Thursday, February 26, 2009

Du pouvoir...

...De la prière.

Crise mystique ?
Non, non, je reste fidèle à Mère Nature et au Whisky glace.

En fait, ce matin, je finissais les macarons au café en poussant des petits cris de contentement et sirotais mon thé.

Moment d'intense bonheur avant de me plonger dans les gnagnamariages, trop beaux, sur la plage, avec 450 invités, et Enrico Macias en guest star.

Pensant que moi aussi un jour, je m'unirai pour la vie à un riche héritier italien, sur un voilier de 10 mètres, la tong en cuir patinée, le maillot Eres qui va bien et l'alliance en diamant qui te vrille un œil (je ne suis pas pour le mariage, ni vénale, ni matérialiste, mais parfois, comme tout le monde, je rêve).

Une grosse voix me sort de ce bucolique moment.

- Michelle ?
- Mouiiiii (je fini ma bouchée de macaron et essuie le filet de bave dû à l'héritier italien) ???
- Vous pouvez venir dans mon bureau ?
- Mouiiiiii, j'arrive.
- (La porte se ferme. Je m'attends au pire.) Bon et bien voilà, je voulais vous dire que demain soir, je m'en vais. Je ne fais pas l'affaire, on m'a donc prié de m'en aller.
- Oh merde ! (l'air vraiment étonnée, par-ce que je le suis quand même un peu) dis-je.
- S'en suit une tirade sur ses aspirations, son passé carcéral (ça ne m'étonne qu'à moitié), la mentalité de la boîte...
- Et bien Mr le Commandant de la Légion Parachutiste de la 8è division blindée de Knock le Zout, je suis vraiment désolée pour vous et j'espère que vous trouverez un truc plus à votre mesure.
(pour ceux qui ne suivent pas, merci de vous reporter au post Mon Légionnaire afin de comprendre de quoi je parle)

Et là, miracle un visiteur arrive et le téléphone sonne en même temps.
- Bon, je file hein, encore désolée. Bisou.

Ca m'ennuie un peu pour lui, car c'est pas un mauvais gars mais je suis sou-la-gée.

Alors oui, j'avoue j'ai prié pour qu'il arrête de me parler, de me regarder, de rouler des épaules, bref, j'ai imploré le petit Jésus et ses amis pour qu'il s'en aille.

Ca a marché visiblement.
J'ai honte (un peu).

Sur ces belles paroles, je m'en vais de suite, me mettre à genou (tutut, pas de projections salaces) et prier pour rencontrer le rital du bateau avant 2010...

Wednesday, February 25, 2009

Le placard...

...Magique.

Ou l'art de porter des vêtements 6 mois après leur date d'achat...

Septembre 2008 (ça marche aussi avec les autres dates où j'ai pu acheter des fringues/chaussures de manière compulsive).
J'arrive à Ajaccio et il y a des soldes de soldes de Juillet (où en général, je ne trouve que des trucs géniaux, pas en solde).
Je me fais plaisir (je suis comme ça moi, je me fais plaisir).

Je rentre toute frétillante, j'essaye tout (par-ce que, of course, essayer dans le magasin, c'est niet. Il fait chaud, l'éclairage est pourri, y'a trop de monde, j'ai pas les bonnes chaussures...), je suis ravie, je fais la conne devant ma glace mais comme souvent, il y a certains articles qui, une fois arrivé chez toi, sont toujours aussi chouettes, mais ô rage, ô désespoir, il te manque "le" truc qui va bien pour rendre hommage à cette magnifique jupe/pantalon/robe/combinaison de plongée...
Tant pis.
Par-ce que même dans l'armoire, elle reste magnifique et habille parfaitement ton cintre.

Et puis tu oublies (heureusement qu'on est doté de ce merveilleux truc qui est l'oubli).

Prise d'un coup de rangite aïgue, un matin/soir, tu décides de vider ton armoire, genre allez, je fais l'inventaire et je donne tout ce que je ne mets pas.
Et là, tu retombes sur toutes les petites choses encore vierges qui ne demandent qu'a être portées.

