monde en parle, tout le monde ne jure que par ça, c'est super, c'est génial, et patin couffin...

Moi, dans ma grande innocence et crédulité, je ne cherche même pas aller sur le site pour savoir, car je me dit "I" quelque chose, c'est que pour Mac, donc pas pour moi.
Et je laisse tomber.
Des années s'écoulent...

Et ce matin, par je ne sais quel miracle de curiosité, je me dis : Allez Push', prends des risques, change tes façons de faire un peu, va voir ce qui se trame sur ce fameux Itunes.

J'ai passé un temps fou a installer ce truc (enfin pas moi, mais j'étais tellement contente que ça ai l'air de fonctionner, que j'ai tenu la main à mon ordi pendant que ça moulinait), mais putain...
C'est VRAIMENT BIEN et j'ai le droit de m'en servir même moi, avec mon PC portable Windows !!!

Il y a un miliard de radios, j'hallucine complètement et une multitude infinie de musiques diverses et variées, les séries, les films, tout tout tout. C'est incroyable, je suis limite hystérique devant tant d'informations.

Bon, c'est payant, c'est donc un peu ennuyeux, mais à 0.99€ le titre, ça reste honnête et on fait pas dans l'illégal et c'est super et encore un truc où big brother a accès a notre intimité, on est fichés comme des moutons de panurges, mais c'est pas nouveau.

Donc, voilà, Pushka peut partir à l'autre bout de la planète en 1h de temps, faire des trucs aussi dingues qu'absurdes, changer de vie, tenter le tout pour le tout, mais découvre telle une enfant au pied du sapin, un truc que tout le monde connait depuis des années...

Sinon, pour ceux qui aime la soupe (je sais que tu me lis toi là-bas, dans le bois de Boulogne, je te passe le bonjour d'ailleurs et je trouve dommage que tu sois si silencieux...C'est top pratique les blog pour passer des messages aux gens qui pensent qu'on les voit pas entrain d'épier ).

Je viens d'en faire une délicieuse :
- 3 tomates qui allaient pourrir (c'est le propre des soupes, ne pas jeter)
- 1 demie courgette
- 2 petites patates
- huile d'olive/sel/gros poivre
- basilic frais (de mon rebord de fenêtre)
- 1 cc de persillade

AAAHHH J'AI OUBLIE DE VOUS DIRE : mettre un Kub'Or !!!
(terrible oubli de ma part)

Tu jettes tout ça dans l'eau, tu laisses cuire (pas trop à ébullition) une 20aine de minutes, tu mixes et pif paf pouf, la même soupe que chez Mémé !

De rien.

Sur le titre, des ptits gars qu'ils sont rock'n'roll, et je vous conseille d'ailleurs tout l'album sur Deezer.

Friday, June 05, 2009

C'est officiel...

...Vu que c'est sur Facebook.

Mozaik & Co est lancé.
  • Qu'est-ce que c'est ? Une galerie d'art (plutôt contemporain), un espace, un lieu chaleureux
  • C'est où ? Ajaccio
  • Le but ? Exposer des artistes, peintres, sculpteurs, photographes, ou toute autre forme d'art et apporter un souffle nouveau à Ajaccio
  • C'est qui ? Donia qui possède ce lieu depuis quelques mois, qui fait de la mosaïque, des meubles et tout plein d'autres chouettes trucs entre ici et Lyon et moi, votre Pushka préférée qui aime la nouveauté, le changement et les défis et qui continue a coller et a peindre en parallèle.
  • C'est quand ? Début juillet
Voilà en gros, vous savez tout !

Pour plus d'infos en temps et en heure, venez nous rejoindre sur Facebook.
Vous tapez Mozaik & Co, c'est nous et pouf vous devenez fan.

J'en profite pour faire un peu de pub pour un ami qui vient d'ouvrir son atelier/cours de dessin, peinture, sculpture à Ajaccio.
Un garçon qu'il est très bien. Adrien Porcu.
Pareil, si ça vous intéresse, Facebook : Galerie Cinquante-Huit.

Longue vie à nos projets, aux artistes et à tous ceux qui y croit.

Un peu de funky musique sur le titre

Un inconnu...

....Vous offre des fleurs.

Un inconnu, pas vraiment, mais moi je me suis offert des fleurs hier.
Chose que je ne fais jamais, car ça fane trop vite, et je n'ai même pas de vase.

