Tuesday, April 21, 2009

Pourquoi...

...Ça passe toujours aussi vite lorsqu'on est bien et heureux ?!
Inutile de préciser qu'inversement, c'est toujours long et chiant...

3 jours/2nuits (et accessoirement 7 mois).
Il ne m'en a pas fallu plus pour comprendre certaines choses.
Pas pour résoudre mon que vais-je devenir et où vais-je enfin trouver ma place mais des choses du cœur, des choses simples, de l'amour, et pour me rebooster la partie, t'es quelqu'un de bien.

Non pas qu'ici je sois quelqu'un de pas bien, mais j'ai l'impression de ne pas exister vraiment.
D'être une autre Michelle. Car ici, pas de Pushka.

Je n'ai absolument pas eu le temps de courir les magasins, de me baffrer de japonais rue Ste Anne, de maudire le métro, de marcher le nez en l'air, d'aller trainer dans les bars, enfin, bref un million de choses que Paris offre, mais tant pis.

J'ai envie de dire : Allez, jme barre, je reprends le bateau, je reviens à Panam.
Mais au fond de moi, je ne peux pas.
Pas encore.
Par-ce que quand même, je suis bien ici, et puis l'été arrive, ça sera une autre dimension.

Mais la décision me pends au nez et dans quelques mois, je serai obligée d'entamer un nouveau départ.

N'anticipons pas les problèmes...

En tout cas, merci à toutes celles et ceux que j'ai revu, embrassés, serrés dans mes bras, dansés, bu, rigolé, frémis, parlé...
Qui pendant ces 3 jours, ont fait revivre celle que je suis vraiment.
Merci et j'ai hâte de vous voir sur mon île.

Des cendres, sur le titre.

Friday, April 17, 2009

Voilà, voilà...

...H moins 8 avant décollage vers la ville lumière.

Paris.
7 mois d'absence.
J'ai l'impression d'avoir oublié, de n'avoir presque jamais vécu là-bas.
Mais au fond, bien au fond, je sais à quel point tu m'as manqué.
A quel point, je suis partie car il le fallait, plus que par-ce que je le voulait.

Et ce soir, tu m'accueille à nouveau.
J'ai un peu peur.
Comme un premier rendez-vous qu'on ne veut pas louper.

Par-ce que je suis partie pour trouver quelque chose, et qu'on va me poser des questions et que j'en sais rien.
Rien du tout.

Ce que je sais, c'est que je suis heureuse de retrouver toutes celles et ceux qui me connaissent, m'aiment, et qui m'ont terriblement manqué.
De marcher dans la ville, à nouveau, une grande ville.
Anonyme, pour celui qui veut perdre la tête ou être quelqu'un d'autre le temps d'un instant.

Can't wait to be with you my friends et de dire à Paris : Je t'aime.

Tuesday, April 14, 2009

C'est encore...

...Loin ?!

Phrase que j'ai dû répéter 46000 fois durant la marche du weekend dernier.

Depuis 3 semaines nous avions prévu d'aller camper dans une tour génoise vers Piana.
Initialement, le temps de marche pour arriver à la tour était de : 1h30.

Mais...

Arrivés sur le parking, je vois la tour au loin et je dis à T : Dis donc, elle semble un peu loin et vachement haute la tour, 1h30, t'es sûr ?
T : "En fait non, 1h30 c'est pour nous les montagnards entrainés et 1er mouflon d'or de la planète..."
Moi : "Ah" (j'avale ma salive pendant que j'en ai encore).
T : "Réellement, c'est plutôt 2h30/3h et pour arriver à la tour, y'a 300 mètres de dénivelé"
Moi : "Ah. Bon. Ok. Allez, c'est pas grave, on va se régaler" (j'ai envie de mourir, de pleurer et de laisser dans la voiture mon sac à dos qui doit peser au bas mot 5kilos)

Oukaïdi Oukaïda, nous voilà partis.

On marche, on marche, c'est joli, ça sent bon, je me sens partie d'un bon pas mais au bout d'à peine 15 minutes, j'ai déjà mal aux pieds car bien évidemment j'ai mis les mauvaises baskets.
Préférant les anciennes aux nouvelles sous prétexte que je suis mieux dedans (et que je les trouves plus jolies aussi, avouons le)...

On marche, on marche, c'est toujours très beau, la tour semble toujours aussi loin, ça sent toujours aussi bon, j'ai encore plus mal aux pieds et mon sac s'alourdi par je ne sais quel miracle (le manque d'entrainement dans le porté de sac à dos sûrement).

Tout le monde prend des photos sauf moi, je suis trop concentrée sur où mettre mes pieds et réguler ma respiration qui commence a ressembler à celle du petit train pour Calvi (et au fond de moi, je me dis putain, c'est beau ok, mais qu'est-ce que je fous là ?!).

