Thursday, November 19, 2009

I like to...

Move it, move it...
Et oui les enfants, il est temps pour un peu de mouvement !

Non, non, rassurez-vous, je n'ai pas encore pris un aller simple pour Rio/Bali/San Francisco...

Je change juste d'endroit pour vous raconter ma palpitante vie.
Voilà, c'est ici, là, par là, youhou, allez on suit la lumière blanche au fond du tunnel, voilààààà, GO !

Je ne sais pas encore si j'ai bien fait, car c'est légèrement rébarbatif, mais bon...
Avec un peu de patience, ça devrait le faire.

Wednesday, November 11, 2009

Winter's...

...Look.

Allez hop, on change de peau, il fait froid, la nuit tombe plus vite, on est emmaillotés sous une tonne de vêtements, ça sent le feu de bois et le figatellu qui crépite, les bons petits plats, la raclette (oui, quoi, j'ai faim, ça se voit tant que ça ?!), la neige sur nos jolis sommets, le bonheur d'être au chaud sous la couette quand on sent que l'air est froid, les oursinades, mon anniversaire.

Et là blam, coup de poing et chappe de plomb sur la tête, la liste était remplie de bonnes choses qui me font aimer l'hiver, jusqu'à mon anniversaire...

Bon, je ne vais pas dire que je me flagelle ce jour là, où que je regrette amèrement que mes parents ai été actifs aux alentours de Février il y a bientôt 32ans, mais je ne sais pas, j'ai un sentiment de hum, mouais, bof, voilà quoi...

Peut-être tout simplement car je m'en bats les reins et que depuis mes 12ans, j'ai arrêté de me réjouir à l'approche de mon birthday...car avant on avait les goûters d'anniv et maintenant ce n'est qu'une enième occasion de se mettre une race digne de ce nom.

Je salue quand même mes 20ans et mes 30ans qui ont été de merveilleux moments.
L'un en Israël au kibboutz, remake parfait de Pour Sacha et l'autre euh, l'autre ZE PARTY WAT DA FUCK !

Je remercie d'avance Susu et ma mère de venir me soutenir pendant un weekend chacune.
(putain, j'ai trop hâte !)

Non, sérieusement, je m'en fous.
Je pense qu'à bientôt 32ans (bourrage de crâne), je suis épanouie, j'ai de la chance d'une manière générale, j'ai toujours fait ce que j'ai voulu (et je ne compte pas tellement que ça change), je pense avoir fait les bons choix, je suis amoureuse, je peux mourir tranquillement...

Voilà donc mon anniversaire, c'est le 20 novembre.
J'aurai 32ans.
J'accepte les traveller chèque, les cartes de crédits, les tickets restaurant, et bien sûr tous vos mots de soutien dans cette dure épreuve.

Bambi et ses potes c'est un peu ma touche d'humanisme et douceur pour dire que même si life's a bitch sometimes, et bien life goes on et qu'il faut pas perdre espoir, et puis essayer de bien s'entourer, de pas trop se faire rouler et de rester fidèle à soi-même.

Ouais je sais, c'est hyper touchant et profond des phrases comme ça, je vous l'accorde...

Sur le titre, Mrs Cold a écouter sous la couette.

Thursday, October 22, 2009

Long time...

...No see.

En français dans le texte, ça fait un moment que l'on ne s'est pas vu.

Étant toute la journée sur l'ordi a créer des choses magnifiques, oscillant entre Photoshop, Illustrator et migraines ophtalmiques, je rentre le soir et...rien.
Nada, niente, nothing.

J'ai 2 tableaux en attente. Ils sont posés le long de mon mur, c'est très décoratif.
J'ai un blog, en jachère.
J'ai des jambes, pas épilées.
J'ai un chat qui a vachement envie de jouer mais qui a compris que je suis plus douée pour les câlins, elle a donc trouvé la solution toute seule comme une grande, en s'éclatant avec un élastique à cheveux.
J'ai des envies, mais ça, je ne peux décemment pas vous en parler.
Je rêve de foutre des claques à des gens et d'en embrasser d'autres.
J'aime ma vie, mais en ce moment présentement, là, tout de suite, je n'ai qu'une envie, prendre un aller simple pour disons, le Brésil et ne revenir que...plus tard.

J'aime ma vie et ma ville mais putain j'ai l'impression que tout le monde est en carton ici.
Ca me fait chier cette superficialité et ces rapports d'intérêts entre les gens.

J'aimerai vous abreuver de croustillantes et cocasses anecdotes mais ces derniers temps, bien que je sois sortie et que j'ai fais quelques trucs sympa, je suis dans la phase changement de saison, changement de peau, je mue, je me transforme en ourse mal léchée et grognon. En scorpionne prête a piquer à la moindre occasion.