Et y'a des jours comme ça, on est chez Leclerc pour acheter un peu de vin (histoire de noyer sa solitude et sa détresse...Maman, je plaisante, j'allais juste à un apéro), on passe devant le coin (un peu miteux c'est vrai) des fleurs, puis on se dit : et merde, jamais personne ne m'offre de fleurs, alors au diable l'avarice (j'ai longtemps cru que c'était la varice) !

Je vois un joli bouquet de roses multicolores (je n'aime pas spécialement les roses, mais c'est frénétique, je veux des fleurs et il n'y a que ça), pas trop grand, pas trop petit, couleurs comme j'aime, bref, je me dis Push, t'es une fille en or, tu mérites bien ça (c'est sans compter les multiples petits cadeaux que je me fais au quotidien).

Je fais mes courses, je regarde avec amour mes fleurs comme si je les avais fait poussé et cueilli moi même, je rentre chez moi, je les mets dans un verre car rappelez-vous je n'ai pas de vase.

Verre que je laisse dans l'évier car je suis pressée et je sens que mon système de vaseverre n'est pas très stable.
Puis je pars prendre l'apéro 1, l'apéro 2 et l'apéro 3.

Je rentre un peu ivre, mais contente car j'ai dansé sur la plage au clair de lune, je me suis fait payé a boire et je remarque que les ajacciens ne dansent pas plus en été qu'en hiver, et j'avoue que cela m'embête un peu de vivre dans un endroit où les gens ne dansent pas...
Mais bon, passons.

Je me lève tout à l'heure, je vais dans la cuisine et je vois mes jolies fleurs, un rien me rend heureuse, je souris et du coup, je me dis que je vais faire la vaisselle pour bien commencer la journée.

J'enlève Vaseverre de l'évier et au lieu de le poser sur la table, le frigo, l'armoire, bref un endroit stable, que fais-je ?!
Je pose Vaseverre sur...le rebord de la fenêtre.
Calé entre Basilic et Lavande, je me dis qu'il ne risque rien (enfin, je m'en convainc de manière subliminale, car je sens que je vais le regretter).

Je commence a faire la vaisselle en chantant (fuuuuuck youuuu, fuck youuuu veryyyyyy veryyyy muuuuuch lalalalala), et là, bruit sourd.
Je m'arrête nette, n'osant pas trop tourner la tête.
Je tourne la tête quand même.

Vaseverre est là mais les fleurs ont atterri 3 étages plus bas, et Lavande a failli être embarquée dans la chute...

Je me penche, je vois mon joli bouquet écrasé sur le sol, des pétales éparpillée ça et là....
Je suis dégoutée.
J'ai limite envie de pleurer.

Et bien sûr impossible de le récupérer car c'est dans une cour immonde où les voisins jettent tout et n'importe quoi.

La prochaine fois, avant de m'acheter des fleurs, je m'achèterai un vase.

L'homme de ma vie, sur le titre.

Thursday, June 04, 2009

J'ai toujours...

...Aimé les Anglais.

Leur humour, leur style, leur décalage, leur cinéma, leur accent pincé, Benny Hill, leur côté puritanotrash, leur grain de folie, leurs tatouages, leurs bières (j'aime pas trop la bière mais bon), leur bouffe (non, ça va, je déconne), leurs fringues, leurs soirées, et la liste est longue.
Bref, Outre-Manche, ça balance pas mal.

J'ai jamais vraiment compris cette haine séculaire entre les français et les anglais...

Lorsque je vivais en Israël, j'ai rencontré moults anglais et anglaises dans les kibboutz et ils ont, depuis cette époque, gardés une grande place dans mon cœur, car vraiment, même si ils boivent de la bière au réveil et sont légèrement bagarreur après quelques verres (et là, en écrivant, révélation...je viens de comprendre pourquoi on s'entendait si bien...), ce sont des gens super cool, qui voyagent, qui partagent, qui font la fête, et puis bon, ok j'ai eu un amoureux anglais qui s'appellait Adrian, avait des locks, tatoué comme un docker de Liverpool, fumait de la weed de malade qu'il se faisait envoyer de là-bas, buvait de la guiness à 5h en allant bosser dans les champs, et a été un des rares mecs avec qui je me suis marré comme ça.
J'ai eu beaucoup de chagrin quand on s'est quittés et je donnerai cher pour le retrouver.

