Saturday, May 30, 2009

Et vogue...

...La galère.

Depuis quelques jours se tient à Ajaccio, Les Régates Impériales.
Comme son nom l'indique c'est une course (enfin, ils ont l'air de dire que c'est plus pour le plaisir que pour la compèt') et il y a des bateaux, plein.
C'est juste à côté de chez moi.
J'adore.
Comme je ne m'y connais pas plus que ça en course de bateaux et en bateaux tout court, je vous laisse visiter le site ici

Et tous les soirs sur le port, y'a les équipes, les pêcheurs, les badauds, les AA (moi).
C'est trop sympa.
Hier soir j'ai parlé à plus de monde en une soirée qu'en 8 mois de temps.
J'ai rencontré un mec super mignon, qui fait des trucs accrochés à des immeubles, genre du câblage de haute voltige mais pas pour le cirque.
C'est tout ce que j'ai retenu, j'étais sous le charme donc j'entendais, mais je n'écoutais pas vraiment...
J'aurai bien passé un peu plus de temps avec lui mais mondanités obliges, j'ai préféré papillonner ça et là.
(inutile de préciser que je prie le petit Jésus des marins pour le recroiser ce soir....).

Avec un peu de chance, d'ici demain vous aurez des photos.
(des bateaux et de l'évènement, pas du câbleur voyons...)

Et puis mardi, c'est la St Erasme, saint patron des marins.
Un peu d'histoire par .
Ça va être sympa aussi.

Bon et encore après, tiiiiiindiiiiiin, je pars rejoindre the Promise Land pour une semaine.
J'ai hâte, j'ai hâte !

D'autres projets en cours.
Je ne dis rien pour le moment, mais l'été s'annonce intéressant.

Les jours passent et ne se ressemblent pas, je suis heureuse.
Comme un poisson dans l'eau !

Une petite musique d'amour qui fait un peu mal, mais du bien aussi, sur le titre.

Thursday, May 28, 2009

Langue de bois...

...Langue de pute, langue bien pendue, langue pâteuse, langue de bœuf, langue morte, j'en passe et des meilleurs.

Non je ne vais pas vous faire un cours de sciences sur cette relativement moche (quoi que...), mais tellement importante partie de notre anatomie.

La langue, on s'en sert pour parler, avaler, déglutir, goûter, manger, se la mordre (truc qui me rend hystérique quand ça m'arrive), sucer, siffler, bref imaginez qu'on vous coupe la langue...
Perso, j'aime mieux pas, j'ai les papilles qui se dressent rien que d'y penser, bbrrr.

Je veux vous parler de ce muscle (et pas le moindre s'il vous plait, car c'est le plus fort par rapport à sa taille chez l'homme. Merci Wiki.) car personnellement j'ai la langue bien pendue.

Ça me joue bien entendu des tours, car ça fait hum, je ne sais plus quand j'ai commencer a parler vraiment, mais dans ces eaux là, que je suis obligée de transmettre de mon cerveau vers ma bouche les informations plus ou moins importantes que j'ai sur le cœur, dans la tête, le maillot de bain, bref je ne sais pas garder un truc qui me turlupine (par contre, je suis une tombe si je dois garder un secret) ou ne pas dire à un mec qu'il est con, si j'estime qu'il l'est, ou à un autre qu'il me plait, si j'ai le cœur qui s'emballe dès qu'il s'approche de moi...
Ça, et tant d'autres choses.

J'ai tout essayé, le scotch, le piercing, la méditation, la relaxation, le jardinage, le sport (pas trop quand même), la cuisine, tourner 7 fois ma langue dans ma bouche avant de parler (et ça alors si c'est pas une expression à la con !! Essayez pour voir !).
Bref je n'y arrive pas, ça sort automatiquement à un moment ou a un autre.

Alors si ce n'est pas verbalement, c'est par écrit, car tout le monde le sait, je déteste écrire...
Donc que ce soit lettre d'injures, mots doux ou réclamation à 50 000 milions de consomateurs, là aussi, je me fais plaisir...

Tout ça pour dire, qu'hier, ayant un peu bu (3verres de vin, merci, et je suis bourrée...Les choses changent), et bien 3 verres de vin + j'avais depuis un moment un truc (gentil) sur le coeur par rapport à quelqu'un, mais jusqu'à présent j'avais réussi a tenir ma langue pour ne pas compromettre un équilibre appréciable.

Donc 3, ou 4 je sais plus, verres plus tard, je rentre dans mon mini chez moi futur bien fleuri, et là, BINGO super cagnotte Pushka se lâche...

Je prends mon téléphone et sms blablablabla en mode faut que jte le dise, blababla, je ressens ci, je ressens ça, blablabla..
Bref, j'ai tout déballé, ça va mieux.
Sur le moment.

Ce matin, debout à 6h30 (je ne sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment, je dors peu, vous êtez ravis de le savoir, je le sais !), flash de l'échange de sms.

Et là, tu te dis :ET MERDE, CROTTE, FUCK...

