Saturday, September 19, 2009

Bonne Année...

...Shana Tova, Happy New Year et cætera, et cætera.

Et oui, chez nous autres juifs, ça se situe souvent à cette période.
Ainsi que Kippour, Hanouka (Noël) et tout un tas d'autres festivités.

Pour info, nous sommes en 5770.
Inutile donc de préciser qu'on a un train (si j'ose dire) d'avance.

C'est le moment pour se souhaiter comme il se doit à chaque nouvelle année, tout plein de bonnes choses, genre : Amour, Gloire & Beauté.

Je ne suis pas pratiquante, et pas vraiment croyante (enfin si, mais comme je l'ai déjà dit, en des choses autres que les dieux et pratiques conventionnelles de nos religions monothéistes).
Mais.
J'ai une identité juive assez développé qui me fait aimer les traditions, sans bien sûr tomber dans le chiant et le convenu.

Tout ça pour dire que je regrette un peu le temps où je passais quelques shabbat chez des amis, Pessah' (Pâques) célébré à la manière des Lellouche (càd à l'arrache mais de bon coeur et avec de bonnes barres de rire), allumer les bougies de Hanouka, bref tout un tas de petites choses que je faisais avant et plus depuis un certain temps.

Mais bon, seule, toute ça n'a plus la même saveur...

Pour vous parler également d'un livre que je viens de finir et qui s'intitule :
La Lamentation du Prépuce de Shalom Auslander.
Ce livre nous raconte comment Shalom devenu un quadra bientôt papa, a été traumatisé par une éducation (juive, si j'ai besoin de préciser) ultra-religieuse et surtout à quel point il est obsédé par la mort, le cul, sa mère & autres sujets récurents dans l'obssesion juive, et passe le plus clair de son temps a insulter Dieu.

C'est caustique, décapant, ironique, plein de réalisme.
Donc, j'ai aimé.

A tous, juifs et pas juifs, je vous souhaite de tout coeur une douce et heureuse année, qu'elle puisse vous apporter la santé, l'amour et tout le reste (forcément, pas la peste bubonique, ni le choléra) et que si il reste un peu de paix & d'espoir, qu'il en tombe sur ce monde qui part drôlement en cacahouète.

Sur le titre, mon humeur du jour : Cap Verdienne

Tuesday, September 15, 2009

Chéri...

...Pas ce soir.
J'ai la migraine, pas envie, pas le temps.

Préparez-vous Mesdames et Mesdemoiselles à bientôt ne plus pouvoir faire le coup de la panne à vos chers et tendres.

Les hommes ont depuis une 10aine d'années maintenant, le Viagra pour remédier à leurs petits problèmes de demie-molle.

Arrive enfin, sur le (juteux) marché pharmaceutique, un patch nommé Intrinsa, censé augmenter le taux de testostérone et faire en sorte que pif paf pouf, on ai envie de baiser à la demande (un peu comme les films).

Hier, VOD. Aujourd'hui, SOD (comprenne qui peut).

Le merveilleux site Doctissimo (que je soupconne d'être en cheville avec cette belle industrie) nous explique que ce patch est destiné aux femmes qui ont subi une ovariectomie bilatérale et une hystérectomie (ménopause induite chirurgicalement) et qui, par conséquent ne produisent plus de testostérone.

Alors, je ne sais pas trop quoi penser...
Pour ma part, je me marre car je n'appartient pas à cette catégorie de femme pour qui le sex est accessoire, et il me faudrait plutôt un patch "calmons la bête".

On a toutes des hauts & des bas dans ce domaine, et il faut les accepter, mais si ça peut vraiment aider toutes ces pauvres femmes privées de bonheur, de kiff, de rigolade et tout simplement de jouissance, je dis banco.

Le hic, c'est que comme avec toutes les choses sur ordonnance, il est facile d'aller chez le docteur pleurnicher un peu et d'arriver à ses fins.