Alors je lance un appel, si vous connaissez ou pensez connaitre un Adrian (j'ai bien entendu oublié son nom de famille), qui est de Reading et qui doit avoir dans les 35ans, faites passer.

Pourquoi je vous parle de ça...
Ah oui !
J'aime donc par conséquent, beaucoup, Lily Allen.
Elle est fraiche, originale, pas maigre, très désinvolte, a des robes dingues, bref, je l'aime.
Tout comme sa musique.
Et la dernière que j'ai entendu tout à l'heure sur le Mouv' : Fuck you very very much, et bien surprise, surprise : J'adore.

Elle fait passer un message a un parti politique, pas très progressiste, voire légèrement fasciste, et j'aime cet engagement certain, chanté sur un ton très léger.

Et puis j'ai toujours dit que si j'avais une fille je l'appelerai Lily.

Si vous n'aimez pas Mlle Allen, ne cliquez pas sur le titre.
Et un chouette buzz ici : Fuck You !

Wednesday, June 03, 2009

C'est bizarre...

...Je supporte de moins en moins le soleil (j'ai choisi la bonne destination, je sais).

Mais justement, il fallait que les beaux jours arrivent ici pour que je me rende compte, que je peux rester tout au plus 2 heures à la plage.

Après m'être baigné toutes les 45 secondes (autant rester dans l'eau, c'est là que je suis encore le mieux), je secoue 12 fois mon paréo (par-ce que le sable fin, c'est un peu énervant et le sable caillou, ça fait mal).

Je fume clope sur clope mais je les éteins au bout de 4 lattes, car ça m'empâte la bouche.

Je m'allonge un coup sur le dos (ça me fait mal à la tête car c'est trop plat), un coup sur le ventre (le soleil tape sur mes mollets et j'ai l'impression que je frise la phlébite à la fin de chaque journée de plage).

Je regarde l'air dubitatif les mecs qui joue au ballon pendant des heure (où est l'intérêt ?), ceux qui jouent aux raquettes et s'imaginent qu'ils sont à Roland-Garros et en profite pour pousser des cris de bêtes sauvages...

Je vois d'ici les copains et les copines.
Mais quelle connasse...
On est enfermés au bureau, à la maison, il fait moche et gris, ET ELLE SE PLAINT !!!

Non, je ne me plains pas, je constate.
Donc, soit je me lève tôt et je vais à la plage vers 8h (pouffe dans ses petites mains), j'aurai le calme et la chaleur douce MAIS j'aurai toujours le problème du sable et des positions inconfortables.
Soit, j'y vais vers 18h, mais je rencontrerai là aussi, les mêmes problèmes existentiels.
Soit, je vais à la rivière !
Mais là aussi je sais qu'au bout de quelques heures, j'en aurai marre car je supporte de moins en moins de rester statique pendant plus d'une heure (doit y avoir une maladie qui désigne cette incapacité a rester au même endroit sans avoir la bougeotte).

Je vais quand même opter pour la dernière proposition, en envoyant 3 rivière (attention, allusion à un truc d'alcoolique) par sms au #6969#.

Bon, je ne sais pas trop où aller, mais je me fais confiance, je vais bien trouver quelqu'un pour me filer un coin sympa où je pourrai faire la naïade nue, dans l'eau gelée...

D'ici là, je vais laver mon linge, faire une soupe de blettes/courgettes/lardons (oui je mange de la soupe en juin. En juillet aussi, et même en août), faire quelques emplettes pour mes pauvres parents qui ne mangent que des trucs casher pas bons, peut être peindre une toile, réfléchir au sens de la vie, faire des photos, et prier le petit Jésus (ndlr : je fait toujours référence au petit car bien que je préfère les hommes à barbe, le grand, celui qui est mort crucifié à 33ans, me fout un peu les boules), car je suis devenue une fervente catholique.

De la musique qui le prouve, sur le titre (et en hommage à mes voisins qui écoute ça toute la sainte journée)...

Tuesday, June 02, 2009

Parenthèse....

...Juste comme ça, pour aller me coucher tranquille.
Et fêter St Erasme de manière sereine demain.

Par-ce que je vois des moments qui étaient miens et que du jour au lendemain, les gens vous ignore et font comme si rien n'avait jamais eu lieu....

Par-ce que depuis 8 mois, j'ai entendu trop de saloperies, de langues de pute, de mesquineries, de gens qui vous disent : oh, elle c'est bon, je sais à qui j'ai a faire, blablabli blablabla, et qui 2 jours après se tape dans le dos.