On s'arrête à l'ancienne bergerie pour faire un break avant d'entamer "la vraie" montée.
On rigole, ahahah, on boit un coup, je pose le sac, mais même à vide, je suis estampillée bagpack à vie...

Allez, on y va, tralala, on grimpe, on grimpe.
Franchement, mais vraiment hein, PUTAIN : je ne sais même pas comment vous décrire la montée.
Des cailloux, des cailloux, le sac qui pèse une tonne, mes poumons Philip Morris, les pieds, quels pieds d'ailleurs ?
Bref, j'en ai bavé.
C'était long, dur, j'ai évidemment refusé qu'on me porte mon sac, par-ce que bon, j'ai des principes et je porte ma croix toute seule, c'est comme ça.

Bon, on arrive. ENFIN yiiihaaaaa !!!

J'ai envie d'embrasser la tour pire que le mur des lamentations tellement je suis heureuse d'être là, en vie (enfin, presque).

On s'organise, on prépare la tour, on est contents, on trouve le petit cahier des gens qui sont arrivés en vie jusque là et qui évidemment laissent un mot pour le prouver.
Arrive enfin l'heure de l'apéro sur le toit de la tour, c'est top.

Le soleil n'est pas au rendez-vous et on se croirait à Londres tellement le ciel est couvert, mais tout de même, c'est beau.
(notez que cet endroit est réputé pour son coucher de soleil et les jolies nuits étoilées lorsque le ciel est dégagé. Pas de chance ahahahah)

Tout allait bien, apéro, figatellu à la cheminée, vin qui coule à flot, myrte, bonne ambiance, musique, bref on est un peu les rois du monde dans notre tour.

Et puis d'un coup, l'un de nous ouvre la porte de la tour pour peut être prendre l'air ou aller faire pipi ou voir une mini étoile, bref je ne sais plus.

Et là, on entend : y'a du monde qui arrive.
Ahahahah, oui ok, c'est ça ! A 22h30, dans la nuit noire et obscure...

On se lève toutes et tous d'un bond pour voir ça.
Et en effet, au loin, un cortège de lampes torches.

Ca fuse, ça crie, ça rigole, tout le monde y va de son explication.
Des légionnaires, des tueurs fous, des bandits en fuite, des suédoises en rut, des vers luisant géants...

Rien de tout ça.
20 hongrois et hongroises en mode trekking de nuit en Corse.
Un charter.
Horrible.
Ils rentraient les uns après les autres, dans un flot incessant de sac à dos et de Kway.

Nous affalés devant la cheminée, bourrés, dansant, dubitatifs.

Après ça, inutile de dire que j'ai mis mon cerveau en mode off, que la nuit a été longue, chiante, que le mélange alcool + déception + pluie m'a rendu agressive envers quelqu'un que j'aime bien donc plombage d'ambiance.

Bref, fin de nuit digne des bronzés en bivouac.

Je vous passe les détails de la descente où j'aurai préférer me faire rapatrier par Europ'Assistance que de faire le chemin inverse.

Heureusement on a fini par une belle oursinade sur une jolie plage (toujours sans soleil), crevés mais contents et avec plein de choses a raconter à ceux qui n'ont pu se joindre à nous pour cette merveilleuse randonnée.

Je suis quand même fière de l'avoir fait et je n'ai qu'une envie recommencer.

Mais avant cela, je vais faire une halte par Paris pour 3 jours.
Car nous le savons tous, Pushka est plus douée pour le porté de sac à main, le déhanché sur le dancefloor et lever de coude que pour tout le reste !

Monday, April 06, 2009

Chantier...

...En (re)construction.
Je suis en phase transitoire, un pied ici, un pied là mais plus vraiment là-bas.

Je ne veux pas faire dans l'énigmatique mais je ne peux pas non plus, tout vous raconter de ce qui se passe en ce moment dans ma merveilleuse vie.

C'est un peu le bordel, mais ça, c'est pas nouveau.

Malgré moult efforts, ma ténacité, mon professionnalisme et ma gentillesse ne paient pas et ne paieront jamais au travail.
Je suis donc entrain de m'organiser autrement.
Ça devrait se terminer vite fait, bien fait.

J'ai plein d'envies en tête mais je laisse passer la saison qui s'annonce sympa et fructueuse et septembre me dira ce que je dois faire.
Je crois en ma bonne étoile.

Voilà life goes on, une page est entrain de se tourner, je vais pour la enième fois me retrouver face à une autre, blanche, vierge et recommencer, mais bon, i'm used to...

Allez, le soleil brille, les oiseaux chantent et Paris : Jimouinonze !