Tuesday, July 31, 2007

Contenir...

...Quelqu'un, quelquechose, ou encore refouler, refréner, retenir l'expression de sentiments violents...
Cf la définition du Larousse, pour un mot qu'on a employé à mon égard hier.
Ca m'a fait l'effet d'une douche froide.

Moi qui ai l'impression d'être limpide, spontanée, sans fards et plutôt positive.
Je suis contenue.

Aussi par ce qu'en effet, je sais que je ne laisse pas tout sortir.
Normal, faut bien en garder pour la suite...

Mais peut-être que oui, je contient beaucoup de haine, de rage, de jenesaisquoi, car ces derniers temps j'ai encaissé pas mal de trucs pas très sympas.

Et que contrairement à avant, je suis restée très zen alors qu'au fond, jsuis super en colère et que j'ai pas pu tout laisser sortir...

Va falloir que ça sorte.

Monday, July 30, 2007

RIP...

...Ciao Zaza Napoli.
Michel Serrault nous a quitté.

Putain, ça me fout les boules.
Par ce que je suis une fan depuis très longtemps, par ce que c'était un acteur comme on en fait plus, et par ce que c'est toujours triste de voir partir quelqu'un qu'on aime, même si on ne le connait pas personnellement.

Ce weekend encore, je le citais rapport à la Cage aux Folles, film qui me fait toujours autant marrer et qui me remonte le moral quand ça va pas des masses...

Mais aussi hilarant dans Deux heures Moins le Quart avant Jésus Christ, poignant dans Assassins, inquiétant dans les Fantômes du Chapelier, pour ne citer que ceux-là, car avec plus de 130 films a son actif, sa gueule un peu cassée et capable de tout jouer, ce monsieur va me manquer.

Voilà, je suis un peu triste.
Mais je suis heureuse aussi, pour une autre raison, car la vie est bien faite parfois...

Salut l'Artiste.

Friday, July 27, 2007

Oh Oh Oh...

...Géant Vert !
(ou peut-être Pom pom pom, Géant Vert, jsais plus, je doute)

Attention ! Il a été génétiquement modifié.
Aujourd'hui, il s'appelle Vishnou Vert.
Son acccessoire fétiche, le Baillon Boule.
Be ready...
Pourquoi, comment, ça fait mal ?
On a pas encore beaucoup d'infos.
Mais on y travaille.
Allez,
C'est vendredi, c'est sodomie...

Thursday, July 26, 2007

Oh la Vache...

...Mais pourquoi suis-je rentrée ?
Le travail, ah oui, le travail...

Pour ceuss qui suivent pas, j'étais en Corse.
Ajaccio.

Ah la la...Les mots me manquent pour dire à quel point c'était bien, beau, reposant, ensoleillé, détendu, arrosé, charcutier, 4x4, la mer, les paillottes, l'accent corse, les corses tout court...Bref, la vie, la vraie.

Comment faire ici, dans la pollution, la saleté, les têtes de con, les conso hors de prix, sans la mer, mais avec Paris Plage, les vélib' (d'ailleurs hier soir, en rentrant d'un apéro, un peu bourrée, j'ai alpagué un charmant jeune homme pour essayer son vélib'...on a bien ri).

Bref, je ne suis rentrée que depuis 3 jours et j'enrage déjà...

Heureusement nous repartons pour de nouvelles aventures dans 15 jours, à Montpellier.
D'ici là, courage, fuyons...

Wednesday, July 11, 2007

Esprit...

...Es-tu là ?

Encore un film hanté me direz-vous.
Tiré d'un roman de Stephen King de surcroît.

Mais je crois que ce film n'est pas comme les autres.
Bon ok, je ne l'ai pas vu et ne compte pas le télécharger, non pas pour éviter la faillite à l'industrie cinématographique, mais simplement car j'aime aller au cinéma.
Surtout pour ce genre de film.

Je n'ai donc vu que le trailer, et j'attends sa sortie (en octobre je crois) avec impatience.

Je sais que je vais sûrement me pisser dessus, que je vais arracher la main de mon voisin de droite, faire des bonds de 2 mètres sur mon siège et peut-être même hurler fort comme si j'étais toute seule à la maison...
Mais c'est tellement bon d'avoir peur au cinoche plutôt que devant son pc.

Au cinéma tu es comme dans une bulle, confortablement calé dans ce gros fauteil rouge (j'avoue, souvent je me fous pieds nus, en tailleur, limite si j'amène pas ma couette), le son te retourne les oreilles et tu a l'impression que tu es dans le film.
Parfois c'est tellement bon, que tu es le film.

Bref.
Ce film, moi je suis sûre que ça va être une tuerie (enfin, tout est relatif).
Le casting, l'hôtel, la trame...
Haaan j'ai déjà la pression.

Allez, tenez...www.1408-themovie.com

Tuesday, July 10, 2007

Ah ! le joli mois...

