Thursday, December 30, 2010

Putain...

...C'est encore la fin de l'année.
Bon sang, ça passe à une vitesse.

J'ai l'impression de rédiger des post de fin d'année tous les 2 mois, alors que non, concrètement une année s'est encore écoulée.
Cela dit, je rédige plus rien du tout vu mon inactivité ici depuis des lustres.

Donc, je sors de la douche et je me dis : merde, demain c'est le 31, et j'ai toujours pas écrit.

En même temps, vu que je suis à la plonge depuis 2 mois (je bosse dans un resto où j'ai d'abord été serveuse, puis au bar et un jour, j'ai dégringolé au bas du bas de l'échelle sociale pour filer gentiment un coup de main qui s'est transformé en : Bah tu vas rester là pauvre conne...), j'ai donc pas trop eu envie de vous parler de casseroles sales et autres produits hyper dégraissant (dommage qu'on puisse pas les utiliser en crème minceur).
La plonge, mais pas que, rajoutez un coup de main aux entrées, et puis accessoirement de l'administratif, le tout bien sûr pour un salaire mirobolant, dans une ambiance digne du Club Med en plein mois d'août.

Je déconne bien entendu, je suis payée de la merde, je suis pressée tel un citron et je bosse avec des gens vraiment pas très gentils, ni très corrects, ni très rigolos, bref on peut dire des enculés finis à leurs heures perdues.

MAIS...
Demain c'est mon dernier jour.
Yeaaaaaaaaaaaaahhhhh putain de sa race, je vous raconte pas la délivrance.

ET AUSSI...
J'ai réussi malgré tout, a faire la rencontre d'un charmant charpentier qui est mon mec depuis quelques semaines maintenant.
Je gazouille, je roucoule, je miaule, bref un vrai zoo à moi toute seule.
Je suis heureuse, j'avais oublié ce que c'était.
Je savais même pas d'ailleurs que des spécimens de mec comme ça, ça pouvait exister.
Qu'on pouvait passer autant de bons moments sans se prendre la tête.
Ah c'est beau d'avoir 33ans, de plus s'y attendre et paf tu te prends ça dans la tronche et le coeur.
Merci la Vie, Merci Eric et accessoirement Merci au Saint Jean.

Dans une dizaine de jours, je serai parisienne pour 3semaines et je ne vous cache pas que je suis dans un état d'excitation digne d'une fillette qui rentre au CP avec sa robe toute neuve et ses souliers vernis.
A moi la famille, les copains, la fête, l'errance dans les rues de ma chère Capitale, le métro, la pollution, le bruit, le brassage, la différence, je suis aux anges.

Et puis lorsque je rentrerai sur mon île, je penserai a me diriger finalement vers ce Nord qui m'attend depuis cet été.

Rien à voir avec le liquide vaisselle, mais je vous conseille vivement un livre : Le mec de la tombe d'à côté.
Une histoire d'amour, pas gnangnan, très actuelle, très drôle.

Et puis un clip.

Voilà. Je finis l'année en beauté.

Monday, October 18, 2010

Et si...

...Je ne savais plus écrire ?

Zéro inspiration.
Zéro sujet sur lequel j'ai envie de rebondir.
Zéro truc fou ou même banal.

Peut-être qu'un blog à une date de péremption et que la mienne arrive bientôt.
Tout comme mes 33ans.
L'âge christique.
Super.

Sasha va avoir des bébés sous peu.
L'automne est bien installé.
La vie au village me plait.
Mais j'ai envie de partir un peu à Paris, un peu à Istanbul, histoire de mieux revenir.
Envie d'une belle histoire.
Same old shit.

Je suis heureuse.
Mais.
Qu'est-ce que je vais faire de ma vie.
La Corse, ailleurs.
Un boulot enfermée entre 4 murs ou continuer derrière un bar, ou me donner les moyens de monter mon affaire.
Me poser enfin.
Faire un enfant.
Faire de l'argent.
Réussir.
Aimer.

Voilà pourquoi je n'écris plus.
C'est ennuyeux de lire de telles banalités.

Alors que je devrais vivre, tout simplement et vous raconter sur un ton léger les quelques anecdotes qui m'arrivent bien malgré tout.

