Monday, September 17, 2012

Oh la la...

...Mais ça fait une éternité que je ne me suis plus penché sur toi petit blog.

D'ailleurs, les blogs, ça marche toujours ?
Moi j'en lis encore certains alors je me dis que peut être vous aussi...

Et puis au fond, à la base, j'écrivais pour moi, sans trop me soucier de l'audience et c'était bien comme ça car je pouvais écrire un peu tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi).

Et puis un jour, la panne.
Plus rien à dire, plus rien de marrant, plus le mojo pour tourner en dérision le quotidien, et puis des histoires de vie chiantes qu'on arrive pas à raconter.
(dépression, fausse couche, rupture, prise de poids... Ça va, c'est fini,  je gère, ne pleurez pas)

Et puis ce matin, je me suis levée avec une irrépressible envie d'écrire.
Par-ce que ces derniers mois, j'ai vécu des trucs supers.
Super chiants et super cool, mais super quand même.

Par-ce que je me sens prête à vivre avec mes démons.
A accepter mes failles, mes envies, qui je suis vraiment.
Une fille trop angoissée, qui n'a pas assez confiance en elle, qui doute tout le temps.
Qui s'empêche de vivre.
Et qui du coup, se rend malade (dans la tête) et ça, c'est vraiment pas bien.

Par-ce que cette obsession de mourir, ça va bien 5 minutes hein...
(Mais je le fais pas essprès Docteur, jvous l'jure !)

Mon voyage au Sri Lanka et en Inde : BOUM grosse claque dans la gueule.
Mais très grosse la claque.
Ça m'a permis d'arrêter en douceur les AD (anti-dépresseurs, n'ayons pas peur des maux), par-ce que bon, là-bas tu relativises vite fait sur ta peur de crever.
La mort elle est un peu partout, donc bon.

Retour de voyage un peu hardcore par-ce qu'après tu te demandes qu'est-ce que tu fous ici à part consommer et avancer au pas avec des gens peu éclairés autour de toi (je parle de la masse, pas de mes proches).
Tout m'a semblé très fade, pas d'odeur de merde de vache, pas de pourritures jonchant les rues, ni de cadavre de chiens, encore moins de crémations et de temples, odeurs d'encens et de bouffe.
Où sont les singes, les écureuils, les bouddhas millénaires...
C'était fantastique.
Fou, incroyable, hors du temps, des souvenirs mémorables, des lieux tellement historiques, des regards tellement chargés de vécu, de tristesse, du poids des traditions.
Au début en Inde, je me disais clairement, mais qu'est-ce qui m'a pris de venir dans ce pays de malades, et que j'en rêve depuis 20ans même...
Masochiste !

Le voyage de ma vie en gros.
J'espère pouvoir y retourner, plus longtemps, dans d'autres coins.
Par contre, le Sri Lanka c'est beaucoup plus peace, je le conseille vivement, là aussi, grosse envie d'y retourner.

Pour la petite anecdote, j'ai quand même réussi à me taper un mec (de 23ans, propriétaire d'une guest house) à Pushkar.
On change pas une équipe qui gagne !

Donc ce matin, après des moments bien pourris la semaine dernière, où j'ai fait un malaise vagal (comme si j'avais pas assez à faire avec les crises d'angoisse), ce matin, je me suis dit Pupush, faut t'y remettre.
Ça va te faire du bien, ça va te libérer l'esprit de (re) raconter ta vie sur le ton de la plaisanterie et de la légèreté.

Aujourd'hui, en postant un statut Facebook qui disait que la taille moyenne de la bite moyenne de l'homme français moyen mesurait 3 fois la taille de son pouce, et bien j'ai réalisé à quel point c'était bon cette forme de communication.
L'écriture.

Bon, pour re-situer un peu tout ça (je me fais mon petit bilan de compétence, faites comme chez vous, j'en ai pour un moment).
Janvier, retour de Corse.
Une expérience formidable.
Mais très contente de rentrer car il fallait vraiment que je retrouve ma famille, mes amis, Pariiiiiiis, le choix d'avoir trop de choix.

Prise de de marques, je glande un peu, je booke mon périple Sri Lanka/Inde puis je pars.
Youuhouuu !!

Retour, ahem ok, bon, c'était super mais Push tu ne repars pas jouer les mères Térésa, pas tout de suite.
Et non, tu n'es pas amoureuse d'un bhramane de 23ans; NON !

Les indemnités chômage touchant à leur fin et aucune envie de retourner bosser derrière un bureau, j'accepte enfin l'idée que la restauration, c'est fait pour moi, point barre.

Je trouve un resto type restauration rapide "à la française", très bon concept, ça me plait beaucoup au début mais je bosse avec des gens qui ne sont pas du métier et très franchement, elle est bancale son affaire car il ne fait pas assez de chiffre et il a besoin d'embaucher un consultant pour comprendre pourquoi...
Donc...je commence à ronger mon frein car j'ai l'impression de faire du sur-place professionnellement et surtout, je dois être la meuf la moins bien payée de Paris dans ce secteur.
(j'aurai dû faire consultante).

Il faut savoir que j'ai en projet d'ouvrir mon ptit resto et que le but pour le moment, c'est de faire un max de pognon (vu que je suis chez mes parents, j'en profite pour épargner, mot qui n'avait jamais fait partie de mon vocabulaire, mais qu'en fait, c'est pas mal quand on y pense, et quand on peut le faire).

