Tuesday, March 31, 2009

C'est bon comme...

...la saga de l'été.

Quoi donc ?
Mon blog pardi !

Sans vouloir faire genre : Ouh la la j'ai les chevilles qui gonflent, je dois admettre que lorsque je ne poste pas pendant quelques temps, mes lecteurs les plus assidus m'envoient des messages de réclamation.
Genre : Bon alors, c'est quand la suite ?
Ou : Oh putain je suis accro, pire que quand j'attends le prochaine épisode de Grey's Anatomy.

Devant tant d'engouement, je reste perplexe car quand même, je dis beaucoup de conneries.
Ma vie est follement trépidante c'est vrai, mais à ce point, j'en suis toute retournée...

Alors, merci pour votre soutien.

N'étant pas très douée pour raconter autre chose que mon quotidien, je dois admettre que ces temps-ci, ahem, à l'ouest rien de nouveau.

Il y a bien ce pigeon qui a décidé de squatter la cage d'escalier, mais uniquement le soir, et plus particulièrement aux heures où je rentre.
La première fois que je l'ai vu, j'ai hurlé, j'avoue.

Il faisait un peu sombre (la lumière de la cage d'escalier ne fonctionne que d'une certaine façon et depuis que je suis chez moi, j'ai toujours pas compris how this shit works...), je monte les premières marches et là : Hiiiiiiiiiiiiiii, un énorme truc inerte.

Un chat mort, un rat, un dealer de coppa, un sac poubelle.
Non, un(e) pigeon.
Mais énorme hein, pas genre la tourterelle broubroubrou (roucoulement de la tourterelle en période d'amour), LE PIGEON dopé à je ne sais quoi.

J'avais les bras encombrés de mon sac weekend Longchamp (on est parisienne ou on ne l'est pas...) et de toiles et de plein d'autres trucs.
Je bloque, je crie, je bloque.

Je saute presque d'un coup en marche arrière les 10 marches qui nous séparent.
La peur, ça vous fait faire des trucs dingue, c'est fou.

Je reste devant le hall, j'attends, je fais des rourourou (bruit du pigeon en colère), je jette des petits caillous, je lui dit de partir, je regarde si quelqu'un passe dans les parages pour appeler au secours.
Rien à faire.
Il me regarde des ses yeux tristes/bêtes, et ne bouge pas.

10 bonnes minutes s'écoulent...
Je me dis que merde quand même, c'est qu'un oiseau et que j'ai un peu envie de rentrer chez moi.

Re-belote, je m'avance, je monte les marches, il bouge (oh mon dieu, je vais m'évanouir).
Je lui demande de ne surtout pas s'envoler au moment où je vais passer devant lui, que je l'aime beauuuuucoup, qu'il a l'air très gentil et que je l'inviterai bien à la maison mais que là, vraiment, j'ai pas le temps.

Blocage de respiration, de sac, de toiles et de tout, je me colle aux escalier et j'avance d'une traite.
PAF ! Il saute d'une marche.
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii au secouuuuuuuuuuuurs...

Tant pis, je fonce.

Arrivée saine et sauve, je me dis que tout de même, je suis conne.
Mais bon, la peur c'est comme ça.

Au matin, plus de pigeon mais des crottes partout.

Hier soir, je rentre, re-chargée (j'insiste sur le fait qu'être chargée dans mes escaliers c'est un peu délicat, car mes escalier ressemblent à ça) et là qui je vois : Pigeon.
Putain, la blague.

Un peu moins effrayée que la veille, rentrer chez moi ne m'a pris que 10 minutes au lieu de 20.

Et ce matin, no more pigeon mais de plus en plus de crottes.

Ce soir, je me demande si il sera là ou pas, peut-être qu'il aura fait venir des potes ou qu'elle aura accouchée.

Je vais quand même appeler la proprio pour lui dire que c'est crade et que j'aimerai bien savoir faire fonctionner la lumière par-ce que bon c'est pas pratique de monter 3 étages à 4 pattes, dans le noir, quand vous êtes un peu ivre...

Sinon, ce matin : joie & bonheur, j'ai réussi a ouvrir mon bouchon d'essence en 5 secondes.
Tout arrive...

(J'aime pas la pluie, sur le titre)

Thursday, March 26, 2009

De l'intérêt...

...De la poignée de main.
Oui, je pense qu'on devrait serrer la main aux gens plus souvent.
Et surtout, à meun humble avis, ça peut vous éviter le pire.

Déjà, moi la bise, j'aime pas trop quand je connais pas mon interlocuteur.
Et quand je connais, j'aime bien n'en faire qu'une.
Une vraie, avec un smack sur la joue qui fait du bruit.
Ensuite, tu sais jamais si c'est 2, 3 ou 4 et par quel côté commencer (pour ceux qui ne voyagent pas : en fonction de là où vous êtes en France, on ne se fait pas la bise de la même façon...de rien.)