Entre temps, tu as bien évidement racheté un top/jupe/robe/caleçon/masque de plongée.
C'est là qu'intervient le placard magique (et l'idée de ranger aussi, qui finalement n'est pas si mal) : tu peux ENFIN porter cette jupe bleu électrique car tu as trouvé le topquituetout il y a quelques mois.

Un moment comme ça, c'est fou, merveilleux, époustouflant, tu cries ta joie d'être une femme et de pouvoir faire toutes ces folies de ton corps.

En plus quand c'est le mois de Mars dans J-3, que le soleil brille, que tu as dormi 12h pour récupérer, que tu as relativisé les trucs cons qui polluent la tête, bah franchement, ça soulage, ça fait du bien.

Merci la vie.
(en marchant au soleil, cheveux au vent, sourire aux lèvres, hanches qui balancent, sur le titre)

Tuesday, February 24, 2009

C'est une question de...

...Timing.
(Je vois d'ici vos mines déconfites, pensant que j'allais vous faire l'éloge de cette magnifique chanson : Question de feeling / Richard Cocciante. Mais non, désolée, pas cette fois.)

Et oui, par-ce que dans la vie, tout n'est qu'une question de temps.
De minutes, de secondes, d'heures, de mois, de semaines...

Le bon moment, la bonne personne, le bon endroit.
Ou pas.
Et moi, je suis très souvent dans le "ou pas".

Bon, pas pour tout bien sûr, mais dans un domaine en particulier.
Et je me dis que c'est juste pas possible.
Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ou ne pas faire pour mériter des trucs à la con pareils ??!!

Que le jour où je suis née, la fée qui s'occupe des histoires de cœur, s'est penchée sur mon panier en osier (ça fait très biblique, et c'est plus joli que mon berceau), elle s'est dit que les autres avaient été plutôt sympa avec moi jusque là et que du coup, dans ce domaine, faudrait un truc un peu pourri pour faire la balance.
Mais que quand même, elle allait me doter d'un gentil petit cœur d'artichaut, comme ça, je souffrirai et ça sera vachement plus marrant que si j'étais une peau de vache.

Elle a pas blagué la conne, elle a mit le paquet et je n'ai qu'un mot a dire : BINGO.

Ou, autre solution, dans mes précédentes vies, j'ai du être un mari volage, une femme adultère ou encore une fille de joie, donc mon karma pour cette vie là, sera de finir seule, ou vouée a rencontrer des mecs pas pour moi.

Je sais, c'est récurent, tous les 45 jours, je vous parle de mes problèmes de cœur gnagnagna.
En même temps, c'est mon blog, je fais ce que je veux et je suis sûre que vous serez au moins 2 a compatir.

Je pense donc faire appel à un marabout diplômé de l'école animiste de Bamako, grand mage et égorgeur de poulet, pour qu'il annule ce putain de sort qu'on m'a jeté et que je puisse enfin poser ma tête sur l'épaule d'un garçon, sans entendre, qu'il est marié, divorcé, pas prêt, encore en crise d'adolescence (oui à 40ans, et alors ?!), ou n'importe quelle excuse bidon genre : je peux pas j'ai piscine.

Ou sinon, je fais le serment que je rentre dans les ordres et que plus jamais, on ne me reprendra a fricoter avec un mec alors que ça fait des mois que je fais attention (je l'ai dit pour le ski et plein d'autres trucs, je peux là aussi, le faire et tout arrêter).

Bon, avant d'en arriver là (et pour vous rassurer, par-ce que sinon je sais que vous allez paniquer), je vais me trouver un cours de Yoga, me plonger dans mon manuel d'utilisation de l'appareil photo, me laver les cheveux, faire des aiguillettes de porc sauce curry, finir ma plaquette de Lysanxia, et accessoirement essayer de travailler un peu.

Life's a bitch, but life goes on (sur le titre, une chanson très gaie et qui chasse le bourdon...).

Thursday, February 19, 2009

Sonnez clairons...

...Résonnez musettes !!!