Je suis sur un autre plan, j'en saurai un peu plus dans les semaines à venir.

Bon, côté mecs...
Bah oui par-ce que bon, Skype avec l'Inde tous les soirs au bout d'une semaine, ça lasse.

Je fais du réchauffé, soyons honnêtes.
Je ne sors quasiment plus, et du coup, j'ai du mal à rencontrer de nouvelles têtes.
Comme j'ai bien aimé me taper un jeunot, je retente le coup avec un mec de toujours 23ans, pas indou, plutôt feuj même, mais c'est pas gagné.

Du coup, je remets le couvert avec un ex avec qui j'avais une bonne complicité humaine et sexuelle (enfin, ce que je croyais jusqu'à ce qu'il m'avoue qu'en fait, bah non...Cul oui, humain non. Au bout de 8ans de je t'aime moi non plus, ça fait plaisir. Ça me fait penser à The Human Centiped, jsais pas pourquoi...).

Du coup, j'ai plus trop envie de sex.
Ni de séduction, ni de rien.
Le néant.
Merde.

Et puis ça revient.
Ouf, ça me rassure.
Bon, je ratisse un peu sur Adopte mais ppfff, lassée de ce manque de spontanéité, je lâche l'affaire.
Et puis je bosse pas mal, j'ai pas trop le temps de me pencher là-dessus.

Sauf que là, ça y est, j'ai envie maintenant, ça va mieux, je me sens prête, i'm ready to love.
Hello, is it me you're lookin' for ?
Ouais love, avec des gouzigouzi, des jte tiens la main, des regards enflammés et des nuits entières à parler et à refaire le monde.
Et puis du cul aussi, tant qu'on y est.
Mais du coeur. Surtout du coeur.
Universal Love.

C'est bientôt l'automne, c'est ma saison.
C'est en général le moment où je me coupe les cheveux, où j'adore ressortir les fringues d'hiver et les couvertures doudou.
Où je vais fêter mes 35ans, et que je sens que plein de choses super vont se passer.

Putain, ça fait du bien.
Par-ce que ça y est, je suis dans les starting-blocks et ça me fait vraiment plaisir !


Saturday, January 07, 2012

Ça y est.
De retour sur le Continent.
Et c'était pas gagné...
Playmobil ayant décidé qu'elle était trop fatiguée pour faire la route chargée comme un baudet a préféré me lâcher sournoisement dans un virage.
PAF !! comme ça, d'un coup, après 4 ans de bons et loyaux service, alors que je lui avait acheté des pneus rutilants, fait faire un check up complet et une vidange digne de ce nom, sans compter un pot d'échappement flambant neuf.
Quelle ingrate.

Quelle merde surtout !!

Plantée là comme une conne en larme, en plein milieu de la route, en me demandant si j'ai fait le bon choix, me voyant déjà louper le bateau, le train, ma vie.

Par chance, la solidarité insulaire a joué des coudes pour que je ne reste pas dans le virage, ni coincée ici avec mon chargement.
Ça vient d'un capteur, on me le répare, et ça vient du radiateur aussi, je prie pour qu'il ne lâche pas en route...

16h30, je prends enfin la route pour aller au port.
17h30, je suis dans le Ferry et Playmobil aussi.

07h00, on arrive à Marseille.
(je vous passe l'épisode de la nuit de merde à cause du roulis et de la bouteille de Martini blanc bue en 40minutes avec un ancien PCF de Cargèse retrouvé par hasard sur le bateau).

Je me dirige vers le garage, je mets fébrilement la clé dans le contact, en priant Petit Jésus et tous les saints.
Elle démarre.

Sortie du bateau et du port, mon légendaire sens de l'orientation et l'application Navigation du téléphone s'étant ligués pour me faire chier, je me retrouve à tourner dans Marseille, à prendre l'autoroute direction Montpellier (pensant que si ma voiture était en forme à la rigueur je ferais mieux de remonter en caisse, mais en fait non l'odeur de cramé me fait me souvenir que non...), à traverser les Pennes Mirabeau, à reprendre l'autoroute dans le sens inverse et à finalement trouver la Gare st Charles qui est normalement à 10 minutes du port.

Ok ne pas craquer, on tient le bon bout.

Je finis par trouver la gare auto-train, à déposer la caisse et à enfin souffler.

Petite interlude avec Agathe, qui propose d'aller voir la Bonne Mère (parfait, j'en profiterai pour prier pour un radiateur).
Très belle vue, surtout de mon cul car arrivant de corse moi je mets encore des jupes en janvier.
Il y a bien entendu un vent de malade, je passe donc toute la ballade en collants( hyper saillant je l'avoue), ma jupe ayant décidé de rester remontée jusqu'à mes oreilles.

Bref, tout se termine bien, je prends le TGV, je récupère la caisse hier en finissant par la contre-visite du contrôle technique.
Amen.

Reste plus qu'à changer le radiateur et on devrait pouvoir repartir pour 20 000 Km.

J'en ai bien chié.
Moralement, physiquement.
Mais ça y est, je suis installée.
Prête à repartir à zéro.
(et à repartir chercher Zouzou par ce qu'elle a du sentir le plan galère, j'ai jamais réussi à mettre la main dessus).

Je vous souhaite une douce et belle et funky 2012.
Profitons-en, c'est bientôt la fin du monde.
Si elle arrive, j'aimerai qu'elle résonne comme ça.