Donc, la poignée de main...
Ça vous pose un mec. De suite.
Ce matin, je fumais tranquillement une clope au soleil (en passant, ça va un peu mieux à l'annexe de Castelluccio. Genre je fais référence à des trucs que vous connaissez pas...C'est l'asile d'Ajaccio, voilà, vous savez tout).

La porte s'ouvre et un collègue vient aussi fumer une clope.
Il est accompagné de Jean-Yves (que je ne connais pas le moins du monde).
Collègue me présente JY (dont je n'ai strictement rien a foutre, mais bon).
"Bonjour !" dis-je gaiement (et hypocritement c'est vrai, car j'ai plutôt envie de dire : "barrez vous, je lézarde").

Et là, JY me tend sa main.
(je repense au mec qui est passé au bureau hier soir, putain c'est pas juste, je lui aurai volontiers serré la main à lui...Mais manque de pot j'étais au téléphone et occupée a raccrocher ma mâchoire pour ne pas avoir l'air trop affamée...)

Comme ma mère m'a bien élevé quand même, je tends ma petite main à JY.
Et là, c'est le drame.
Je sais que j'ai une poignée de main ferme et dynamique et j'y vais toujours franchement (comme dans la vie).
Donc : "Enchantée Jean-Yves !" (serrage de main)

Et qu'est-ce que je reçois ?
Une moitié de phalanges molles et moites.

J'ai écrasé ma clope et je suis partie vite fait en pensant que cette demie-molle me permettrait de comparer poignée de main et partie de jambes en l'air.

Vous l'aurez toutes & tous compris, je pense que nous sommes au lit, ce que nous sommes dans la vie et le premier contact, le serrage de main et bien c'est DE-CI-SIF !!!

Donc, la prochaine fois que vous voulez emballer un mec/une fille, serrez-lui la main (en plus du roulage de pelle hein, ne soyons pas trop catégorique), je suis sûre que ça vous donnera une idée de là où vous mettrez les pieds...(c'est très anatomique aujourd'hui ici).

PS : Si le jeune homme d'hier soir pouvait repasser afin qu'on se serre la main, ça me ferait extrêmement plaisir...

(Lenny, les mains vides, sur le titre)

Tuesday, March 24, 2009

Sans clou...

...Ni vice.
Ok c'est nul, mais Pushka (je me Alain Delonise et alors ?!) est plus dans le vice que dans les visses...

Pour preuve, je suis incapable de me servir d'une perceuse.
Donc, la dernière fois (hier), je pars à la recherche de la fameuse colle "sans clou, ni visse".

Et comme j'ai beaucoup de chance, j'ai trouvé un très grand carton plume, de la peinture rose fluo, des feuilles de papier de soie trop jolies, des pinceaux plat mais bien évidemment, pas la colle "sans clou, ni visse".

J'ai donc cette merveilleuse étagère en pin qui est orpheline depuis bientôt 2 mois car impossible de trouver cette putain de colle dans les magasins ici...
Je vous vois venir...Super Glue 3.
NON, je dis non.
Je veux la "SANS CLOU, NI VISSE" et c'est tout.

Je garde espoir.

J'ai pas beaucoup écrit car d'une : rien de transcendant, pas de nuit au poste, pas encore de meurtre au travail (aujourd'hui on m'a dit de manière sibylline que je n'étais pas vraiment appréciée mais que je ne travaillais pas trop mal alors bon voilà hein, et que Mme la Chef et Mme son assistantemeilleureamie devrait faire des efforts pour me faire rentrer dans le cercle de "confiance"...mon dieu, mon dieu mais passons), j'ai toujours pas de lave-linge et je me demande si je dois investir, la passion ravage plein de gens mais pas moi, le printemps a été fêté dignement, bon la vie va, quoi.

Et de deux, car je colle.
Frénétiquement depuis 1 semaine, je découpe tout ce que je trouve et je fais des collages.
Ca me prend un peu de temps, ça m'occupe l'esprit et j'essaye de trouver un moyen de laisser parler les petites choses en moi qui ne savent pas toujours comment sortir.

Paris dans 3 semaines, youhou, ça va faire du bien.

Demain soir, piscine, pour de vrai (j'ai refusé la semaine dernière car je me trouvais tellement bien coiffée que j'ai préféré aller boire que de mettre ma tête sous l'eau...oui je sais, mais chut), la nouvelle, par ce que bon, Pascal Rossini, il a pris la grosse tête, alors nous on va dans les quartiers moins chics, les gens sont plus propres, c'est bien connu.