Voilà, aujourd'hui j'ai envie de dire merde à tous les cons, les méchants, les hypocrites, ceux qui font semblant de m'apprécier, ceux qui pensent me connaitre et qui savent à peine epeler leur nom...

Titre, musique.

Saturday, October 10, 2009

Éloge de...

...L'éternuement.

Suite à une discussion sur cet étrange phénomène, je me rends compte que je ne suis pas la seule a aimer éternuer.
Non contente d'aimer ça, j'ai une technique pour le faire sur commande, tellement je trouve ça délicieux.
Là aussi je ne suis plus seule, car j'ai même eu droit à une démonstration (dans un bar, très classe) et on est tombé d'accord sur le fait qu'éternuer, c'est un peu comme un orgasme...

C'est quand même marrant car en général, les gens n'aiment pas ça, trouvent ça gênant et se retiennent même d'éternuer.

Alors certes, lorsqu'on est malade est qu'on sait que le nez est légèrement encombré c'est autre chose.
Mais en temps normal,
sentir ce léger chatouillement venir doucement, monter de plus en plus fort et finir par un truc énorme qui va quand même à 150Km/heure, c'est formidable (je mets toujours les mains devant ma bouche/mon nez, cela va de soit).

Inutile de préciser qu'à ce niveau de satisfaction personnelle, c'est un peu comme la masturbation, c'est du domaine du privé, car je me vois mal me caresser le nez avec un kleenex (ou doudou) pendant quelques longues minutes, adopter tout le faciès qui va avec et terminer par un soupir de soulagement, digne d'un râle de plaisir, tout ça en plein restaurant ou à la terrasse d'un café (quoi que, dès qu'il y a un peu de soleil, ça me chatouille le nez, je ne me prive donc pas).

J'ai toujours aimé ça, et dans ma famille on est plusieurs a trouver ça chouette, donc bon, je ne sais pas trop d'où ça vient.
Mais avec cette discussion qui a relancé le sujet (ne me remerciez pas c'est d'intérêt public), je pense peut-être créer un énième useless groupe sur Facebook.

Sinon dans l'ensemble tout va bien, J-17, demain BBQ à Capo, et sur le titre un morceau du nouvel (et très très bon) album de Mr Vitalic.

Saturday, October 03, 2009

Finally...

...September is over.
Franchement, je l'ai trouvé interminable cette rentrée.

Bien que très occupée avec mes cours, sauver Sasha du toit d'en face et à l'occasion faire connaissance avec la moitié du quartier (+1 pour la solidarité des gens de la vieille ville), ne pas foutre le feu à la CAF, apprendre a créer des affiches et autre couvertures de journaux, avaler et digérer de mauvaises nouvelles, commencer le taekwondo, essayer de continuer un nouveau collage, bref de quoi faire.
Et bien, malgré tout ça, j'ai eu l'impression que septembre comptait 60 jours...

Enfin, on est en octobre !
La vie reprend son cours, légèrement plus calme.
Je pensais être débarassée des touristes mais pas du tout.
On dirait que tout le 3è age s'est donné rendez-vous dans la Cité Impériale...

Il fait encore beau, les oiseaux chantent, la pluie revient doucement et la terre n'en est que plus jolie.

L'automne...
Changement de saison, de peau, on hésite entre le maillot de bain et le trench, la nuit tombe plus vite, un peu fatiguée, beaucoup heureuse la plupart du temps, mais triste aussi car la vie est une boite de chocolats, et on ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber.
Alors quand on tombe sur le pas bon avec de la liqueur, on recrache et on en essaye un autre en espérant qu'il sera meilleur...

C'est complètement con ce que je dis, car primo je ne bouffe jamais de chocolat et la métaphore n'est pas tellement appropriée à ce que je ressens dans cette situation bien précise.

Bref, je suis mitigée mais dans l'ensemble ça roule.
J'ai juste juste une folle envie de rentrer un peu à Paris, de me mettre une race digne de ce nom avec mes potes et de serrer ma maman très fort dans mes petits bras.
Et aussi de vivre dans un espace plus grand avec un dressing de la mort, de gagner au loto, de partir 3semaines en Asie, et le plus important d'avoir près de moi celui qui fait battre mon coeur.

Mais comme je suis une fille qui sait se contenter des petits plaisirs simples de la vie, je dirai que j'ai presque tout pour être heureuse et qu'en plus j'ai de la chance car la semaine dernière, je rentre des cours, je me gare sur le front de mer, et je rentre chez moi gaiement sans me rendre compte que j'oublie de fermer le toit ouvrant et de fermer ma caisse tout court.