Ça va revenir.
Ou pas.
Sinon, je mettrais la clé sous la porte.
Et je recommencerai le moment venu.

En attendant, j'écoute ça

Tuesday, September 14, 2010

A mi-chemin...

...Entre Marvin Gaye et Indiana Jones.
Voilà mon mec idéal.

Ah ouais ?
Bah oui par-ce que bon, moi j'ai pas été élevée aux contes de fées.
Musique, musique, danse, danse, et des tonnes de films (d'aventure notamment).
Ça fait que moi je rêve d'un mec qui saurait danser (pas que, mélomane dans l'absolu et musicien accessoirement) ET partir à l'autre bout de la planète (avec moi, oeuf corse) pour tester son nouveau fouet.

Bon la musique on en parle pas, par-ce que tout le monde sait que la musique c'est ma vie.
Je ne peux pas faire sans.

Mais ce matin, en prenant un thé au soleil, j'ai repensé à tous ces aventuriers de ma jeunesse cinématographique (et littéraire aussi).
Charmants, drôles, cultivés, forts et bien entendu galants (et si d'aventure ils vous sautaient dans la jungle humide, ils prenaient soin de le faire amoureusement et de ne pas vous larguer 10 minutes après le coït ou encore de vous annoncer que finalement il y à une Madame Jones qui attend bien sagement à la baraque...) mais maintenant, à part Benjamin Gates, niveau aventuriers au cinéma : rien !

Alors bien sûr, je peux toujours me consoler avec des ersatz de héros tels : 300, les Frères Grimm, Gladiator (pas de cris s'il vous pait, ce film est génial, j'adore, j'adore) mais de grâce arrêtons les Robins des Bois, les Prince of Persia, La Momie et autres navets du même genre.

Où sont passés Indie, Alan Quatermain, Jack Colton (aka Michaël Douglas dans A la Poursuite du Diamant Vert) ?

Est-ce que tous ces films sont vraiment démodés et ringards ?
L'envie d'aventure n'existe t-elle plus ?
Plus personne ne rêve de partir à la découverte de la dernière tribu de coupeurs de têtes, de passer sur un pont suspendu avec à vos trousses une horde de pilleurs de tombes toltèques en rut, de pierres précieuses enfouies au fond d'une grotte maudite par un anaconda en plastique de 28 mètres (au moins bien installé dans la pénombre d'une salle le temps de 2h)?

Bah moi si.

Je n'ai rien contre les films "d'aventures" de maintenant mais moi, ça me fait pas rêver.
C'es trop énorme, c'est trop parfait (un peu comme les films de cul, trop parfait là aussi, alors que dans la vraie vie, on est pas autant maquillées pour tirer un coup avec des mecs nettement moins bien membrés, mais bon, c'est une autre histoire).

Je vais de ce pas (après un petit saut à la plage) me les télécharger et je suis sûre que je les regarderais du même oeil émerveillé et avec le même intérêt que lorsque j'avais une petite dizaine d'années.
I'm still a little girl sometimes & c'est tant mieux.

Marvin Gaye Lets Get It On

Saturday, September 04, 2010

Finalement...

...J'ai sauté une lettre.
J'ai commencé par Ajaccio, devait s'en suivre logiquement Bastia, mais comme tout le monde le sait, je n'ai aucune logique, si ce n'est la mienne.

Arrivée par hasard sur le C qui me convenait mieux, j'ai choisi Cargèse (comme vous êtes curieux, vous irez voir les détails pratiques sur Wiki).
J'ai un appart cool, au fond d'une allée bordée de fleurs, ma jungle.
Je n'ai pas encore abordé le sujet "work", car il faut bien que je prenne mes marques, que je me balade, que je souffle un peu (il est clair que depuis 2ans que je glande ici, je suis bien évidemment éreintée).
Honnêtement, je ne me fais pas de souci et je suis sûre que je vais bien trouver une activité pour occuper les longues journées d'hiver.