Sans rentrer dans le débat féministe, je me demande si ce truc ne va pas transformer certaines femmes en machine a sex.
Les hommes ne s'en plaindront pas certes, mais le désir féminin est une chose relativement complèxe et je ne pense pas qu'il faille (sauf cas extrême) tenter de le modifier.
Enfin, pas avec des patchs.

Chez nous, c'est dans la tête, alors rien ne vaut une bonne discussion, des préliminaires, de la confiance, un bon resto, du champagne, un petit cadeau surprise et le tour est joué (et on ne fait pas la grimace).

12 Songs of Desire.
Voilà ce que je vous conseille.
Le dernier album de Eels, oui je me repète mais c'est une putain d'ode à l'amour, et moi il me donne envie de sauter partout et surtout au cou de quelqu'un en particulier.

Feel the desire, sur le titre.

Monday, September 14, 2009

Moi et...

...Le dessin vectoriel.
Oui.
Vectoriel.
Les courbes de Béziers.
Illustrator quoi.

Aujourd'hui, nous avons commencé a étudier ce merveilleux logiciel qui sert a...
Faire des courbes, dessiner, être metteur en page/infographiste.
Je suis sûre qu'une fois qu'on maitrise, c'est formidable.
Un peu comme Exel (non, en fait Exel à côté, c'est du pipi de chat).

Sauf qu'au bout de 4 coupures de courant + 1 inondation dans la classe (dues à la pluie qui va enfin nous permettre d'aller cueillir des cèpes) et 1 vache a dessiner avec Illustrator, j'ai cru que j'allais commettre un meurtre.

J'ai gentiment prié le meussieur de me ré-expliquer car j'ai commencé a avoir les courbes en travers de la gorge et la vache folle...

Il revient, fait clic clic clic, tu vois comme ça, c'est trop facile, point d'ancrage, tu étires la ligne grâce aux poignées et ça te fais une souperbe courbe.
Han, han, ok.

Inutile de dire que ma vache ressemblait plus à du Picasso qui aurait mélangé acides et mescaline qu'à du vectoriel, mais je garde espoir.
Rome ne s'est pas faite en un jour, et moi j'ai 5mois pour apprendre a dessiner une vache...

Aujourd'hui fût donc une journée semie merdique car je déteste ne pas réussir du 1er coup ce que je fais, je déteste attendre (et depuis le début de la formation on attend pour tout, tout le temps), je déteste la mauvaise organisation, je déteste les bouchons, bref heureusement qu'il est là pour mettre un peu de soleil dans ma vie.

Il, c'est Eels, sur le titre.

Thursday, September 10, 2009

Ou pourquoi...

...Je ne regarde pas la tévé.
Sauf quand j'ai un programme bien précis en tête.
Encore faut-il que je me tienne au courant de ce qu'il va y avoir à la télé (c'est à dire jamais).

Il y a quelques jours, malencontreusement, je suis tombée sur le JT du soir de TF1.
Ahem. Comment vous dire (c'est sans compter que juste avant, y'a eu la Roue de la Fortune et que j'avais oublié à quel point les candidats recrutés par TFouin ouin sont particulièrement décérébrés. Je me passerai de commentaires quant aux animateurs).

J'ai eu envie de casser le poste, mais comme j'étais pas chez moi, j'ai pas osé.

Je le sais que c'est la pire merde de la création cette chaine pourrie je le sais, mais bon, je me suis dit, écoute vaguement ce qu'ils racontent en sirotant ce doux Muscat pétillant...
J'ai attrapé une otite en moins de 5minutes.
Et la migraine aussi, la gerbe, la grippe H1N1, j'ai vu des gens pleurer, un dictateur à qui Hollywood déroule le tapis rouge, des femmes rouées de coups car elles osent porter un jean, des enfants en décomposition sur des balcons, bref, l'éclate totale.

Loin de moi l'idée de fermer les yeux sur la misère du monde et la connerie humaine.
Ce que je ne supporte pas, c'est la façon dont c'est fait.
La manipulation, la désinformation, le bourrage de crâne.
Pour ceux qui me suivent, je sais, je me répète again & again, mais putain, le journalisme ne se doit-il pas d'être objectif ?