...de Juillet !
Bon, avant toute chose, jsuis pas cardiaque mais juste un peu angoissée.
Ca me rassure (merci au forum d'un site de santé, qui m'a permis de mettre un nom sur les symptômes) de savoir que ce n'est que ça, même si c'est chiant et que j'espère de tout coeur ne jamais avoir a ressentir ce que j'ai ressenti.
Donc, le mois de juillet.
Tout comme les mois de mai et juin.
Magnifiques.
Dignes d'un mois d'octobre.
Mais je me frotte les mains.
Car dans 3 jours, à cette heure-ci, je serai a la plage, ou sur une terrasse, ou mieux encore, entrain de me baigner.
A Ajaccio. Aiacciu.
Je mentirai en disant que je ne suis pas pressée d'y être.
D'abord car je vais voir ma copine d'enfance (20 ans qu'on se connait, et ouais) que je n'ai pas vu depuis qu'elle a bougé là-bas avec mec et enfants, 1 an en gros.
Ensuite car je mérite mes 10 jours de vacances.
Mais encore car je suis tombée amoureuse de la Corse et que depuis l'année dernière, du moment où j'ai quitté Calvi, je n'ai pensé qu'a une chose, y retourner.
Voilà, c'est chose faite, Corsica, me revoilà !
Il me tarde.
Ensuite back 2 Paris, apéroboulotdodo (et on espère un peu de soleil) puis, à la mi-août (c'est tellement plus romantique. Comprenne qui peut), normalement petit long weekend à Berlin.
La météo n'a pas l'air plus clémente là-bas mais bon, les clubs et les magasins de disques (ne me demandez pas pourquoi) ont l'air vachement plus accueillants qu'à Paris.
Pis la bière coule à flots et notre chouchou Dj Blast a posé ses disques et sa valise pour quelques mois donc, normal d'aller le soutenir et de montrer aux Berlinois que tous les parisiens ne sont pas des cons !
Je m'ennuie.
Ca ne passe pas.
Cette semaine me semble interminable.
Demain soir c'est la fête de l'été au taf.
Ambiance Rock'n'Roll et sixties, concours de danse et Dany Brillant on da mic'...
Ca promet !!
Bon, au boulot...

Friday, July 06, 2007

Quand on aime...

...Il faut partir.

Et pourtant, Paris, la vie, ma vie, les miens Je Vous Aime.

Mais j'en peux plus.

De mon job, de Paris, du métro, de mon salaire quasi minable après 3 ans de bons et loyaux services, de mes collègues, de respirer de la pollution, de manger des fruits dégueulasses, d'avoir l'impression non pas de vivre, mais de survivre, de la cantine du taf, des courses chez Champion, d'avoir mal à l'estomac, d'avoir à tout le temps me rassurer en me disant que la roue tourne.

Car non, depuis bien longtemps, elle ne tourne plus.

De penser que je suis bien trop urbaine pour aller vivre en Province.
De suivre les diktats de cette putain de société de consommation qui nous créee des besoins, qui nous obliqge à vouloir toujours plus, tout le temps, à courir après une hypothétique réussite, un bonheur, une horloge biologique...

Car moi, si je regarde bien, de quoi ai-je vraiment besoin ?

D'un ptit chez moi, d'aller au marché, de pouvoir lire, parler (même Mimile du Bar des Sports, ça me va), aller au ciné, faire des temps en temps un peu de shopping, et puis y'a le téléphone, Internet, Myspace...

Mais surtout, de la nature.
De la mer, de la montagne, du silence, de vivre.
De prendre le temps.

Et à Paris, c'est IMPOSSIBLE.
Les seules fois où c'est faisable, c'est au moment des sacros saintes vacances.
Tu parles Charles.
1 semaine, 15 jours à tout casser.

Moi je veux pas que ce soit pendant les vacances que j'ai l'impression de vivre vraiment.
Je veux que ce soit tous les jours.

Pourquoi j'en arrive là ?
Par ce qu'hier soir, j'ai eu peur.
Très peur.
J'ai cru que j'allais mourir.

D'un coup, flash devant le yeux, bras gauche tout endolori, mâchoire engourdie, frissonnements, oppression et impression de ne pas pouvoir respirer, de ne pas être vraiement là, de flotter, de me voir très mal en point de l'extérieur, de ne rien pouvoir faire, que ta tête va exploser et que tes yeux vont sortir de leurs orbites.

Horrible.
Le cauchemard.

Tu es seule, tu dis, ça y est.
C'est fini.
Je vais crever ici toute seule.
Ca va s'arrêter d'un coup.
Pourvu que je ne souffre pas.

Heureusement les pompiers sont rapides.

Donc, rebolote.
Moi qui ne sait pas ce que c'est qu'être malade, et encore moins d'aller à l'hosto, qu'on me fasse des batteries de test, qu'on m'anésthésie complètement...
1 semaine après la clinique et cet horrible passage.
Hôpital.
Salle d'attente.
Inconnus.
ECG.
Toute seule.
Mal dans le corps, mal dans la tête.
3 dum'.
Calmants.
Obligée de raconter ta vie.

Et là, tout lâche.
Les nerfs, la pression, la peur, l'angoisse, le chagrin, la haine, la colère, l'impression de ne vivre qu'un éternel recommençement de moments douloureux.

Honteuse d'avoir à admettre que finalement, on est pas si forte que ça, qu'encaisser et tout porter, à un moment c'est plus possible.

J'en peux plus.
Je suis au bout.
A bout de cette vie.
De ma vie.
Faut que je fasse quelquechose avant qu'il ne soit trop tard.

Par ce que même si les torturés se sont tous mis d'accord pour dire que quand on aime il faut partir, moi j'aime la vie, et j'aime l'idée que j'ai encore plein de choses à faire.
Et j'ai pas envie de partir.

Au figuré si, au propre, non.