Le seul petit problème, c'est que c'est vachement touristique et que de 1000 âmes on passe à 15000 en un rien de temps et franchement, ça me fait moyen kiffer tout ces touristes habillés en "touristes".
Est-ce que comme moi, chaque année (plus particulièrement l'été), vous regardez ébahis tous ces gens déambuler soit à demi-nus, soit vêtus d'une manière telle qu'on dirait qu'il y à une marque de vêtements "Touriste" ?

Moi perso, quand je pars en voyage, je prends mes affaires de tous les jours.
Et je m'habille de la même manière.
Bon bien sûr je ne vais pas randonner en escarpins mais même quand je randonne, j'ai pas l'air d'une touriste.
Je ne sais pas comment ils se démerdent mais c'est d'un moche, d'un ridicule. Je ne comprends pas.
Quant à ceux qui se promènent l'air de rien, style un t-shirt court et hop un zlip et hop des sandalettes et le tour est joué, au supermarché, ou en ville, alors eux, j'ai juste envie de leur couper les couilles, ça me débecte.

Je n'ai qu'une hâte c'est qu'ils se barrent tous avec leurs fringues immondes, leurs gosses mal élevés, leur irrespect envers la nature et les cochons ou d'autres animaux (j'ai assisté de loin malheureusement, à une scène d'un autre monde au Lac de Creno, où une Josy hurlait morte de rire à un charmant cochon, RENTRE CHEZ TA MÈRE, et tentait de lui foutre un bout de bois dans le groin...Inutile de dire que je l'ai traité de tous les noms, et que je suis partie en espérant vivement qu'elle se fasse mordre, voire arracher quelques doigts).

J'en peux plus des embouteillages, de la pollution sur nos plages, des déchets partout dans la nature.
Bref, je ne supporte pas la saison estivale sur mon île.
Je sais bien que c'est le revers de la médaille.

Allez, je sais qu'il y'a quand même bon nombre de gens qui aiment la Corse et la respecte.

Pour finir, un petit son qui donne envie de partir en mer faire des bêtises...

Monday, August 09, 2010

BlaBlaBla...



...Une ribambelle d'imbéciles,
Imbuvables buveurs de bière blottis dans le bleu de mes nuits,
Zombies bedonnants repus par toutes ces ballerines imberbes,
Une belle abomination de plus,
Dans la bascule du best-seller, la beauté n'est pas subjective.

Je déteste ce jour.
J'ai envie de cracher à la gueule de n'importe qui.
De hurler au monde entier que je le hais.
Profondément.

Tuesday, August 03, 2010

When Things...


...Fall Apart.

Quand ça se barre en couille, mais que tout n'est pas complètement foutu.



Monday, August 02, 2010

J'aime...

...Les défauts.
Les imperfections.
Les cicatrices.
Les marques et les bleus.
Avoir les larmes aux yeux.
Me dire que c'est impossible.
Ceux qu'on délaisse.
La pluie quand on ne l'attend pas.
La plèbe.
Baisser les bras.
Lever la tête.
Me baigner nue et penser à toi.
A vous.
Errer la nuit dans les rues comme une chatte affamée.
Boire pour oublier.
Rester allongée des heures durant.
Regarder le plafond.
Avoir du chagrin et ne pas réussir a me consoler.
L'enfant que j'ai perdu.
Et l'enfant que j'étais.
Y croire encore.
Refuser.
Te désirer.
Me fuir.
Le carrelage froid.
Frémir.
Compter les hommes.
Puis les moutons.
Allumer une cigarette.
Et m'endormir.
Enfin.

C'est vrai...

...Il y à quelques temps, une personne bien avisée me disait qu'il était important de se coucher avant minuit afin de vraiment récupérer.

Mais Moi Je, Pushka 1ère, j'ai toujours été un oiseau de nuit.
Que ce soit chez moi en mode "je traine", ou dehors par monts et par vaux goûtant au sirop de la rue, j'ai toujours aimé me coucher tard, au grand désespoir de mes parents chéris.

Hier soir, j'ai voulu vérifier cette théorie (je sais, c'est palpitant...je fais des expériences vraiment incroyables depuis que j'ai arrêté la drogue et la fête et le sex).
Vu que je ne bosse pas, et même si je ne suis pas à un énième apéro on da beach, je ne me couche jamais bien tôt.
Écoutant ci, regardant cela, découpant tel magazine et ne collant pas puisque zéro inspiration, j'erre dans les limbes nocturnes tel Nosferatu au régime.