Il est arrivé le divin appareil de moi (vous ne m'entendez peut-être pas, mais JE CRIE DE JOIE EN MÊME TEMPS QUE JE TAPE CE POST, SI SI JVOUS JURE) !

Je suis presque prête a annuler mon apéro jeudiesque pour m'enfermer à double tour avec la bêêêteuuuhhhh...
(telle Charlotte faisant connaissance avec Mr Rabbit, pour celles qui connaissent)

C'est un peu con de se réjouir à ce point pour un bout de plastique avec un gros machin qui bouge au bout (pas de pensée déplacée, s'il vous plait, c'est pas le genre de la maison).

Mais bon, comme j'ai pas fêté mon anniversaire, ni Noël et encore moins le 31 décembre (cf le post du 2 janvier), et que du coup j'ai pas eu beaucoup de cadeaux, bah je suis bien obligée de me les offrir et de mes les faire envoyer par la poste (que je suis mauvaise langue car j'ai quand même reçu des présents dans ma boite aux lettres, mais il faut bien trouver des coupables et des responsables pour justifier de ses actes les plus fous...)

Alors voilà, ce soir à 18h30 tapantes, je vais débarquer, écume aux lèvres, mains tremblantes et voix haut-perchée au relais colis qui se trouve à la boutique "Autour de Bébé" (j'aurai vraiment préféré le récupérer dans une armurerie, mais y'avait rien d'autre. Je n'ai pas remis les pieds dans un truc de gagagouzigueuguebébévanaitre depuis ce terrible épisode de ma palpitante vie et je ne m'en portais pas plus mal. Il faut soigner le mal par le mal...)

C'est fou, je sais.
Allez, je retourne dans mes devis, et puis demain soir, y'a keupine Susu qu'arrive et ça, c'est vachement chouette aussi !!!

Wednesday, February 18, 2009

C'est un peu...

...La memerde si on prend tout au pied de la lettre, non ?

La crise, Maddof, La Guadeloupe, Sarkozy qui a force de parler tous les soirs à la tévé va pouvoir postuler au JT, les évadés de prison, les fous (cf Faites entrer l'accusé d'hier) qui ont droit a des non-lieux alors qu'ils se baladent avec des haches (et accessoirement, jouent au petit boucher en devenir), les incendies en Australie, l'interdiction de s'embrasser sur le quai de la gare, les tigres blancs en voie d'extinction, les décharges sauvages en Corse, les touristes en tong et bob au mois d'août, les femmes battues, les enfants soldats, les diamants de la guerre, le cauchemard de Darwin, l'excision, le terrorisme, le speed, les Ch'tis version Hollywood, les fous de Dieu, le massacre des bébés phoques, Agnès Jaoui, Loana qui s'est loupé, feu les bouddhas de Bâmiyân, l'impuissance, le conflit israélo-palestinien, le sang contaminé, H5 N1, la coupe mulet, le retour des épaulettes, l'anorexie, fais pas-ci, dit pas-ça, marche droit, payes tes impôts, mouche ton nez et dis bonjour à la dame...

Merde, j'ai envie de dire merde.

Tuesday, February 17, 2009

Courir au-delà des mers...

...c'est changer de climat, mais non changer de cœur.

En latin, ça donne ça : Coelum, non animum mutant qui trans mare currunt.

Ça fait réfléchir.
Un peu.
Enfin moi, très moi-je, narcissique et individualiste que je suis, je le prends pour moi, forcément...
(par-ce que oui, j'adore parler de moi, soyons honnêtes)
(mais j'aime bien écouter les gens aussi ne vous méprenez pas)

Le tout c'est de savoir ce qu'il y a dans son cœur.
Je ne suis pas sûre de le savoir.
De l'amour, de la peur, des regrets, des envies, des rêves, des océans, des mers, des montagnes.
Par-ce que je suis avide de voyages moi, et c'est pas pour autant que je fuis quelque chose.
Mais un peu quand même aussi.