Lendemain matin : Rien n'avait bougé pas même mes 3 magnifiques collages qui valent au moins 75€ chacun.
C'est beau la Province, on est tranquille, pas d'insécurité (sauf quand je suis allée rendre visite à une collègue dans la tour des Salines et que je me serai cru à Nanterre à l'époque où je fumais du mauvais shit, mais c'est une autre histoire) et je sais maintenant que je n'aurai jamais de succès avec mes croûtes, car même gratuites personne n'en veux !

Mon nerd préféré sur le titre.

Saturday, September 19, 2009

Bonne Année...

...Shana Tova, Happy New Year et cætera, et cætera.

Et oui, chez nous autres juifs, ça se situe souvent à cette période.
Ainsi que Kippour, Hanouka (Noël) et tout un tas d'autres festivités.

Pour info, nous sommes en 5770.
Inutile donc de préciser qu'on a un train (si j'ose dire) d'avance.

C'est le moment pour se souhaiter comme il se doit à chaque nouvelle année, tout plein de bonnes choses, genre : Amour, Gloire & Beauté.

Je ne suis pas pratiquante, et pas vraiment croyante (enfin si, mais comme je l'ai déjà dit, en des choses autres que les dieux et pratiques conventionnelles de nos religions monothéistes).
Mais.
J'ai une identité juive assez développé qui me fait aimer les traditions, sans bien sûr tomber dans le chiant et le convenu.

Tout ça pour dire que je regrette un peu le temps où je passais quelques shabbat chez des amis, Pessah' (Pâques) célébré à la manière des Lellouche (càd à l'arrache mais de bon coeur et avec de bonnes barres de rire), allumer les bougies de Hanouka, bref tout un tas de petites choses que je faisais avant et plus depuis un certain temps.

Mais bon, seule, toute ça n'a plus la même saveur...

Pour vous parler également d'un livre que je viens de finir et qui s'intitule :
La Lamentation du Prépuce de Shalom Auslander.
Ce livre nous raconte comment Shalom devenu un quadra bientôt papa, a été traumatisé par une éducation (juive, si j'ai besoin de préciser) ultra-religieuse et surtout à quel point il est obsédé par la mort, le cul, sa mère & autres sujets récurents dans l'obssesion juive, et passe le plus clair de son temps a insulter Dieu.

C'est caustique, décapant, ironique, plein de réalisme.
Donc, j'ai aimé.

A tous, juifs et pas juifs, je vous souhaite de tout coeur une douce et heureuse année, qu'elle puisse vous apporter la santé, l'amour et tout le reste (forcément, pas la peste bubonique, ni le choléra) et que si il reste un peu de paix & d'espoir, qu'il en tombe sur ce monde qui part drôlement en cacahouète.

Sur le titre, mon humeur du jour : Cap Verdienne

Tuesday, September 15, 2009

Chéri...

...Pas ce soir.
J'ai la migraine, pas envie, pas le temps.

Préparez-vous Mesdames et Mesdemoiselles à bientôt ne plus pouvoir faire le coup de la panne à vos chers et tendres.

Les hommes ont depuis une 10aine d'années maintenant, le Viagra pour remédier à leurs petits problèmes de demie-molle.

Arrive enfin, sur le (juteux) marché pharmaceutique, un patch nommé Intrinsa, censé augmenter le taux de testostérone et faire en sorte que pif paf pouf, on ai envie de baiser à la demande (un peu comme les films).

Hier, VOD. Aujourd'hui, SOD (comprenne qui peut).

Le merveilleux site Doctissimo (que je soupconne d'être en cheville avec cette belle industrie) nous explique que ce patch est destiné aux femmes qui ont subi une ovariectomie bilatérale et une hystérectomie (ménopause induite chirurgicalement) et qui, par conséquent ne produisent plus de testostérone.

Alors, je ne sais pas trop quoi penser...
Pour ma part, je me marre car je n'appartient pas à cette catégorie de femme pour qui le sex est accessoire, et il me faudrait plutôt un patch "calmons la bête".

On a toutes des hauts & des bas dans ce domaine, et il faut les accepter, mais si ça peut vraiment aider toutes ces pauvres femmes privées de bonheur, de kiff, de rigolade et tout simplement de jouissance, je dis banco.

Le hic, c'est que comme avec toutes les choses sur ordonnance, il est facile d'aller chez le docteur pleurnicher un peu et d'arriver à ses fins.