Ah c'est beau la vie, je colle, je nage (presque), j'écris, je bois, je chante sous ma douche, je me pose des questions débiles et ça me rend vachement moins angoissée, j'ai bu un premier verre dimanche dernier au soleil Chez Gérard (une paillote), je fais des pic nic dans des clairières, je mange des oursins face à la mer, le fromage est une merveille, je rencontre des chouettes gens, bref, je suis bien !!!

La seule ombre au tableau, je suis entrain de la gommer, et de tout mettre en oeuvre pour que lumière soit faite et passer a autre chose.

(sans clou, ni visse, écorchés vifs, sur le titre)

Friday, March 20, 2009

Temptation...

...Non, non, pas le très bon groupe.

La tentation, la vraie.
Le serpent.

Comment résister.
Doit-on résister d'ailleurs ?

N'étant plus en couple depuis quelques années, c'est une notion qui me semble un peu abstraite.
Mais pour l'avoir été quand même, un peu, à l'époque je ne savais pas trop quoi penser.
Par-ce que quand j'aime, j'aime et que si je suis satisfaite sexuellement, je n'éprouve pas le besoin d'aller voir ailleurs.
Disons que je suis fidèle de nature, mais je ne suis pas à l'abri de succomber à la tentation, après des années de vie/sex/petits dèj/courses chez carrefour communes.

D'autres, sont infidèles par défaut.
C'est comme ça, on est pas tous programmé de la même façon.
Et tant mieux.

Mais, je pense (oui, le vendredi à H-1 du weekend, je pense encore...) qu'un coup de canif dans le contrat, n'est pas si terrible que ça.
Par-ce que parfois, on est faible, on a besoin de se rassurer, on a trop bu, c'est l'été, on a le corps (pour ne pas dire un autre mot qui commence par "c") qui parle avant le cœur et que ça nous fait commettre des écarts de conduite.

Alors, je ne dit pas que je suis pour le libertinage (je connais des gens pour qui c'est un mode de vie et qui s'aiment comme ça. Moi, je dis non et je sais de quoi je parle).

Je suis pour l'acceptation de la faiblesse.
Pour le pardon aussi.
Hommes comme femmes, ça peut nous arriver à tous.

Après, faut-il en parler, avouer ?
Si c'est juste un coup d'un soir, je dirai non.
Si c'est à cause d'un mal être qui s'installe, là, oui.
Il faut avoir le courage de dire : Chéri, faut qu'on parle...(horrible, cette phrase, horrible).

La fidélité à toute épreuve, les sentiments pour la vie, j'ai du mal a y croire.
Déjà le mariage, ça me fait doucement marrer, donc bon.
Genre en gage d'amour, on a vu mieux.
Jolie fête, réduction d'impôts, constitution d'une ménagère en argent dont tu ne te serviras jamais et voyage de noces sur une île quelconque. Voilà, c'est tout (à mes yeux).

Je ne sais pas quoi penser.
Et dieu sait comme j'ai envie de le trouver mon "soulmate", mais après comment développer, comment faire durer le plaisir, la magie, éloigner le quotidien, ne pas perdre sa liberté, le laisser respirer, accepter ses amis, qu'il accepte les miens, la belle-famille, les fêtes juives, acheter un appart', des meubles, être 2 mais préserver son 1.

En fait, ça me fait peur.
Très peur.
Je suis pas prête.
Je me persuade que si, mais non.
C'est bien, je crois que je viens de régler un problème là.
(Sur le titre, The Temptations, Ball of Confusion, ça parle tout seul)

Thursday, March 19, 2009

A l'époque...

...On ne savait pas trop comment les prendre.

Envie de rire ou de pleurer, étonnement, incompréhension, questionnement sur le pourquoi du comment du fond du truc...
Si petits, et déjà confrontés à des messages & et des images un peu hors normes.

Mais qu'est-ce qu'elle raconte cette pauvre Pushka ?

Hier soir, on cherchait un endroit ouvert dans Ajaccio (le 18 mars, c'est Hanouka ici. Y'a des bougies à toutes les fenêtres !! Non sérieux, c'est la Madonnucia, ou un truc dans le genre. Et c'est un peu férié et fermé partout.) pour boire quelques verres.
Après avoir fait le tour de tous les rades, nous avons atterri dans le bar où on atterri toujours, chez Paul'An, trop bien, je l'adore moi ce bar.