Est-ce que cette maxime est positive et pleine d'espoir, peace & love, vive les voyages et la découverte de l'autre, de soi ou au contraire, sombre et te dis : Espèce de lâche, tu fuirais pas un peu là, des fois, par hasard ?

Ah non vraiment, je ne sais pas...Vraiment pas.

J'ai envie de prendre le côté positif de cette phrase.
Aujourd'hui, ça m'arrange mieux comme ça.
Oui par ce qu'en fait, je fais comme ça m'arrange en général.
Ce qui me plait, je prends et ce qui ne me plais pas, souvent, je laisse.
J'aime pas trop m'encombrer de considérations judéos-chrétiennes sur le sacrifice, la culpabilité, la souffrance, toussa ça me fait un peu chier.

Alors, oui j'ai changé de climat et ça a grandement réchauffé mon cœur, mais je n'ai pas changé de cœur car ça coute un peu cher et puis c'est risqué quand même...
Et puis que mon cœur, aussi tordu soit-il, bah je l'aime bien et je vais lui laisser le bénéfice du doute.
Et comme la musique adoucit les moeurs et le coeur, cadeau sur le titre.

Friday, February 13, 2009

Le mythe du...

...Vendredi 13.

Alors il y a moult explications quant aux origines de cette superstition.
Je n'en garderai qu'une, celle-ci :

Frigga ou la diabolisation des croyances païennes

Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l'amour et de la fertilité.
Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi.
Le mot "friday", vendredi en anglais, viendrait d'ailleurs de cette célébration et signifierait "Freya's day".
Mais aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme. On se met alors à raconter que Frigga est en réalité une sorcière et qu'elle a été bannie au sommet d'une montagne.
Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.

Simplement car j'ai toujours aimé les femmes que l'on qualifie de "sorcières" et toujours été atterrée par la connerie humaine et les croyances monothéistes...

Voilà pour le côté ludique (ne me remerciez pas, ça me fait plaisir).

Pour le perso, je dirai qu'en ce jour maudit, I feel pretty lucky (je croise quand même les doigts et crache 3 fois) !

La CAF me fait des cadeaux, ma banquière m'enlève non pas une épine, mais un baobab du pied et je fais officiellement partie de ma boîte.
Sans compter que maintenant avec mes collègues, c'est l'éclate et que tout le monde est très gentil avec moi.
J'ai eu mon petit frère au téléphone, chose qui n'arrive que très rarement (chez nous le téléphone, c'est souvent qu'en cas d'urgence) et ça me fait toujours chaud au cœur d'entendre sa grosse voix car il me manque beaucoup le bougre.

Le soleil brille brille brille (malgré un froid polaire), on voit apparaitre quelques bourgeons sur les arbres, ça sent le printemps lalalère.

Lundi, je change de couleur de cheveux, abandonnant le noir corbeau pour un marron noisette.

Bref, je suis pleine d'espoir et de joie.
Et je vais peut être même jouer au Loto, qui sait, sur un malentendu, je pourrai finir millionnaire...

(un vieux titre plein de vibz +++, sur le titre)

Tuesday, February 10, 2009

En ce moment...

...Je lis un bouquin qui s'appelle : Lâcher Prise.
J'en suis qu'au début. J'ai du mal a m'y plonger...

C'est marrant tous ces bouquins plein de préceptes, de principes de base qui semblent tellement évidents et logiques mais lorsque tu les lis, ça parait bien plus compliqué et difficile a mettre en pratique...

Y'a tous plein d'exemples assez bien imagé, facilement imaginables mais en situation de crise, accrochée à ce que tu devrais lâcher, et bien l'exemple du chercheur qui laisse s'écrouler la grotte dans laquelle il bosse depuis des années pour découvrir ce fameux trésor semble un peu con.
Quoi que...
Au moment où il lâche tout, c'est là qu'il découvre le fameux trésor.
On se croirait un peu dans un film de Spielberg.

Alors oui, c'est connu, c'est lorsque tu t'y attends le moins, que te tombes dessus les trucs les plus incroyablement magnifiques.