Sans rentrer dans le débat féministe, je me demande si ce truc ne va pas transformer certaines femmes en machine a sex.
Les hommes ne s'en plaindront pas certes, mais le désir féminin est une chose relativement complèxe et je ne pense pas qu'il faille (sauf cas extrême) tenter de le modifier.
Enfin, pas avec des patchs.

Chez nous, c'est dans la tête, alors rien ne vaut une bonne discussion, des préliminaires, de la confiance, un bon resto, du champagne, un petit cadeau surprise et le tour est joué (et on ne fait pas la grimace).

12 Songs of Desire.
Voilà ce que je vous conseille.
Le dernier album de Eels, oui je me repète mais c'est une putain d'ode à l'amour, et moi il me donne envie de sauter partout et surtout au cou de quelqu'un en particulier.

Feel the desire, sur le titre.

Monday, September 14, 2009

Moi et...

...Le dessin vectoriel.
Oui.
Vectoriel.
Les courbes de Béziers.
Illustrator quoi.

Aujourd'hui, nous avons commencé a étudier ce merveilleux logiciel qui sert a...
Faire des courbes, dessiner, être metteur en page/infographiste.
Je suis sûre qu'une fois qu'on maitrise, c'est formidable.
Un peu comme Exel (non, en fait Exel à côté, c'est du pipi de chat).

Sauf qu'au bout de 4 coupures de courant + 1 inondation dans la classe (dues à la pluie qui va enfin nous permettre d'aller cueillir des cèpes) et 1 vache a dessiner avec Illustrator, j'ai cru que j'allais commettre un meurtre.

J'ai gentiment prié le meussieur de me ré-expliquer car j'ai commencé a avoir les courbes en travers de la gorge et la vache folle...

Il revient, fait clic clic clic, tu vois comme ça, c'est trop facile, point d'ancrage, tu étires la ligne grâce aux poignées et ça te fais une souperbe courbe.
Han, han, ok.

Inutile de dire que ma vache ressemblait plus à du Picasso qui aurait mélangé acides et mescaline qu'à du vectoriel, mais je garde espoir.
Rome ne s'est pas faite en un jour, et moi j'ai 5mois pour apprendre a dessiner une vache...

Aujourd'hui fût donc une journée semie merdique car je déteste ne pas réussir du 1er coup ce que je fais, je déteste attendre (et depuis le début de la formation on attend pour tout, tout le temps), je déteste la mauvaise organisation, je déteste les bouchons, bref heureusement qu'il est là pour mettre un peu de soleil dans ma vie.

Il, c'est Eels, sur le titre.

Thursday, September 10, 2009

Ou pourquoi...

...Je ne regarde pas la tévé.
Sauf quand j'ai un programme bien précis en tête.
Encore faut-il que je me tienne au courant de ce qu'il va y avoir à la télé (c'est à dire jamais).

Il y a quelques jours, malencontreusement, je suis tombée sur le JT du soir de TF1.
Ahem. Comment vous dire (c'est sans compter que juste avant, y'a eu la Roue de la Fortune et que j'avais oublié à quel point les candidats recrutés par TFouin ouin sont particulièrement décérébrés. Je me passerai de commentaires quant aux animateurs).

J'ai eu envie de casser le poste, mais comme j'étais pas chez moi, j'ai pas osé.

Je le sais que c'est la pire merde de la création cette chaine pourrie je le sais, mais bon, je me suis dit, écoute vaguement ce qu'ils racontent en sirotant ce doux Muscat pétillant...
J'ai attrapé une otite en moins de 5minutes.
Et la migraine aussi, la gerbe, la grippe H1N1, j'ai vu des gens pleurer, un dictateur à qui Hollywood déroule le tapis rouge, des femmes rouées de coups car elles osent porter un jean, des enfants en décomposition sur des balcons, bref, l'éclate totale.

Loin de moi l'idée de fermer les yeux sur la misère du monde et la connerie humaine.
Ce que je ne supporte pas, c'est la façon dont c'est fait.
La manipulation, la désinformation, le bourrage de crâne.
Pour ceux qui me suivent, je sais, je me répète again & again, mais putain, le journalisme ne se doit-il pas d'être objectif ?

Pourquoi faut-il qu'ils nous pondent des sujets catastrophes, les uns après les autres ?
(c'est fait exprès, je sais, merci)

Je ne dis pas qu'il faut faire un journal en mode Petite Maison dans la Prairie, mais on pourrait accessoirement parler des gens qui vont bien, qui s'aident entre eux, des belles choses dont la planète regorge (enfin, plus pour longtemps), d'artistes a découvrir...
C'est pas les sujets intéressants et positifs qui manquent.