Pourquoi faut-il qu'ils nous pondent des sujets catastrophes, les uns après les autres ?
(c'est fait exprès, je sais, merci)

Je ne dis pas qu'il faut faire un journal en mode Petite Maison dans la Prairie, mais on pourrait accessoirement parler des gens qui vont bien, qui s'aident entre eux, des belles choses dont la planète regorge (enfin, plus pour longtemps), d'artistes a découvrir...
C'est pas les sujets intéressants et positifs qui manquent.

Bon, cela dit, TF1 n'est pas une bonne référence car c'est une chaine d'enculés, de bouseux, de gens bêtes et qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Par-ce que pour pondre autant de merdes (séries, reality show, jeux à la con, désinformation et consors) faut pas s'étonner d'un tel niveau de chiasse intellectuelle.

Désolée si dans mes lecteurs certains d'entre vous regardent cette chaine.
Désolée pour vous, car vraiment il y a mieux a faire et il y a surtout d'autres façons de se tenir informé, de se divertir, de se cultiver.

Je suis pour le plastiquage de TF1.
Je suis pour renvoyer Nonce Paolini faire le gratte papier chez Bouygues ou EDF (quelle honte, dire que ce type est corse).
Je suis pour qu'on supprime toutes les touches "1" des télécommandes.
Je suis pour qu'on arrête les Confession Intimes, les Iles de la Tentation, Les Secret Story, les Star Academy, les Tournez Manège (et oui attendez, ça va reprendre...), si vous en voulez plus c'est .

Je m'énerve toute seule, je le sais bien, car évidemment, ça plait.
Sinon ils auraient déjà mis la clé sous la porte.
Cette critique ne regarde que moi, mais quand même, ça me fait mal au coeur.

Je pourrai également vous dire que la pub à la radio, me rend hystérique (notamment celles pour Marché U avec Daniel Prévost et ses blagues de merde. Et comme si ça suffisait pas, Leader Price surenchérit avec Coffe).
Mais je garde ça pour plus tard.

Sinon l'école ça va très bien, j'ai juste hâte qu'on passe à des choses que je ne maitrise pas car là, je me fais un peu chier.
Disons je suis déjà au courant de ce qu'il raconte donc je stagne légèrement...

Patience et longueur de temps, font plus que force et que rage, I know.

Deezer étant en maintenance, je vous laisse regarder ce chouette clip : ici

Wednesday, September 09, 2009

J'sais pas...

...C'que j'ai.

Tout va bien et en même temps, tout va mal.
Enfin, pas tout mais je sais pas, j'ai une boule au ventre et au cœur et je me sens super énervée (non, non ce n'est pas mes règles et la pleine lune est passée).
J'ai envie de pleurer.
Ça sort pas.
J'ai envie de trouver un prétexte pour m'énerver après quelqu'un.
Ça vient pas.

Je me sens vide et triste.
Comme un mauvais pressentiment.
Comme si j'étais entrain de perdre quelque chose.

Je n'écris pas pour me faire plaindre, ni pour trouver un quelconque réconfort.

Je me suis dit y'a 5 minutes, bon, je tourne en rond, je risque de dire des conneries si je décide d'entreprendre une discussion avec quelqu'un (que j'apprécie tant qu'a faire), je sais pas trop ce qu'il m'arrive, je vais blogger peut-être que je vais trouver la solution.

Je fais un peu de respiration, je bois un verre d'eau, je pense à toutes les bonnes choses qui me sont arrivées récemment, je vais faire pipi, je fume une clope (et oui, aux oubliettes les bonnes résolutions), je pense à des trucs tristes histoire de pleurer un bon coup, j'écoute de la musique encore plus triste, rien a faire.
Rien.

Je me dis que j'ai pris trop de recul...

Tout ça pour dire que franchement, moi, j'aime bien pleurer.
Du moins quand je suis trop oversubmergée par mes émotions (et là, j'en ai un paquet dans l'estomac).
Avant c'était trop et maintenant, c'est plus assez.