Perso, ça m'est jamais arrivé.
J'essaye donc d'apprendre a lâcher prise pour que ma vie change et que le bonheur vienne un peu frapper à ma porte.
Bien que très ancrée dans le présent et souvent tournée vers le futur plus que vers le passé, je dois inconsciemment être accrochée a des choses qui m'empêchent d'avancer et d'y voir clair pour me sentir aussi mal lotie et lésée.

J'ai malgré tout passé une chouette Sainte Eugénie.
Où l'ombre de la passion a encore flirté avec la colère et l'incompréhension, le tout mêlé de balades, de découvertes, de fous rires, et d'avion annulé...
Le bonheur étant une chose très éphémère, je savoure encore un peu, avec un arrière goût légèrement teinté d'amertume ces 3 derniers jours passés en compagnie d'un homme qui fait, même après tout ce temps, chavirer toutes les croyances que j'ai à mon égard...

(Si on me cherche, je suis sur le titre)

Friday, February 06, 2009

Vous en reprendrez...

...Bien un peu ?!

Allez, je suis en forme, donc un 2è post en cette veille de Sainte Eugénie.
Le 7 février, c'est la Sainte Eugénie.

Comme je ne suis pas du genre a faire comme tout le monde, pour preuve, je fête les Basiles au lieu des Sylvestres, et bien je compte fêter les Eugénies à la place des Valentins.
Vous me suivez ?

Demain, on sera pile poil (et je vais me faire épiler en passant, c'est dingue...) à une semaine de la St Valentin de merde.

Et bien moi (en collaboration avec CCM Airlines et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse du Sud) j'avance la date d'une semaine et au lieu d'une fête gnangnan pleine de romantisme et de chocolats Mon Chéri, je vais avoir une fête pleine de retrouvailles, de roulages de pelles en règle et de, et de, puis de...non bon, je m'arrête là, vous imaginez la suite (ou pas).

Ce type (un ex cher à mon cœur, qui débarque comme ça) est formidable, je l'aime autant que je le déteste.
C'est peut-être ça l'amour.
Ça fait 5 ans que Madame la Vie nous a mis sur le même chemin, puis séparés, puis retrouvés, le tout ponctué de je t'aime, moi non plus...

Je suis heureuse, et j'ai un peu peur en même temps...
(Marvin a entendu mes prières, donc...sur le titre yeaaaahhhhhh)

Mon légionnaire...

...Chanson française de 1936, créée par Marie Dubas, sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Marguerite Monnot (Wiki wiki my love).

Mais pas que.
Alors pourquoi ?

Bon, j'ai un nouveau collègue.
C'est affreux.
Je ne sais même pas par où commencer...
C'est un mec de 40ans, ancien militaire (mais aussi, garde du corps, chauffeur de maitre et autres conneries du genre), grand, baraque (tellement, que quand il marche, il obligé de marcher comme tous les culturistes, c'est à dire en roulant des épaules...), boule à Z, yeux bleus, grosse voix, le prénom de ses 4 enfants tatoué respectivement sur les 2 avants-bras et les 2 cuisses (je n'ai pas vu, il me l'a dit fièrement)...
L'archétype du militaire dans toute sa splendeur.

Il se croit bien entendu irrésistible, supérieurement intelligent mais fait des blagues pourries et est incapable de faire marcher son pc, il se prend bien sûr très au sérieux et je pense que je ne vais pas tenir très longtemps...

Si cet abruti était loin de mon bureau, je pourrai éventuellement faire comme si il n'était pas là, mais il est à 5 mètres de moi.

Il me demande des trucs toutes les 4 secondes, juste pour que je vienne dans son bureau.
Il me présente comme son assistante à des visiteurs (j'ai failli avaler mon bic).
Il doit passer environ 10 fois devant moi en 5 minutes en me regardant de ses yeux bovins qui veulent dire : "Je suis beau hein ? Je suis musclé hein ? et Je vais te faire grimper au rideau en gardant mes chaussettes de sport blanches et je finirai par un : Alors heureuse ?