Bon, cela dit, TF1 n'est pas une bonne référence car c'est une chaine d'enculés, de bouseux, de gens bêtes et qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Par-ce que pour pondre autant de merdes (séries, reality show, jeux à la con, désinformation et consors) faut pas s'étonner d'un tel niveau de chiasse intellectuelle.

Désolée si dans mes lecteurs certains d'entre vous regardent cette chaine.
Désolée pour vous, car vraiment il y a mieux a faire et il y a surtout d'autres façons de se tenir informé, de se divertir, de se cultiver.

Je suis pour le plastiquage de TF1.
Je suis pour renvoyer Nonce Paolini faire le gratte papier chez Bouygues ou EDF (quelle honte, dire que ce type est corse).
Je suis pour qu'on supprime toutes les touches "1" des télécommandes.
Je suis pour qu'on arrête les Confession Intimes, les Iles de la Tentation, Les Secret Story, les Star Academy, les Tournez Manège (et oui attendez, ça va reprendre...), si vous en voulez plus c'est .

Je m'énerve toute seule, je le sais bien, car évidemment, ça plait.
Sinon ils auraient déjà mis la clé sous la porte.
Cette critique ne regarde que moi, mais quand même, ça me fait mal au coeur.

Je pourrai également vous dire que la pub à la radio, me rend hystérique (notamment celles pour Marché U avec Daniel Prévost et ses blagues de merde. Et comme si ça suffisait pas, Leader Price surenchérit avec Coffe).
Mais je garde ça pour plus tard.

Sinon l'école ça va très bien, j'ai juste hâte qu'on passe à des choses que je ne maitrise pas car là, je me fais un peu chier.
Disons je suis déjà au courant de ce qu'il raconte donc je stagne légèrement...

Patience et longueur de temps, font plus que force et que rage, I know.

Deezer étant en maintenance, je vous laisse regarder ce chouette clip : ici

Wednesday, September 09, 2009

J'sais pas...

...C'que j'ai.

Tout va bien et en même temps, tout va mal.
Enfin, pas tout mais je sais pas, j'ai une boule au ventre et au cœur et je me sens super énervée (non, non ce n'est pas mes règles et la pleine lune est passée).
J'ai envie de pleurer.
Ça sort pas.
J'ai envie de trouver un prétexte pour m'énerver après quelqu'un.
Ça vient pas.

Je me sens vide et triste.
Comme un mauvais pressentiment.
Comme si j'étais entrain de perdre quelque chose.

Je n'écris pas pour me faire plaindre, ni pour trouver un quelconque réconfort.

Je me suis dit y'a 5 minutes, bon, je tourne en rond, je risque de dire des conneries si je décide d'entreprendre une discussion avec quelqu'un (que j'apprécie tant qu'a faire), je sais pas trop ce qu'il m'arrive, je vais blogger peut-être que je vais trouver la solution.

Je fais un peu de respiration, je bois un verre d'eau, je pense à toutes les bonnes choses qui me sont arrivées récemment, je vais faire pipi, je fume une clope (et oui, aux oubliettes les bonnes résolutions), je pense à des trucs tristes histoire de pleurer un bon coup, j'écoute de la musique encore plus triste, rien a faire.
Rien.

Je me dis que j'ai pris trop de recul...

Tout ça pour dire que franchement, moi, j'aime bien pleurer.
Du moins quand je suis trop oversubmergée par mes émotions (et là, j'en ai un paquet dans l'estomac).
Avant c'était trop et maintenant, c'est plus assez.

Voilà, voilà...

Je crois que c'est juste que j'ai pas envie de perdre les gens que j'aime. Jamais.
Et je crois que j'ai peur aussi.
C'est nul.

Titre, musique.

Monday, September 07, 2009

IMEP...

...Comme c'est joli (en fait je trouve ça horrible mais bon...), qu'est ce que c'est ?!

Ce n'est pas le nom d'une nouvelle momie fraichement découverte, ni d'un centre d'essais nucléaires en Micronésie.
Ça veut dire en abrégé : Infographiste Metteur En Page.

Mon nouveau futur métier que je vais apprendre pendant 6 mois.

Ce matin, réveil à 07h00, bbbrrr ça fait bizarre, mais bon, j'ai eu ma dose de glande et je suis toute excitée à l'idée de retourner m'asseoir sur les bancs de "l'école".
Et puis de rencontrer de nouvelles têtes, d'étudier un truc que tu as choisi et qui accessoirement t'apprends un métier plutôt sympa (même si dès le début, ils annoncent la couleur : y'a pas de boulot là-dedans ici. Mouais mouais moi je pense pas, mais si tu veux Madame la Directrice).