Bref, hier soir vers 22h36, je me dis : Hum hum théorie du before midnight ?
Ouais, bon 22h36 c'est un peut tôt tout de même, alors je commence a mater Home, et je me dis qu'avant minuit, j'éteins tout.
23h52 et Home pas fini, je me fais violence.

Je me couche, il ne fait pas trop chaud, aucun chanteur de salle de bain dans la Rue du Roi de Rome, Sasha vient se poser au-dessus de ma tête, je repense à toutes les horreurs dont on a parlé à la plage et rien par-ce que si j'y pense là, maintenant, je ne vais vraiment pas dormir...

Pouf, dodo.
Pouf, ce matin 08h00.

Alors je vous arrête tout de suite, car je vous vois hausser les épaules, et vous dire que c'est LOGIQUE et que c'est bien normal de se lever fraiche comme un gardon à 08h00 quand on se couche tôt et a contrario n'émerger qu'à 11h00, les yeux bouffis quand on traine jusqu'à 4dum' MAIS le but de la manœuvre est tout simplement de me convaincre que je peux me coucher relativement tôt et que je vais réussir a m'endormir et que je ne vais pas faire une rupture d'anévrisme durant mon sommeil.

BlogTherapy, ça marche, le tout c'est d'y croire.

Du coup ce matin, j'ai fini une toile, j'ai barbouillé en blanc & gris, j'ai écouté Léo Ferré et je sais pas comment, je suis tombé sur ça :


C'est bon, c'est dansant, c'est chaud, le morceau s'appelle Sun, ça fait des frissons partout.
Enfin, sur moi ça marche, en ce moment il m'en faut peu.

Friday, July 30, 2010

C'était pas...

...Gagné d'avance.

29 juillet. 20h30. Ajaccio. Le Casone.
C'est noir de monde.
Toute la ville s'est donné rendez-vous pour le concert de Mister Mystère aka Mathieu Chédid.
Super contente je suis.
Ça change des Benabar, Grégoire et autres Christophe Maé.

On se fraye un chemin vers le devant de la scène.
Ça commence direct, pas de première partie. Tant mieux.
Il arrive, pfiou pfiou chaleur dans mon corps (ok j'avoue je suis une adolescente pré-pubère face à M).
Il entame quelques morceaux de son dernier album.
Malchance, car apparemment très peu de monde dans l'assemblée ne connaissait les paroles, et à un concert, des gens qui ne chantent pas, ça fait comment dire..désordre.

Après 10 bonnes minutes de rien absolu entre le public et lui, il pète gentiment un câble en proposant une minute de silence...
J'ai les grosses bouboules.

Face à un public vraiment pas réceptif, ni festif, il continue l'animation Club Med en demandant à tout le monde de s'asseoir, car quitte a ne pas bouger (au moins les bras), autant se mettre le cul par terre.
Et ça marche (sauf moi et Jenny debout, qui hurlions, hystériques).
Notez tout de même que la majorité des gens n'ont pas compris la démarche du mec, et pensent que ça faisait partie du pestacle (ahem).

Et là, miracle, après cette petite interlude qui laissait présager un bide total, les gens se réveillent enfin !
C'est parti pour du show, de la danse, des gens qui chantent, qui crient, qui s'arrachent les habits (euh non ça c'est que moi), qui montent sur scène, bref, un CONCERT, un vrai.

La famille Chédid est on stage (Joseph à la guitare et Anna qui chante également), et putain, ils envoient du pâté.
Ainsi que tout le reste de la troupe. Musiciens, techniciens son, et lumière, tout, tout, tout c'est du putain de beau moment musical.

ATTENTION COUP DE GUEULE, PAS CONTENTS S'ABSTENIR :
Mesdames et messieurs qui vous bouchiez les oreilles pendant que je chantais et sifflais, vous qui ne bougiez même pas une once de votre petit corps, qui étiez là tels des spectateurs de Vivement Dimanche par une journée de descente, j'ai envie de dire : la musique, la fête, le partage, la bonne humeur, c'est bon pour la santé et pour le coeur, alors mettez vous-y rapidement car vous risquez de mourir avant l'heure.
Et puis, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et si vous n'êtes pas satisfaits, vous là, oui vous tous les pseudo intello ajacciens qui crachez sur tout et pour qui rien n'est assez bien, ayez des couilles et barrez-vous vivre dans un endroit où vous aurez de vrais moments culturels.

