Tuesday, September 26, 2006

J'aime regarder...

...Les Mecs.
Pas seulement ceux qui marchent sur la plage. Tous. Partout. Tout le temps.
Les jeunes, les vieux, ceux qui me plaisent et ceux qui me plaisent moins. Ceux qu'on traiterait de moches, ceux qui ont un strabisme, des lunettes, des chapeaux, des boucles d'oreilles et même ceux qui se maquille (on en voit pas assez à mon goût), les travs' du bois de boulogne, black, blancs, beurs, asiatiques, nordiques, cheveux longs ou boule à z...

Mains, cous, oreilles (propres et pas poilues de préférence), muscles se dessinant sous un vêtement ou encore petits ventres réconfortants, démarche, allure, regard, sourire, voix...
Bref, j'adore les hommes. Au propre comme au figuré.
Mais la plupart du temps, ma démarche n'est en rien sexuelle. Sensuelle, peut-être.

Je les observes beaucoup, mais du coin de l'oeil en général, car je ne voudrais pas qu'ils s'imaginent des trucs (c'est vite arrivé).
Si j'étais plus douée en photo, je ne ferai que ça je crois (avec le ciel aussi).
Habillés, nus, en couleur ou en noir & blanc, dedans ou dehors, été comme hiver, hétéros, homos, amoureux ou enragés, parisiens, banlieusards...
La masculinité. L'essence de l'homme.
Saisir aussi, leur part féminine. Rarement montrée et encore moins assumée.
Mais malheureusement je n'en suis pas là.

Alors je photographie avec mon cerveau.
Et on disserte sur eux avec mes copines. Arrivant toujours à la même conclusion.
Je t'aime moi non plus...
Et puis aussi, qu'ils se prennnent beaucoup moins la tête que nous. Du moins pour des choses basiques.
Qu'il n'y a pas forcément un sens caché derrière chaque phrase, geste, regard.
Que oui c'est oui et non c'est non, et pas l'inverse ou éventuellement peut-être je sais pas trop mais bon je réfléchis etetetet...
Ca parait simple comme ça, mais c'est loin d'être évident de vivre en harmonie.

Et même si je suis bien toute seule, même si je ne supporterais pas de ramasser des chaussettes sales et de devoir râler à cause de la lunette des chiottes, même si j'espère qu'il ne sera pas trop accro au foot, même si je n'envie pas mes copines de moins de 30ans déjàmariéedéjàmaman, même si j'espère qu'il sera un peu romantique, même si j'ai quelques regrets par rapport a des amours passées et terminées, et même si je suis une fille libérée, libre et libertine...
Et bien, je ne rêve que d'une chose.

D'un homme rien qu'à moi (sans jalousie aucune), que je pourrai regarder autant que j'en ai envie, sous tous les angles, a n'importe quelle heure.
Qu'on prenne soin de moi et vice-versa.
De me poser un peu.
Je suis fatiguée...
(ce post n'est pas un appel au secours, ni ma prochaine annonce pour Meetic hein...)

Thursday, September 14, 2006

Montres moi comment...


...Tu danses.
Je te dirais comment tu aimes.

Et oui, car je pense qu'il y'a un vrai rapport entre la danse et le sex. (ça tombe sous le sens me direz-vous, le corps, l'expression, le mouvement, tout ça...mais bon, fallait bien que je trouve un sujet pour passer le temps...)
C'est techniquement prouvé (et approuvé. Par moi), un mec qui danse bien, est un bon coup. C'est tout.

Et si on va plus loin, un mec qui danse bien, est un mec sensible.
Mais, dans la tête dans gens, qui dit sensibilité chez un homme, dit souvent manque de virilité.
Voilà donc pourquoi la plupart des danseurs pros (coiffeurs, une certaine sensibilité dans l'esthétisme là aussi) sont homos ?
Mais ne généralisons pas.
Il y a des types qui ne dansent pas très bien et qui malgré tout, se débrouillent pas mal au lit.
Mais perso, j'aime tellement la musique, le rythme et la danse que je focalise si il n'en va pas de même chez mon partenaire de jeu...