Evidemment, 1er jour oblige, on a pas fait grand chose d'autre que de l'administratif mais dès demain se profile à l'horizon le début d'une formation intéressante et ça me rempli de joie.
(et aussi le formateur a dit qu'on allait faire LE traditionnel tour de table, où chacun se présente, raconte qui il est, et ça, ça j'adore ! Je sais en général de suite, avec qui je vais aller fumer des clopes, ou pas).
En plus, j'ai retrouvé une fille avec qui je faisais de la peinture, elle est super cool donc je me sens moins seule.

Du coup, pour fêter ça, en sortant je suis allée faire du shopping, des robes, des bottes, des leggings, un sac, et puis bien sûr quelques fournitures, ça peut servir.

J'ai reçu mon colis Made in India et ppffiioouuu, ça déboite, surtout les noix de cajou au piment, j'ai failli perdre une amygdale, et le pendentif aussi et le tchai, bref, merci ma copine chérie et pour la retraite en ashram, je suis partante tu le sais !

En gros, je suis la fille la plus heureuse du monde depuis 1mois et demi, et putain, ça fait du bien.

Seule ombre au tableau (il faut toujours un truc de merde pour faire la balance), j'ai appris quelque chose qui m'a fait beaucoup de peine et peur, truc auquel je ne peux rien faire, à part prier fort, envoyer plein de good vibes d'amour et croire en la médecine.
Je suis de tout coeur avec toi et je t'aime et je sais que tu es forte et pleine de ressource alors, fuck off la maladie.

Ah oui, et puis un lien vers un blog qu'il est vachement pas mal et pertinent, ils sont 4, ils sont caustiques et marrants, c'est la gêne, et c'est ici.

As usual sur le titre, une petite musique qui fait du bien.

Tuesday, September 01, 2009

Je suis...

...Atteinte d'un mal bizarre.

Normalement, quand on est loin, et qu'on a lâchement abandonné ses amis, sa famille et d'une manière générale les gens qu'on aime sur le banc du métro pour aller couler des jours meilleurs au bord de la mer, on est censé les appeler plus ou moins souvent pour savoir comment ils vont, pour donner de ses nouvelles, pour dire des conneries, pour râler contre les impôts, se raconter des blagues, dire du mal des gens qu'on aime pas, leur dire qu'ils nous manquent...

Normalement.
Mais moi, j'ai un problème (encore un...), j'aime pas le téléphone.
Ça me fait perdre tout mes moyens, mon français et mon latin.

J'ai envie au fond, mais dès que je m'apprête a composer un n°, j'ai la terrible impression que je vais passer un examen, j'ai la gorge sèche, je ne sais plus ce que je voulais dire et je pense que je vais mal tomber et déranger les gens et que de toute façon, tout le monde lit ma vie ici, alors vous savez que je vais bien/mal/pète la forme/suis amoureuse/en colère et autre.

Et si par malheur vous avez la chance de m'avoir en ligne, vous remarquerez que je bafouille, qu'il y a des blancs, que je ne sais pas quoi dire et que je sors des banalités dignes d'un Voici de 1998.

Épargnons nous donc cela.

Mais c'est surtout que ma préférence va vers l'écriture, vous l'aurez compris.
Serai-je une sombre égoïste qui vous force a tapoter sur votre clavier pour faire de jolies phrases avec des mots qui s'entrechoquent, se suivent et sonnent tout aussi bien que des paroles ?

Pourtant j'aime bien papoter, discuter, débattre, m'engueuler.
Mais en vrai, face 2 face.

Tout ça pour dire, que je me sens obligée de faire un post pour vous demander de ne pas m'en vouloir, c'est pas de ma faute (ben voyons) !
Et pour ma défense, je dirai même que ça remonte à avant Ajaccio.

Alors qui que vous soyez (oui, oui même ceux que je connais pas et qui me lise, car aujourd'hui je suis amour et gentillesse), je pense à vous, je ne vous oublie pas, et par le biais de l'écriture je contribue a sauver vos vies de la nocivité des téléphones portables et surtout je préserve le français écrit, et me bat contre cet affreux langage sms/msn.

Un groupe que je hais profondément (surtout après avoir vu/entendu cette daube en live, hein Julie ?!) sur le titre, mais c'est de circonstance.

Mais comme je suis gentille, je vous laisse cliquer pour écouter mes new-yorkais préférés.

Il y a...

...Un an jour pour jour, j'arrivais à Ajaccio.