Au début on ne se parlait pas trop, un peu dans les vapes et déçus que ce soit si calme (bonne idée de sortir un lendemain de St Patrick...).
Et puis d'un coup, après 2 coca-light (pas moi hein...), on arrive sur : Téléchat.
Et là on es tous d'accord : c'était trippant, flippant même.
Complètement déjanté, et Roland Topor a largement contribué à cette génération un peu "décalée"...
Bon moi, j'ai toujours une passion pour le Gluon et Léguman.
S'en suit une imitation du téléphone qui semblait souffrir par A, et du singe annoncant la pub par T !
Formidable, j'ai beaucoup ri.

Un petit back in the days ici :
http://www.youtube.com/watch?v=0nzucXIML3o

Ensuite, pour rester dans le domaine de l'étrange et du ça faisait un peu peur quand même, on tombe sur :
Les Mondes Engloutis.
Rappel :
Depuis le grand cataclysme, les Arkadiens vivaient blottis au centre de la Terre. Ils avaient tout oublié de leur passé. Ainsi l'avaient voulu leurs ancêtres. Jusqu'au jour où leur soleil, le Shagma, tomba malade.
Alors les enfants d'Arkadia osèrent entrer dans le musée interdit.
Ils y retrouvèrent quelques traces du passé, mais aucun plan du Shagma.
Alors les enfants créèrent, puis envoyèrent vers la surface de la Terre leur messagère, Arkana.

Magneto, Serge : http://www.youtube.com/watch?v=2cDoHH37FMk

Je ne suis pas du genre a participer aux Gloubiboulga Nights, mais ça m'a fait marrer cette rememberance (je cherche une nom en français et je ne le trouve pas. No comment) des programmes un peu bizarres qu'on avait à l'heure du goûter.

Bon sinon, ce matin, je me suis levée bien coiffée. Comme ça, naturellement.
Comme si John Nollet s'était glissé dans mon lit pour s'occuper de ma tête...
Incroyable, la boucle dessinée, le volume juste comme il faut, la couleur chatoyante, magnifique.
Et du coup aujourd'hui, j'ai tous mes collègues (hommes, cela va sans dire) qui me disent : oooohhh, tes cheveux, comme ils sont jolis, comme tu es bien coiffée, bref, passage de pommade en règle.
J'adore.

Il fait beau, Printemps J-2, la méchanceté et la mesquinerie sont telles des cataplasmes sur une jambe de bois, et je sais que la roue tourne et que mon cœur bat, doucement, mais sûrement...

(Un cake, sur le titre)

Tuesday, March 17, 2009

Moi, Je...

...Suis complètement pour les coupes de cheveux qui se terminent à 4h du matin.
Complètement.

Je suis pour la paix dans le monde.
Je suis pour les free hugs.
Je suis pour la liberté de penser.
Je suis pour l'enterrement de Bashung au Père Lachaise.
Je suis pour les slips hommes de Dim.
Je suis pour les poils sous les bras, parfois.
Je suis pour la lapidation des langues de putes.
Je suis pour le sex en musique.
Je suis pour tout ce qui me fait du bien et du mal aussi.
Je suis pour les levers de soleil.
Je suis pour marcher pieds nus.
Je suis pour la St Patrick.
Je suis pour rentrer chez moi, me doucher, me vautrer dans mon canapé-lit pourripourri et coller coller coller à n'en plus finir.
Pour recoller les morceaux.

(Musique pour Paris sur le titre)

Saturday, March 14, 2009

Moi et...

...Mon bouchon de réservoir à essence.

Alors voilà, j'ai une petite Fiat Seicento Sporting que j'aime beaucoup.
Elle est maniable, confortable, possède un toit ouvrant gigantesque pour une si petite chose, pas très bien notée au crash test, n'aime pas trop les routes de montagne Corses, et vraiment, elle passe partout.
Je l'aime.

Mais.
Lorsque vient l'heure de lui donner a boire...
Je lui crèverai les pneus, casserai le pare-brise et enfoncerai les essuies-glace dans le moteur.
Les italiens qui ont conçus ce système, devaient avoir fumé trop de parmesan.

Explication :

1 - Tu pousses une petite trappe, pour accéder au bouchon.
2 - Pour ouvrir le bouchon, il ne suffit pas juste de le dévisser.
3 - Tu enfonces la clé de contact dans le bouchon et tu ouvres la serrure.
4 - Et là...ça tourne dans le vide.
5 - Tu inspires profondément.
6 - Tu tournes à gauche, tu tournes à droite, rien.
7 - Tu re-respires
8 - Ça fait déjà 5 minutes que tu luttes et tout le monde te regardes bizarrement.
Voire s'impatiente derrière toi...
9 - Tu recommences l'opération, et ça tourne TOUJOURS dans le vide.
10 - Tu jettes les clés par terre en hurlant que c'est pas possible et que tu vas l'emmener à la décharge si elle continue. Mais rien.