Voilà, voilà...

Je crois que c'est juste que j'ai pas envie de perdre les gens que j'aime. Jamais.
Et je crois que j'ai peur aussi.
C'est nul.

Titre, musique.

Monday, September 07, 2009

IMEP...

...Comme c'est joli (en fait je trouve ça horrible mais bon...), qu'est ce que c'est ?!

Ce n'est pas le nom d'une nouvelle momie fraichement découverte, ni d'un centre d'essais nucléaires en Micronésie.
Ça veut dire en abrégé : Infographiste Metteur En Page.

Mon nouveau futur métier que je vais apprendre pendant 6 mois.

Ce matin, réveil à 07h00, bbbrrr ça fait bizarre, mais bon, j'ai eu ma dose de glande et je suis toute excitée à l'idée de retourner m'asseoir sur les bancs de "l'école".
Et puis de rencontrer de nouvelles têtes, d'étudier un truc que tu as choisi et qui accessoirement t'apprends un métier plutôt sympa (même si dès le début, ils annoncent la couleur : y'a pas de boulot là-dedans ici. Mouais mouais moi je pense pas, mais si tu veux Madame la Directrice).

Evidemment, 1er jour oblige, on a pas fait grand chose d'autre que de l'administratif mais dès demain se profile à l'horizon le début d'une formation intéressante et ça me rempli de joie.
(et aussi le formateur a dit qu'on allait faire LE traditionnel tour de table, où chacun se présente, raconte qui il est, et ça, ça j'adore ! Je sais en général de suite, avec qui je vais aller fumer des clopes, ou pas).
En plus, j'ai retrouvé une fille avec qui je faisais de la peinture, elle est super cool donc je me sens moins seule.

Du coup, pour fêter ça, en sortant je suis allée faire du shopping, des robes, des bottes, des leggings, un sac, et puis bien sûr quelques fournitures, ça peut servir.

J'ai reçu mon colis Made in India et ppffiioouuu, ça déboite, surtout les noix de cajou au piment, j'ai failli perdre une amygdale, et le pendentif aussi et le tchai, bref, merci ma copine chérie et pour la retraite en ashram, je suis partante tu le sais !

En gros, je suis la fille la plus heureuse du monde depuis 1mois et demi, et putain, ça fait du bien.

Seule ombre au tableau (il faut toujours un truc de merde pour faire la balance), j'ai appris quelque chose qui m'a fait beaucoup de peine et peur, truc auquel je ne peux rien faire, à part prier fort, envoyer plein de good vibes d'amour et croire en la médecine.
Je suis de tout coeur avec toi et je t'aime et je sais que tu es forte et pleine de ressource alors, fuck off la maladie.

Ah oui, et puis un lien vers un blog qu'il est vachement pas mal et pertinent, ils sont 4, ils sont caustiques et marrants, c'est la gêne, et c'est ici.

As usual sur le titre, une petite musique qui fait du bien.

Tuesday, September 01, 2009

Je suis...

...Atteinte d'un mal bizarre.

Normalement, quand on est loin, et qu'on a lâchement abandonné ses amis, sa famille et d'une manière générale les gens qu'on aime sur le banc du métro pour aller couler des jours meilleurs au bord de la mer, on est censé les appeler plus ou moins souvent pour savoir comment ils vont, pour donner de ses nouvelles, pour dire des conneries, pour râler contre les impôts, se raconter des blagues, dire du mal des gens qu'on aime pas, leur dire qu'ils nous manquent...

Normalement.
Mais moi, j'ai un problème (encore un...), j'aime pas le téléphone.
Ça me fait perdre tout mes moyens, mon français et mon latin.

J'ai envie au fond, mais dès que je m'apprête a composer un n°, j'ai la terrible impression que je vais passer un examen, j'ai la gorge sèche, je ne sais plus ce que je voulais dire et je pense que je vais mal tomber et déranger les gens et que de toute façon, tout le monde lit ma vie ici, alors vous savez que je vais bien/mal/pète la forme/suis amoureuse/en colère et autre.