Un an.
C'est fou.
J'ai l'impression que c'était hier.
Je me souviens encore de cette merveilleuse Good Bye Party à laquelle j'ai eu droit.
Je me souviens du lever de soleil lorsque le bateau est entré dans le port.
Je me souviens de cette sensation d'être bizarrement chez moi sans vraiment connaitre.
Des hauts et des bas qui ont ponctués ces 12 derniers mois.
Des gens qui m'ont aidés et de ceux qui m'ont blessés.
Du bonheur d'avoir mon studio, mes repères, mes habitudes.
De la peur de ne pas réussir, de ne pas savoir où je vais, de n'être pas sûre d'avoir ma place ici (encore maintenant)...

Un an.
Je m'étais dit en arrivant l'année dernière : "Bon, en septembre prochain, j'aurai un peu de recul, je verrai si je reste ou si je pars. Je serai fixée."

Je vais peut-être me laisser un an de plus.

C'est fou comme parfois on pense faire certaines choses dans certaines situations et puis le moment venu, le plan ne se déroule pas du tout comme on l'avait prévu.

C'est beau et flippant à la fois.
C'est ça la vie en fait, je crois.

Je serai bien incapable de dire si je vais passer ma vie ici, mais en tout cas je serai surtout incapable de faire mes valises, et de faire le chemin inverse.
Rentrer à Paris.
Quelle drôle d'idée !

Ne voyez pas là la fille trop fière pour dire : "Oh merde, jme suis plantée, je rentre".
Car il était question en avril dernier (bonheur de vous revoir, alcool et autre) que peut-être je revienne.
Mais non, non.
Vraiment.
J'ai pas peur de l'échec.
Ni de reconstruire.
Donc pas de fierté mal placée.

C'est simplement, que je suis bien moi, ici.
Même si j'ai pas un milliard de potes, même si la plupart des nanas sont proutprout, même si vous me manquez, même si parfois je donnerai cher pour retrouver ma vie d'avant, même si j'ai pas de lave-linge, je suis heureuse.

Je suis moi.
J'ai rarement été autre chose me direz-vous, mais là, je suis moi, vraiment.
Heureuse, épanouie, comblée (presque).

Voilà, c'est mon premier anniversaire de quelque chose ici, une petite pierre à l'édifice de ma vie en épisodes.
Et ça me fait plaisir.

Une année pleine d'amour et de petits chagrins aussi, sur le titre.

Sunday, August 30, 2009

Y penser...

...C'est une chose.
Le faire, une autre.

C'est valable pour beaucoup de décisions importantes.

On s'est connu voilà plus de 15ans, donc quitter quelqu'un comme ça, c'est pas évident.

De quoi elle parle ?
La cigarette of course.

J'ai commencé par envie, non pas pour faire bien.
Je l'aime depuis le début.

J'ai toujours vécu dans un environnement fumeur.
Ça me rappelle plein de souvenirs.
Les brunes surtout.

Une cigarette après manger, après l'amour, quand on est stressé ou heureux, quand on refait le monde complètement bourré, en sortant de l'avion, en attendant le bus quand il fait froid, les occasions ne manquent jamais.

La cigarette, c'est un peu comme un accessoire, tellement sexy sur certaines personnes, voyoute sur d'autres, classe ou prolo, la clope c'est très intime et très banal à la fois.

Je repense toujours à ce sketch de Gad sur la cigarette, tellement vrai.
(pour ceux qui ne connaisse pas, c'est ici : la cigarette)

Mais bon, la clope c'est aussi et surtout, pas bon pour la santé, ça coute des ronds, ça vous fait cracher vos poumons au moindre effort passé un certain age, ça jaunit les dents, le teint, et accessoirement ça tue.

L'alcool aussi me direz-vous, les mauvaises ondes des antennes relais, la grippe A/B/C/aviaire, les accidents de la route, la drogue, le sex non protégé, la mal bouffe, la connerie humaine...
Bref, y'a plein de choses mauvaises pour la santé mais la clope, c'est quand même un choix et on sait ce que ça peut couter.

Depuis quelques mois déjà, j'y songe car j'en ai marre de me sentir oppressée de la cage thoracique.
D'entendre ce sifflement parfois (souvent), quand je respire.
De me sentir dépendante de ce petit paquet de 20 tiges tellement délicieuses parfois.
De paniquer lorsque je n'en ai plus.

Mais je refuse catégoriquement tout traitement car je ne crois qu'en une seule chose pour ce genre d'action : la volonté.

Alors il m'en reste trois dans mon joli paquet souple et je me dis : Ce coup-ci j'arrête, je ne vais pas au tabac, et basta.

J'en ai vraiment envie, mais j'ai surtout peur de prendre 15kilos en 2 jours...
Et au prochain apéro quand tout le monde s'en grillera une, je vais faire comment ?

Je me questionne lourdement sur cet épineux sujet.
Là par exemple, j'écris, je réfléchis et bien je rêverai d'en allumer une, mais non.