Donc tu te décides a demander a une âme charitable de t'aider.
Le mec arrive, l'air un peu narquois genre : rha les meufs et les voitures...(lui aussi tu as envie de lui crever les yeux avec le cric mais tu ne dis rien, il est peut-être flic...) et 3 secondes après, l'air fier et triomphant, il dévisse le bouchon comme si de rien était...

Sourire bête. Jcomprends pas, vraiment, c'est fou.

Le gars de ce matin m'a quand même demandé si je le faisais exprès et m'a dit : J'attends que vous ayez fini au cas où vous n'arriveriez pas a le refermer...

Playmobile, je t'aime mais franchement la prochaine fois, mets-y du tien car je ne supporte plus ton bouchon à essence qui me fait passer pour une conne finie.

(Ma musique du samedi sur le titre)

Friday, March 13, 2009

Vendredi 13...

...2 en 2 mois ça commence a faire beaucoup...
Celui du mois dernier ça allait encore, et je crois me souvenir que j'étais plutôt optimiste.

Cette nuit par contre, nous étions en voiture, moi et quelqu'un (qui conduisait), un peu ivres certes, mais rien de bien méchant (rien de bien méchant je vous dit).
On roulait doucement, mais quelqu'un a fait un léger écart de conduite à cause de moi et manque de pot, y'avait la police derrière.
Pin pon pin pon, arrêtez vous, et là, c'est le drame...

La soirée avait plutôt bien commencée.
Apéro/champagne chez copine 1 et re apéro/vin chez copine 2 (c'est jeudi soir n'oubliez pas...)
Jusque là, tout allait bien avec les gens en uniforme.
Première rencontre. Un peu pressée et pas envie de tourner 3 heures, je me gare sous le nez des CRS, à côté de la maison d'arrêt, sur une place handicapée (j'ai honte, je ne le fais jamais mais bon...)
J'avais a peine fermé la porte que j'entends : Mademoiselle, s'il vous plait, vous avez le macaron ?
Euh, pardon, qu'oui-je, qu'entend-je, qui me parle, un macaron ? Non, une bouteille de vin si vous voulez...
Le macaron handicapé.
Ah non, mince, désolée, je suis garée sur une place H, pardon vraiment j'avais pas vu, je suis pressée je vais a un apéro...Mais je vais bouger si vous voulez.
(j'étais encore coopérante à cette heure-ci)
Le jeune CRS (mignon pour une fois), me dit : Bon ok, vous avez une petite voiture, ça dépasse à peine, je vous laisse jusqu'à 1h du mat'.
Contente, je fais mon plus beau sourire et le remercie vivement de sa grande clémence...

Apéro très bien, on rigole, on danse, on boit, on grignote et puis un moment chacun se sépare et on décide d'aller boire un verre avec copine 2.

Dans le bar blablabla, musique, on boit, blablabla, bref un bar quoi.

La soirée touche à sa fin et avec quelqu'un nous partons.
Et c'est là qu'intervient la deuxième rencontre avec des gens en uniforme.
Vachement moins sympa que le CRS mignon.
Donc papier du véhicule et d'identité.
Quelqu'un ne les a pas, car on est a 500m de chez lui, donc il propose gentiment qu'on y aille tous ensemble.
Rien a faire, le flic con et tête de con (mais une vraie hein), insiste.
Il me demande les miens, et là, je sais pas ce qu'il me prend. Je refuse. Je dis que je ne les ai pas non plus.
Ok. Descendez du véhicule.
Soufflez.
Ouh la la.
Véhicule de quelqu'un immobilisé.
Bon après je ne me souviens pas très bien mais on est resté un bon moment sur la route, le ton monte, je ne donne toujours pas mes papiers.
Refus d'obtemperer.
Arrive un deuxième véhicule pour Pushka qui va péter un câble...
Fouille de moi, de mon sac.
Ah bah vous les avez vos papiers ?
Bah oui...

On s'en va tous gaiement au poste.
Toujours très enervée, je refuse de m'asseoir.
Le flic con et tête de con insiste pour que je reste assise.
Le ton monte encore.
J'ai l'impression d'être dans un film. Mauvais, le film.
En parallèle j'entends que c'est un peu chaud cacao pour quelqu'un à côté.
Je m'en veux car franchement, si j'avais fermé ma gueule, je pense qu'on ne serait pas là...
Mais vous me connaissez, j'ai du mal a la garder fermée, surtout quand j'ai bu.

Bref ça a bousillé toute la fin de soirée mais bon, quelqu'un connaissait une fliquette et heureusement pour lui, car ça aurait pu être plus grave et moi c'était limite qu'ils me foute en cellule pour outrage et autres conneries...