Une fois de plus, une fois de trop, j'ai trop parlé.
Bon, rien de dramatique car c'était plutôt gentil, mais parfois, j'ai l'impression d'être une ado de 15 ans qui se laisse déborder par ses sentiments.

Ca m'énerveuuhhhh au plus haut poiiiiint.

Donc, soit je me fais lobotomiser, soit je fais une retraite dans un monastère tibetain où je ferai voeu de silence, soit je me fais couper la langue ET les doigts...

D'un autre côté, je suis en harmonie avec moi même, je fais pas semblant.
C'est trop génial !

Je vais plutôt aller brûler un cierge à la très jolie église des pêcheurs pour me guérir de ce mal incurable qu'est la langue pendue et ensuite aller me dorer la pilule en lisant La Peste, édition de 1957, trouvée chez un bouquiniste.

Illustration sonore sur le titre.

Wednesday, May 27, 2009

Life's too short...

...Alors faut en profiter !

C'est pour ça que ce matin, après une vraie nuit de sommeil, sans moustiques et sans personne cherchant a me ligoter, et avec l'étrange sensation d'avoir rêvé en hébreu, j'ai ouvert les yeux à 07h00, fraiche comme une petite fleur du Maquis, j'ai avalé un yaourt à la fraise (je sais c'est fou et très érotique), je me suis connectée à internet et j'ai booké un Ajaccio/Marseille/Tel-Aviv.
Yallaaaaaa !!!!!

Un an que je n'ai pas vu mes Chers parents que j'aime d'amour et qui me manque (accroche stratégique afin d'avoir un sponsor pour le voyage...Hihihi, jdéconne), que je ne me suis pas engueulée de vive voix avec ma mère, que je n'ai pas passé 45 minutes a expliquer à mon père comment rédiger un sms, que je rêve de manger autre chose que du Figatellu et de la Tome (je plaisante, j'adore la nourriture ici) simplement car je rêve d'un diner en famille, avec l'apéro avant, la kémia, les boulettes, le couscous, aller au marché avec mes parents (ce qui relève plus du marathon et de la guerre des 6 jours, que d'une promenade familiale), flâner dans les rues de Tel-Aviv, baver sur les militaires, un coucher de soleil à Yafo, parler hébreu, me perdre dans d'interminables paperasses avec l'administration israëlienne car je le sais bien, je leur manque et à chaque fois, ils hésitent a me laisser repartir...

Bref dans 10 jours, je me barre et je suis un peu contente. Juste un peu.
(saute de joie, hurle, fait des bonds sur son lit et chante l'hymne israélien à la fenêtre...)

Bon, je sais qu'au bout d'une semaine, j'en reviendrai à la même conclusion :
Israël je t'aime mais je ne pourrais plus vivre avec toi...mais putain de sa race (pardon) j'ai trop hâte !

Sinon :
Artistiquement, on m'aide a ouvrir des portes et c'est cool, ça me fait du bien.
Professionnellement, euh, pro quoi ?
Physiquement, je suis bronzée.
Humainement, y'a encore du boulot mais bon, je peux me regarder dans la glace et me sourire de bon coeur.

Voilà, c'est mercredi, c'est permis.
J'ai le coeur en fête et j'ai envie de dire je t'aime à tous les gens que j'aime (et je vais même pousser à ceux que j'aime pas, ça leur fera les pieds !).
JE VOUS AIME.

Musique Ivri !
(Ivri Lider : chanteur de là-bas, très miam)

Tuesday, May 26, 2009

06h42...

...J'ai dormi à tout casser 2h.

Impossible de fermer l'œil.
Et quand je commence a m'endormir, je suis réveillée par le doux bruit du moustique assoiffé dans mon oreille.

Je me lève, je me frictionne avec 1 citron (inutile de vous dire que le citron ça fait des petits bouts partout et que ça colle un peu, mais j'avais envie d'essayer. Résultat : n'essayez pas), je fume, je me recouche.

Re-belote.
Ce coup ci je me frictionne avec de la Foucault, ça calme mais rien de dingue.
Je me rendors.

Cauchemard.
J'ai l'impression que je suis ligotée sur mon lit, impossible de respirer et une voix qui insiste pour que je l'embrasse...
(ça va mal, très mal, je pense que je suis limite-limite là hein...Allo Castelluccio, c'est pour une urgence)

Je me relève, je me fais une soupe Miso (je m'estime heureuse, d'autres craquerai pour du Nutella ou des morceaux de sucre, moi non), je joue au poker et je fini 2è en finale contre un Israélien, mais je joue pour de faux donc bon...

L'heure tourne et je me dis que je pourrais aller courir...
Quelle idée !!
L'enfer est pavé de bonnes intentions, donc je vais plutôt aller faire quelques photos du jour qui point.

C'était chouette, calme, apaisant, à moi.
Bon, je ne maitrise toujours pas mon appareil photo, ça m'énerve très beaucoup mais j'y arriverai.

Je remonte, je vois que finalement, la lumière est plus jolie qu'il y a 10 minutes.
Je redescends.
Je reprends des photos.