Remarquez tout de même, que ce n'est pas monnaie courante sur nos dancefloors parisiens (à part les breakeurs, salseros, et autres spécialistes) de voir des mecs qui dansent vraiment bien, sans complexes et avec plaisir.
Cela voudrait donc dire que le bon coup se fait rare ? Ou que le bon danseur se fait rare ?
Ou pire, que le bon danseur et bon coup se fait très, très rare ?

Mon dieu, qu'est-ce qu'on va devenir...

Wednesday, September 13, 2006

Back 2 Reality...


Et voilà. Septembre. La rentrée des classes. Les souliers neufs. Les adieux sur le quai de la gare. On ferme les volets de la maison, on enlève le sable du sac de voyage (pas tout quand même) et on espère avoir une jolie arrière-saison pour garder encore un peu son bronzage.

J'avoue, là, j'ai la tong triste et le monokini (voir plus bas) en berne...

Retour sur la ligne 3 depuis 2 jours.
Repris le taf après un arrêt de 3 semaines.
Retrouvé mon resto japonais.
Revu les mines hagardes des parisiens.
Tiré ma révérence à certains. Envoyé des photos à d'autres.
Jsuis même pas sortie faire la fête depuis mon retour.

Bon, j'arrête de chouiner.

Après 1 bonne semaine à me coltiner un 15 août digne d'un 11 novembre, errer comme une âme en peine, voir le ciel tout gris et moche, et passer mes journées sur le net.
Je prends enfin mon billet de train pour Bordeaux.
Direction Lacanau.
Arrivée en fanfare, il pleut !!! (c'est une blague, dites moi que c'est une blague ce tempsdemerdec'estpaspossibleuh)

48h de pluie, océan gris, ciel gris mais avec mes copines, a faire des jeux débiles, à boire comme des trous, à se raconter les derniers potins et à lire l'horoscope de septembre de Cosmo.(d'ailleurs merci Cosmo, vous m'annonciez un mois de dingue, c'est plutôt mal barré...)

Et puis miracle, le soleil revient. Enfin.
Et là, le pied. Découverte d'un coin de France que je ne connaissais pas du tout (ou y'a longtemps alors), vélo et gadins, balades, plage, plage et encore plage, mer et gadins dans les vagues.
Rencontre improbable d'une équipe de foot amateur, alors que Lacanau est un peu vide.
Des mecs super sympas, tous plus mignons les uns que les autres (au nombre de 18, et ouais quand même, pour 4 nanas, c'est honnête) et avec une villa, piscine, en haut du Golf.
Le plus joli coin.
Le plus joli lever de soleil depuis cet endroit haut perché (numérique qui lâche à ce moment...)
Ca fait plaisir des moments comme ça (pas le numérique qui lâche hein, le partage).

Entre temps, on sympathise avec le patron / barman de la boite locale, genre le Macumba, sauf que ça s'appelle La Pergola.
On danse sur des morceaux hypers connus, mais on s'en fout.
On boit du champagne jusqu'à plus soif.
Y'en a tellement qu'on en a profité pour faire des Champagne / Red Bull (trèèèèès bon).
On fait les folles.

On fait des afters.

Bref, Lacanau est à nous.

Episode Monokini : J'ai fait seins nus. Oui, je sais c'est un peu sans intérêt, mais moi, normalement, je ne fais JAMAIS seins nus sur la plage.
Et là, jsais pas, j'ai eu envie de laisser mon corps respirer le plus possible, car putain, on a pas pu trop se dénuder cette année.
Je recommencerai la prochaine fois que j'irai à la plage. C'est certain.

10 jours de détente, de rigolade, de fêtes, de simplicité, d'amitié encore plus vraie qu'à Paris.

Et là, voilà, je regarde beaucoup les photos de toutes mes vacances depuis Mai.
Et je réalise que j'ai de la chance, car je suis pas mal partie en vadrouille, j'ai vu de très beaux endroits, rencontrés des gens hypers intéressants, fait beaucoup la fête et tout simplement profité de la vie.

De ma vie.

Et à l'heure où j'écris ces lignes, il se passe des choses un peu chiantes, des moments de vie, de mort, incontournables mais qui font qu'on est ce qu'on est, uniques. Et qu'on est obligés de grandir, un ptit peu plus chaque jour.
Et que c'est toujours un peu triste et joyeux à la fois, septembre.
Fin de quelquechose, début d'autre chose.

Ainsi va la vie.

Bonne nuit.