Et si par malheur vous avez la chance de m'avoir en ligne, vous remarquerez que je bafouille, qu'il y a des blancs, que je ne sais pas quoi dire et que je sors des banalités dignes d'un Voici de 1998.

Épargnons nous donc cela.

Mais c'est surtout que ma préférence va vers l'écriture, vous l'aurez compris.
Serai-je une sombre égoïste qui vous force a tapoter sur votre clavier pour faire de jolies phrases avec des mots qui s'entrechoquent, se suivent et sonnent tout aussi bien que des paroles ?

Pourtant j'aime bien papoter, discuter, débattre, m'engueuler.
Mais en vrai, face 2 face.

Tout ça pour dire, que je me sens obligée de faire un post pour vous demander de ne pas m'en vouloir, c'est pas de ma faute (ben voyons) !
Et pour ma défense, je dirai même que ça remonte à avant Ajaccio.

Alors qui que vous soyez (oui, oui même ceux que je connais pas et qui me lise, car aujourd'hui je suis amour et gentillesse), je pense à vous, je ne vous oublie pas, et par le biais de l'écriture je contribue a sauver vos vies de la nocivité des téléphones portables et surtout je préserve le français écrit, et me bat contre cet affreux langage sms/msn.

Un groupe que je hais profondément (surtout après avoir vu/entendu cette daube en live, hein Julie ?!) sur le titre, mais c'est de circonstance.

Mais comme je suis gentille, je vous laisse cliquer pour écouter mes new-yorkais préférés.

Il y a...

...Un an jour pour jour, j'arrivais à Ajaccio.

Un an.
C'est fou.
J'ai l'impression que c'était hier.
Je me souviens encore de cette merveilleuse Good Bye Party à laquelle j'ai eu droit.
Je me souviens du lever de soleil lorsque le bateau est entré dans le port.
Je me souviens de cette sensation d'être bizarrement chez moi sans vraiment connaitre.
Des hauts et des bas qui ont ponctués ces 12 derniers mois.
Des gens qui m'ont aidés et de ceux qui m'ont blessés.
Du bonheur d'avoir mon studio, mes repères, mes habitudes.
De la peur de ne pas réussir, de ne pas savoir où je vais, de n'être pas sûre d'avoir ma place ici (encore maintenant)...

Un an.
Je m'étais dit en arrivant l'année dernière : "Bon, en septembre prochain, j'aurai un peu de recul, je verrai si je reste ou si je pars. Je serai fixée."

Je vais peut-être me laisser un an de plus.

C'est fou comme parfois on pense faire certaines choses dans certaines situations et puis le moment venu, le plan ne se déroule pas du tout comme on l'avait prévu.

C'est beau et flippant à la fois.
C'est ça la vie en fait, je crois.

Je serai bien incapable de dire si je vais passer ma vie ici, mais en tout cas je serai surtout incapable de faire mes valises, et de faire le chemin inverse.
Rentrer à Paris.
Quelle drôle d'idée !

Ne voyez pas là la fille trop fière pour dire : "Oh merde, jme suis plantée, je rentre".
Car il était question en avril dernier (bonheur de vous revoir, alcool et autre) que peut-être je revienne.
Mais non, non.
Vraiment.
J'ai pas peur de l'échec.
Ni de reconstruire.
Donc pas de fierté mal placée.

C'est simplement, que je suis bien moi, ici.
Même si j'ai pas un milliard de potes, même si la plupart des nanas sont proutprout, même si vous me manquez, même si parfois je donnerai cher pour retrouver ma vie d'avant, même si j'ai pas de lave-linge, je suis heureuse.

Je suis moi.
J'ai rarement été autre chose me direz-vous, mais là, je suis moi, vraiment.
Heureuse, épanouie, comblée (presque).

Voilà, c'est mon premier anniversaire de quelque chose ici, une petite pierre à l'édifice de ma vie en épisodes.
Et ça me fait plaisir.

Une année pleine d'amour et de petits chagrins aussi, sur le titre.