Je remonte, j'ai faim, je pense que le boulanger sera ravi de m'avoir comme première cliente, donc je redescends...

Fermé, il n'ouvre qu'à 07h30.

Voilà, je me demande si tout ça est vrai, ou si je suis entrée dans un monde parallèle...

06h57.
La journée commence avec un bon son sur le titre.

Monday, May 25, 2009

Dans le noir...

...Dans le noir, j'écris.
Car je redoute une fois de plus l'attaque des moustiques ou des papillons, voire des deux.

Et puis la lumière c'est source de chaleur.
Ferme les volets.
Non, j'ai pas envie.

Dans le noir, mais pas complètement.

Dans le noir, j'y pense.
Vaguement.
Non, j'y pense complètement.
Tout le temps.

Un va et vient permanent.
Une obsession.
S'en est presque indécent.
Déroutant.
Envoûtant.
Enivrant.

Dans le noir, je passe le temps.
Je compte les ombres de mes amants.

Dans le noir, je suis un chat gris.
Et blanc.

Dans le noir, je réfléchis, je me perds dans l'océan.
Dans une mer bleue turquoise et noire, de tourments.

Dans le noir, mais pas complètement.
Comme ça, je peux faire encore, un peu semblant.

Dans le noir, je suis moi.
Mais pas complètement.

Et un soir, dans le noir, la lumière jaillira du néant.
Laissant derrière moi, tous les sombres instants et les nuits sans amants.

Je le sais.
C'est imminent.

Un titre a écouter dans la noire moiteur de la nuit...Sur le titre

Sunday, May 24, 2009

En Mai...

...Fait ce qu'il te plait !

La preuve, j'ai pas écrit un traitre mot.
Trop occupée a vadrouiller, lézarder, regarder Ajaccio se remplir de touristes, ouvrir ses paillotes et magnifiques boutiques de souvenirs, essayer de me garer dans mon quartier, faire découvrir les lieux à une amie, peindre et coller, back to black avec mes cheveux, me rendre compte de certaines choses peu agréables, résoudre mes problèmes de boulot (résolus d'ailleurs), me demander si je bosse, si je glande, si je reste, si je pars, me baigner encore et encore, faire un peu la fête, bref, ce mois de Mai a été riche et vide en même temps...

Hier soir, 23h30, ne tenant plus dans la chaleur et la moiteur ambiante, je décide de partir vers Porticcio, où des potes jouaient de la musique au bord de la mer.

Tout le monde le sait, je suis une pilote...
Surtout de nuit, surtout sur les routes Corses.
N'ayant pas encore tenté l'aventure, et n'ayant bu que 2 verres de vin, je me dit : Allez Push', saute dans ta Playmobil et roule roule roule, cheveux au vent !

Une demie heure plus tard, j'arrive au lieu en question, je vois le panneau mais nuit noire, chemin en terre option 4x4 plutôt que Fiat vu l'état de la route, je m'engouffre dans le maquis...
Au secours, j'ai peur, je pense me faire attaquer soit par des sangliers, soit par des repris de justice en cavale, ou au pire, finir dans la mer ne voyant pas trop où j'allais, même plein phares...

Au loin, enfin, des lumières et de la musique, je respire.

Je me gare un peu loin, car pas de place. Je sors de la voiture, et là...

Dans le ciel, rien que pour moi, toutes les étoiles se sont réunies, et un mélange d'odeurs de nuit, de maquis, de mer, jusqu'alors inconnues.
Pfiou. Pfiou. Pfiou.

Je suis restée 10 bonnes minutes, assise par terre, toute seule, la tête dan le ciel, le nez en alerte, oubliant les sangliers et les repris de justice.
Oubliant a quel point, je suis perdue.
Savourant juste cet instant rien qu'à moi, en parfaite harmonie avec la planète.

Inutile de dire qu'écouter de bons musiciens, face à la mer, whisky à la main, ça vaut tout l'or du monde.

Sur le retour, j'avais presque envie de camper dans ma caisse, d'allonger mon siège, de laisser le toit ouvert, d'écouter et regarder la nuit me charmer.
Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait.
A cause des bêtes sûrement...
Next time !

Retour à Ajaccio, ça grouille de monde, il est 3h, pas envie de dormir, je finis à l'Entracte comme souvent car j'ai mon petit coin pour danser, mon barman attitré, je sais que je suis bien accueillie, ça fait plaisir.

Seule ou pas, j'ai toujours cette folle envie de danser, de faire la fête et de vivre tout simplement, qui me fait sûrement passer pour une dingue, mais j'assume.

Car j'assume qui je suis, ce que je dis, ce que je fais, et même si je dois finir ma vie seule à cause de tout ça, ça ne me gène pas, car la vie elle même a bien plus a m'offrir que la nature humaine et son penchant pour l'hypocrisie et le mensonge.

C'est dimanche, il faut chaud, les volets sont clos, je laisse la plage aux gens du weekend, j'irai demain, à la fraiche.
Quel luxe !