Ou des remarques plus qu'homophobes sur les bi, lesbiennes et homo, genre bouhouhou moi je fais pas de camping avec, elle va me sauter dessus, j'ai peur pour mon petit cul et pareil, ça rigole et ça fait des trucs ensemble maintenant...

De téléphones qui sonnent dans le vide, des messages restés sans réponses, des sourires assassins...

La vérité ça dérange.
Surtout quand c'est dit par moi, sans ambages.

Ou pour me dire à moi, tout simplement, les choses en face

A toutes celles et ceux, qui font semblant, mais bien hein...
Un niveau comme rarement j'ai pu voir.

Qui crachent leur venin : trop comme ci, pas assez comme ça, trop bi, trop vilains, trop agressive mais pètent la gueule à des vieilles dans des bars sordides, trop tombeur de ces dames (mais celle qui dit ça au fond, bien au fond, aimerait bien y goûter) et qui maintenant sont genre les meilleurs amis du monde...

Par ce qu'il faut toujours une tête de turc.
Surtout ici où parfois, la vie est bien monotone pour certaines personnes peu ouvertes et peu avancées intellectuellement...
La roue tourne et croyez moi, votre hypocrisie et votre méchanceté vous reviendra au visage.

Mentir, se mentir, c'est facile.
Assumer, c'est autre chose.

Je sais qu'à un moment ou un autre, vous passez par ici voir ce que je dit, pense, ou fait.
Par-ce qu'au fond, ma vie, mes humeurs, mon style à part, ça vous intéresses.
Et que vous savez que vous avez tort d'avoir agi de la sorte.
Même si moi aussi j'ai mes torts, j'ai toujours tout fait pour en parler, admettre et avancer.

A tous ceux là, vous êtes petits, bas, mesquins, et la vie fait bien les choses car je n'ai pas a m'encombrer de gens en plastique comme vous.

J'espère de tout coeur que vous resterez longtemps dans votre petit monde hypocrite et que si un jour, tout cela s'arrête, je ne sois pas dans les parages pour vous rappeler a quel point c'est pas la chute qui est difficile, mais l'atterissage...

Un très léger goût d'amertume & de revanche, sur le titre.

Monday, June 01, 2009

Juin...

...Le 1er de l'année 2009.
07h05 am.
Ajaccio.

A l'attention de Mr Cupidon,

Cher Monsieur l'Ange de l'Amour (De mes Fesses),

Je tiens à vous faire part de mon immense joie, suite à la flèche (sous forme d'un numéro de téléphone qui va me brûler les doigts, je le sens bien) que vous avez tiré dans ma direction alors que je ma baladais tranquillement sur le port par une chaude journée il y a de ça 48h.

Mais je vous saurais grée de bien vouloir la récupérer car chaque année, à peu près à la même époque, avant que je parte en vacances (je suis souvent en vacances certes, mais les "grandes vacances"), il semblerait que vous ayez un stock de flèche "je suis super bien au début et je pourri ensuite" a écouler avant de partir vous même faire la bringue en Grèce ou sur je ne sais quelle île orgiaque, et qu'à force de les brader, elles ne valent pas grand chose, a part :
- Me faire pleurer tout l'été alors qu'il commence à peine,
- Me coûter des fortunes colossales en téléphone/sms alors que je suis à l'autre bout de la planète,
- Ne pas profiter des dites vacances à l'autre bout de la planète, car je ne pense qu'à une chose : retrouver celui qui fait battre mon petit cœur d'artichaut,
Et la liste est longue...

C'est sympa d'avoir pensé à moi, mais franchement gardez la, si c'est pour qu'encore une fois, le charmant jeune homme placé sur ma route m'abandonne sans mot dire alors qu'on allait presque se marier...(cf un certain J, grand, beau, riche, brun, Nespresso, toussa toussa)
Merci bien.

Donc, je vous la retourne, ainsi que tous les bouts de mon cœur que vous avez brisé depuis de longues années, le tout accompagné bien sûr, d'une citation a comparaitre devant les Tribunaux Compétents (compétents...tout est relatif) avec tout ce qui va avec, notamment les dommages et intérêts (je vais être MULTI MILLIARDAIRE depuis le temps que j'en chie) et un nouveau cœur of course.

Je vous souhaite quand même un bel été, et rendez-vous en Septembre plutôt.
Bisous.

Encore toi ? Sur le titre.