Morale de l'histoire, ils font leur boulot.
Mais si le flic con et tête de con avait été plus sympa, j'aurai donné mes papiers et on aurait passé une bonne fin de soirée.
Next time, je ferai le canard.
C'est promis.

Wednesday, March 11, 2009

D'aussi loin...

...Que je me souvienne, j'ai toujours aimé la musique.
Toutes les musiques.

Merci à ma famille (mon père, ma mère, méfrèreuuhzémésoeurs ohohoh ça serait le bonheur).

Il y avait une importante collec' de disques/K7 à la maison.
De tout.
Jazz, Rock, Pop, Italien, Hard rock, Classique, Black.
De tout, et c'était un bonheur.

Tellement, que je me sentais obligée de connaitre toutes les paroles par cœur et de faire des spectacles très précis et pointus, empêchant mes parents de regarder la télé.
Car le show, ne pouvait être autre chose que MOI !

Le dimanche matin, c'était séance tenant que j'attendais que mon père rentre de la piste (non, pas aux étoiles, mais des chevaux) et hop on mettait des disques et on chantait, et on dansait !
Enfin lui surtout, car même encore maintenant je n'arrive pas a faire Just a Gigolo comme ça.

Avec ma mère, j'enchainais sur une chorégraphie d'Abba et tout de suite après, de danse orientale.

Je montais dans la chambre de mon frère et je me faisait tout Boy Georges, Imagination, Téléphone, Patty Smith, Kitaro et dans la chambre de l'autre, je rejouais Carmina Burana à Louxor...

Je ne peux pas vivre sans.
C'est mon moteur.

Et avec le recul, je pense que toute cette musique, ces choix, et cette ouverture musicale, ont un peu fait ce que je suis.
Tout cet amour pour la nuit, la fête, la danse, ça me vient de là et j'en suis ravie.

A cette epoque les clips étaient nuls et fait avec 3 bouts de carton.
Les gays étaient vraiment gais (Boy Georges 4ever) et même si Grace Jones ressemblait a un homme, on ne voyait que son talent et son charisme.
Ca ne génait personne.

C'était mieux avant.
Ouais carrément !

En tout cas, j'aimerai bien revenir 22 ans en arrière.
Un dimanche matin, avec mes parents et mes chiens, le soleil qui rentre dans le salon et chanter a tue-tête : Sara perche ti amo.

Rien que pour vous, le clip qui a changé ma vie :

http://www.youtube.com/watch?v=_ednOJ5ejjg
(je sais pas poster un clip en vrai, donc débrouillez vous)
(et ce soir je comprends pourquoi j'aime danser lascivement, les gays et les blacks...)

On pense...

...Parfois, que tout est réglé.
Que c'est fini.
Que c'est le calme, enfin.
Qu'on a trouvé le poids parfait, qui, une fois posé sur la balance de la vie, fait que ça ne balance plus, justement.
Que plus jamais on ne ressentira ces désagréables sensations de perte, de peur, d'angoisse, de vide, d'abandon.

Et puis un jour, un soir, ça ressurgit, comme ça de nul part.
Sans même savoir pourquoi.
Des démons affreux qui te ricanent dans les oreilles.
Triomphants.
Des démons avec qui tu essayes de t'entendre.
Même pas de les apprivoiser, mais de vivre avec.
Côte à côte.
Car au fond on a pas le choix, on est voués a passer notre vie ensemble.

Souvent pendant un certain temps, ils se taisent ou ne font que passer furtivement.
Et puis d'autres fois, ils viennent, ils t'attrapent par les tripes, et te font faire une affreuse danse physicopsychique qui te démolis tout.

Toutes les barrières, toutes les fortifications, tous les remparts.
Font craquer ta carapace comme si ils jouaient avec des petits lus.

Et ça fait mal.
Et ça te donne l'impression de devoir tout recommencer a chaque fois.
Et ça fait chier.

Par-ce que si c'était tout le temps comme ça, à la rigueur.
Mais avoir le droit à des moments de répit beaux, reposants, calmes et puis paf, d'un coup, une énorme claque dans la gueule qui te dis hey, wake up, t'es pas toute seule et faut se battre.

Se battre pour être heureuse.
C'est ce que j'ai toujours fait.

Life's a bitch, but life goes on.

Tuesday, March 10, 2009

Investir...

Ou ne pas investir, et plus précisément dans la pierre ?
Surtout en ce moment (je ne peux plus supporter le mot crise, ça me rend hystérique), surtout quand on a pas d'apport...