Tout est bien qui finit bien, les choses ont pris finalement la tournure initiale : kiffer tous ensemble.
Pour sa dernière date, je pense que Mr M repartira avec en souvenir des gens heureux, dansant et chaleureux et pas avec l'image de connards blasés, incapables de se lâcher le temps d'une soirée, d'éteindre leurs téléphones et de chanter au lieu de critiquer la tenue de la bassiste (vérité vraie, je l'ai entendu derrière moi pendant le concert).

Vive la musique, vive les artistes.

Thursday, July 22, 2010

Chassez le naturel...

...Il revient au galop. Et moi aussi.

Et oui de retour sur mon bon vieux Blogger car tout compte fait, Wordpress, bah non en fait, non.
Donc, entre novembre 2009 et mai 2010, il s'est passé : ça.

Sinon, entre mai et maintenant, et bien c'est pas la folle aventure de l'espace, soyons francs.

J'ai quand même la satisfaction d'être aller à Calvi dépenser l'argent que je n'ai pas et surtout revoir mes potes parisiens, dans un cadre enchanteur, danser les pieds dans l'eau et avoir des orgasmes auditifs à répétition (les rares moments où ça arrive, on en profite croyez moi).

L'été est enfin là, avec son lot de touristes, d'embouteillages, de méduses, de nuits moites, de moustiques mais aussi de belles journées et soirées plage/apéro/bbq, de teint hâlé, et de bonne humeur.

Cool. Mais bon (jamais contente cette Pushka)...
J'attends impatiemment la rentrée pour faire mes valises.
Ah ?
Oui.
Je pars.
Je vous aime, mais je pars.
Direction la Haute-Corse.
J'ai décidé de migrer vers Bastia.
Après 2 belles années ajacciennes, je pense qu'il est temps pour moi de faire le bilan, le constat : Je me fais un peu chier.
Je ne crache pas dans la soupe, loin de là.
Mais je crois que j'ai fais le tour de la question, professionnelle surtout et j'ai envie de voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

De voir par moi-même comment sont les bastiais, d'aller flâner vers le Cap, Erbalunga, Centuri et tous les petits coins avoisinant de cette chouette région.

Je pars à l'aventure, avec ma playmobil et mon chat, et c'est très bien.
Et c'est grisant.
Les "quelques" mauvaises langues du coin vous diront : LOL Bastia ! Euuuuh ça va, tu prends pas trop de risques...
Tu pourrais aller à Berlin, à Bali, à Bombay, à Baden Baden (je fais toutes les villes en B qui me plaisent tant que j'y suis).
Je pourrais en effet.
Mais non.

J'aime profondément la Corse et je n'ai pas envie de me limiter à Ajaccio.
Je préfère faire un petit tour du propriétaire pour voir où je me sens le mieux et ensuite poser enfin mes valises (et quand je dis enfin, tout est relatif, par-ce qu'on sait très bien que dans 5ans, je vais encore re-déménager) mais pour le moment, c'est ici que je suis bien.

Voilà pour le côté futur de ma vie, pour le présent : RAS (les peuples heureux n'ont pas d'histoires parait-il).
Boulot : Rien (mais c'est voulu)
Sex : Rien (mais c'est voulu)
Finances : Krach boursier de 1929 (c'est pas voulu mais c'est habituel)
Santé : Quand on est bronzé, tout va forcément bien.

Voilà, j'ai l'impression de faire du sur place depuis quelques mois, et c'était là aussi peut-être voulu, un peu facile de se laisser porter ainsi, d'attendre plus ou moins un signe, de voir ce qu'il se passe.
J'ai eu mon signe, venant de ce néant, et de multiples petites choses quotidiennes.
Je passe à autre chose.

Je vous laisse avec 2 différentes versions d'une chanson que j'aime beaucoup :