Comble du bon goût, il part en rendez-vous dans un labo pharmaceutique.
Il revient et tout fière il me tend des stylos et...des étuis roses : pour plaquette de pilules !!!!
Il me dit : "Vous savez ce que c'est ?"
Moi : "Bah oui, des étuis pour pilule contraceptive"
Et là, il rit bêtement et repart dans son bureau...

Je suis sûre qu'en bon franco-français qu'il est, il se dit que mon petit côté oriental doit faire de moi une fille soumise, que l'uniforme, l'autorité et le statut social (il débarque et est nommé responsable de je-ne-sais-quoi) épate et impressionne...

J'en peux déjà plus. Et ça ne fait que 4 jours qu'il est là...

Faut-il que je lui dise que le côté para/gendarme/flic/militaire et bien JE DÉTESTE ÇA !!!

Que je ne suis pas intéressée, que je ne suis pas son assistante, qu'il a un humour de merde et que ses pectoraux de 1985 me rendent malade ???

Je suis quelqu'un de plutôt gentil et compréhensif, surtout quand on débarque dans une nouvelle boite (et je suis bien placée pour savoir que c'est, ô combien difficile), pas non plus du genre a croire que tous les mecs me drague mais là, J'HALLUCINE complètement...

Je suis tombée sur le collègue le plus pourri de toute ma carrière...
Alors je pense qu'il n'est pas méchant et veut bien faire mais putain de merde, comment lui faire comprendre qu'on est pas dans une caserne, ni dans une salle de gym et encore moins dans une agence de rencontre pour militaire en mal d'amour.

Voilà, sinon, tout va bien ;o)

Tuesday, February 03, 2009

Février...

...Déjà.

L'évocation de ce mois m'a toujours fait penser aux vacances de ski (que je n'aime pas plus que ça et surtout que la dernière fois que j'ai skié, j'ai cru mourir, j'ai donc préféré descendre toute la pente assise, en me laissant glisser et en hurlant que plus jamais on ne m'y reprendrai...c'était y'a 4ans, j'ai tenu parole).

Premier post du mois.
Ça sent le printemps, la sève monte et j'ai l'impression que je pourrais soulever des montagnes.
Je pense que je vais reprendre un peu le sport car j'ai trop d'énergie et je ne me dépense pas assez.
Physiquement et intellectuellement, j'ai l'impression de stagner, ça me perturbe...

Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps. Trop préoccupée sûrement.
C'est un peu chaotique professionnellement, et je serre les fesses (ça muscle).
J'ai dû mal a trouver ma place.

Donc après mon épisode euphorique (en bonne cyclothymique que je suis), je suis repassée par une phase pas glop et je me voyais déjà refaire mes valises pour hum, je ne sais pas, ailleurs...

Mais quelques évènements positifs ont fait que je vais mieux et j'ai repris du poil de la bête (vous êtes soulagés de le savoir, j'en suis certaine).

Rien de bien transcendant cependant a vous raconter, car ma vie ascétique se résume à : boulot/expérimentations culinaires en tout genre/apéros/oursinades et barbecue (c'est bien sûr sans compter les moments où je m'endors sur des tabourets).
C'est déjà pas mal me direz-vous.
Et puis c'était le but.
Faire le tri. Faire le vide. Tout arrêter.
Ça marche plutôt bien.

Mais soyons honnêtes, toute cette vie ce n'est pas complètement moi (et j'en chie un peu il faut le dire. D'être loin de vous, des fêtes, des folies, des excès, des interminables discussions, des mecs à la pelle...)
Si seulement je pouvais faire 1 mois sur 2.
Un coup ici, un coup à Paris ou Tel-Aviv.
Mais je m'égare...

Comble de l'horreur :
J'ai cassé mon numérique et ça c'est un peu comme perdre un oeil.

La perspective que dans 3 semaines je vais passer un vrai weekend de rigolades, de discussions, d'écumage de bars, de prélassage au soleil avec une amie que j'aime et qui me connait, me fait drôlement plaisir et chaud au coeur.

Yeah, life's a bitch, but life goes on...
(sur le titre, c'est le K-os)