Toujours est-il que depuis quelques temps, j'ai envie d'être propriétaire.
Très envie.
J'en ai marre de louer.
J'ai envie d'être chez moi.
J'ai envie de rester en Corse.
J'ai envie d'avoir au moins quelque chose de sûr, rien qu'à moi.
Je me vois jouer (non, pas au docteur, mais a l'architecte d'intérieur, peignant, ponçant, posant parquet et papier-peint comme faisait mon pépé Marcel. Oui c'est vrai, je ne sais même pas me servir d'une perceuse...mais je suis comme ça moi, pleine de volonté et d'entrain !).

A cœur vaillant, rien d'impossible.

Mais revenons à des choses plus terre à terre.
Money, money, money...
Si mes calculs sont bons et si les simulateurs des différents organismes sont bien paramétrés (ce dont je ne doute pas), je peux acheter un "truc" à maximum : 35 000€ (sur 15ans à un taux de 5%).
C'est-à-dire : 1 porte et 4 fenêtres, voire un bout de toit.
Adieu veaux, vaches, cochons et Valérie Damidot.

Ou que je me penche sur le prêt à taux 0.
Ou que j'arrive a économiser (s'étouffe avec sa salade de semoule/thon/câpres).
Ou que l'héritier italien débarque rapido presto.

Ça m'énerve.
C'est sans compter que quand j'ai envie de quelque chose en général, je n'arrive plus a penser a autre chose (mono maniaque ça s'appelle).
Si par malheur je n'arrive pas a avoir ce que je veux, après moults tracas et prises de tête (qui n'en valent absolument pas la peine hein...), je décide de passer à un autre sujet épineux, pour m'occuper l'esprit...

Il me faudrait un conseiller immobilier, financier, astrologique et sentimental (oui, j'ai besoin de conseils dans ce domaine), qui en plus, fasse les massages par-ce que bon, ça stresse toutes ces questions sans réponse et c'est vrai que ma vie est ô combien compliquée et difficile...(petite conne pourrite gâtée dit-il, oui je sais, j'assume).

Il fait beau beau beau et J-19 avant l'heure d'été.
(Jack sur le titre)

Friday, March 06, 2009

Quoi de mieux...

...Qu'un baiser ?

C'est le truc le plus incroyablement bon que je connaisse.
(bon ok, y'a plein d'autres choses, mais quand même)

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui car je suis incapable d'aligner 3 idées cohérentes et que j'ai un vieux torticolis.

J'aurai aimé passer cette journée a regarder My Blueberry Nights, sous la couette, a embrasser, embrasser et embrasser encore...

No music today, j'ai trop malalatête

PS : oui je sais, vous êtes déçus car j'aurai dû vous faire le récit d'une soirée piscine/soupe/repos et au final à cause de la vidange de la piscine, comme par hasard cette semaine, j'ai été forcé de faire apéro/apéro/pas dodo.

Thursday, March 05, 2009

Les magasins...

...en Corse, sont pour la plupart, fermés entre midi et deux (sieste oblige).
C'est très pratique...

Mais tout à l'heure, tellement en joie à l'annonce de la séance de ploufplouf ce soir chez Pascal Rossini (le mec a qui appartient la piscine d'Ajaccio...) et réalisant que je n'ai pas le maillot adéquat (comment ça, un bikini Banana Moon bleu turquoise c'est pas fait pour faire des longueurs ?!), je me dis que Sport 2000 va pouvoir me satisfaire.

Je fonce au volant de ma Playmobile, me voyant déjà faire le saut de l'ange depuis le plus haut plongeoir (on ne rit pas, je suis devenue très courageuse. En rêve).
J'arrive devant le magasin, 12h05.
Je vois des gens sortir, 12h06.
J'aperçois un panneau horaires d'ouverture (10/12 et 14/18) que je feins ne pas voir et je tente d'entrer, 12h07.
Les portes s'ouvrent, 12h07 et demi.
Yeah.

Apparemment, personne ne me voit passer, tant mieux.
Je fonce au fond du magasin, pifpafpouf, je vois le maillot Speedo pas trop moche qui me plaît et des lunettes.
Je me dis que tant que je suis là, je vais flâner un peu dans les rayons (les choses changent...Pushka qui flâne chez Sport 2000).

Et là, je trouve une paire de basket trop bien pour aller marcher car je n'ai que des Converses ou des tongs (au moment où j'écris, il grêle des météorites, putain, mon dieu c'est la fin du monde...) peu pratiques pour aller découvrir le Maquis.

Donc, je prends la pompe et je pars à la recherche d'un vendeur (sachant pertinemment que j'allais les faire flipper, genre : putain mais d'où elle sort celle-la !!)

- Bonjour Madame !
- Sursaut
- Je peux essayer ces magnifiques baskets s'il vous plait ?
- Mais vous êtes entrée comment ?
- Bah (sournoisement) par la porte (connasse) !
- Silence
- Il y a un problème ?
- Normalement, le magasin est fermé.
- Ah, miiiiiiiiince aloooooors...
- Réactivité zéro
- Bon, tant pis
- Non attendez je vais chercher le responsable.

Le mec arrive 3 minutes plus tard, de nul part lui aussi (je pense qu'il y a des failles spatio- temporelles chez Sport 2000)
Re bonjour, re puis-je essayer, re ah mince désolée c'est fermé...

Je prends mon air triste, et je dis que tant pis j'irai pas à la piscine ce soir, et que c'est dommage par ce que bon, une vente est une vente.

Bien sûr, il n'a pas pu résister et n'allait pas me foutre dehors quoi qu'il arrive.

On a bien rit, par-ce que bon, quand même quoi, des portes avec un code 2 qui doit s'enclencher à 12h05, et que ça marche pas, c'est quand même fou !

Bref, je suis resté 45 minutes dans le magasin, j'ai eu le temps d'apprendre qu'en plus ils avaient un nouveau système informatique, et que c'est pas évident doudoudidonc ces technologies modernes...

Le responsable de Sport 2000 est toc de sympa (expression ajacienne), et j'ai tout mon attirail pour faire des plongeons et des balades.

J'adore ma vie !
(jettez-vous à l'eau sur le titre)

Wednesday, March 04, 2009

Pour ne pas...

...Rester sur une image de la Pushka roulée en boule sous sa couette, avalant de la Pancetta et se flagellant pour le renvoi d'un pauvre bougre, je vais vous parler de...(là, imaginez bien que je réfléchis car je ne sais absolument pas de quoi je vais parler), de hum, ahem, de (je vous parlerai bien de sex car j'ai l'impression que je vais flancher sous peu, mais non, quand même, faut pas déconner).

D'envies de meurtre (c'est beaucoup plus gai que ma tristesse passagère hein ?!).
!! Attention !! ambiance "Corsicamerican Psycho Staïle".
(Je vais y aller sec, donc âmes sensibles s'abstenir et je suis sûre que ça vous l'a déjà fait alors ne faites pas vos mijorées...)

Parfois, face à certaines personnes (méchantes et jalouses et moches et qui ont un melon gros comme une pastèque alors qu'elles sont connes a bouffer du foin), je respire, je souris, je m'éxecute MAIS...

Au fond de moi, de mon petit être plein d'amour et de gentillesse, je me vois très bien :

- L'attacher fermement sur une chaise, pieds et poings liés comme dans les films (je sais tout juste faire un noeud coulissant, mais j'apprends vite),
- Lui mettre de grandes claques dans la gueule pour commencer,
- La laisser là une 15aine de minutes, avec en fond sonore Klaus Nomi très très fort,
- La bailloner avec du chaterton, puis le retirer d'un coup sec, histoire de lui épiler la moustache,
- Lui tirer les cheveux,
- Lui écrabouiller les orteils uns à uns avec un marteau
- Avec le même marteau, lui faire le coup du "quand vous allez chez le Docteur, et qu'il tape gentiment sur votre genou pour voir si vous avez des réflexes", bah pareil mais en 50 fois plus fort,
- Allumer une perceuse et rire en même temps (ça doit faire flipper ça),
- Lui jeter un peu d'acide citrique dans les yeux,
- Et lui faire bouffer un arbre juste pour la punir des tonnes de papier qu'elle gâche en me faisant réimprimer des trucs pour rien...

Bon, j'en passe et des meilleurs et sachez que je pense à plein d'autres trucs genre avec un cintre en fer (rouillé), un pistolet à clou, mais je ne voudrai pas vous faire vomir votre succulent repas.

Tout ça pour dire qu'il y a vraiment des gens cons et que quand il faut se les coltiner tous les jours, bah c'est pas une mince affaire...

Une petite musique douce sur le titre

Monday, March 02, 2009

Y'a des jours...

...Comme ça où tout ne va pas pour le mieux, comme dirait l'autre.

Pourtant, j'ai passé un très très bon weekend, pourtant c'est le mois de Mars (pluvieux mais Mars quand même), pourtant je pense que j'ai de la chance pour plein de trucs, pourtant j'ai des projets sympa et bah aujourd'hui, je voudrais me rouler en boule sous ma couette et pleurer par-ce que je sais pas pourquoi j'ai le moral dans les talons et le cœur au bord des lèvres (un peu comme une toile de Picasso sous LSD).

Faut vraiment que je me remette au sport/taï-chi/yoga/full contact/macramé pour canaliser cette dark side qui me gâche la vie.

Beurk.
Journée beurk.
(Un Blackout sur le titre)