Un mec comme moi, sur le titre.

Tuesday, August 25, 2009

Service...

...Limité.

Je réalise à l'instant même, que je vous ai laissé orphelins tout le mois d'Août.
C'est scandaleux !
Mais j'imagine que vous aviez de quoi faire entre Voici, Closer, Gala, vos vacances, les moustiques, et tout un tas d'autres trucs qui sentent bon le sable chaud.

En même temps, moi aussi j'ai le droit d'être en vacances (c'est pas comme si je glandais depuis mai).
Mais on dira qu'août, c'est différent.

L'épisode le plus important de mon été, se situe fin juillet, où il s'est produit un évènement aussi inattendu qu'agréable et forcément, j'ai eu moins de temps pour vous et plus de temps pour lui (et moi).

Je nage, je flotte, je plane, je suis à 4000, je ne comprends pas trop ce qu'il m'arrive, je souris bêtement, j'ai l'impression d'avoir 18ans, bref, j'ai mon cœur qui bat et ça fait vachement du bien !

Entre temps, je suis partie une semaine à Biot rejoindre mes potes, c'était chouette, belle maison, piscine, apéro, barbecues de compèt, soirées très très arrosées, siestes, rigolades et aussi moins de rigolades, car la Côte dAzur c'est vraiment du foutage de gueule et j'aurai bien plastiqué certains lieux...Mais bon, on ne gardera que les chouettes moments.

Les vacances se terminent joliment, avec plein de merveilleux souvenirs, les touristes sont enfin parti, Aiacciu redevient calme, j'ai des projets plein la tête et le cœur léger (et lourd un peu aussi).

J'attends ma rentrée de septembre avec impatience, et octobre encore plus...

Sur le titre, encore un peu d'insouciance estivale.

Friday, July 31, 2009

Faute avouée...

...A demi pardonnée.

Depuis bientôt 1an, je pense a aller visiter la cathédrale où Napoléon a été baptisé.
Cathédrale qui est à...25secondes de chez moi.

Hier, rentrant à la maison un peu énervée d'avoir perdu ma matinée à cause de la CAF et autres connards, je passe devant la cathédrale et je me dis : Bon, rentre Push par-ce que franchement, c'est quand même la honte depuis le temps...

En plus, pour une fois, pas un touriste, pas un groupe de 50 allemands, pas d'enterrement, ni de mariage, je fonce.

Je ne suis pas tellement du genre a m'extasier devant les divers édifices religieux, même si je reconnais que les mecs ont toujours fait un sacré boulot et qu'ils ont bien dû en chier à construire tous ces machins...

Donc, me voilà dans LA fameuse cathédrale et franchement, elle est super belle.
Par ce que d'extérieur en plus, on dirait pas du tout Notre Dame, ou n'importe quel truc gothique.

Il fait frais (normal en même temps, c'est une église, pas un hammam), il n'y a personne, juste une petite vieille qui est dans sa loge, et 2 mecs qui répètent à l'orgue (qui est magnifique aussi).

Je fais le tour, je regarde attentivement toutes les peintures, les statues, les explications, bref, moment culturel bien sympathique.

Et puis d'un coup (non détendez-vous, je n'ai pas eu d'apparition, ni entendu de voix), je me suis senti vraiment bien.
Sensation improbable pour une nana qui ne prie pas vraiment et encore moins dans les lieux dédiés.
Je ne suis pas contre, mais perso je me sens reliée à d'autres choses.

Du coup, je me suis assise tout devant, j'ai fermé les yeux, j'ai écouté l'orgue et j'ai respiré cette odeur si particulière des églises, encens mêlé de renfermé.
J'aurai presque voulu m'allonger a même le sol, sentir le marbre, les yeux tournés vers le ciel.

J'ai eu une longue pensée pour ceux que j'aime, vivants ou morts et j'ai demandé au petit Jésus/Dieu/Bouddha ou qui vous voulez, de prendre soin d'eux...

J'ai trouvé ça cool comme moment.
Je suis ressortie moins énervée et avec la satisfaction d'avoir profité des belles choses qui m'entoure.

Et de cette semaine riche en évènements...

Un peu de son sur le titre.

Wednesday, July 29, 2009

Changement de cap...

...Après avoir fait diverses choses dans ma jeune vie (oui 31ans, c'est jeune), choses dans le domaine professionnel bien sûr, car pour le reste, j'ai encore tout a apprendre...
J'ai donc pris la décision de suivre une formation en infographie/conception de sites web à la rentrée.
Test passés, et réussis, je suis bien contente.

Le besoin se faisant clairement sentir sur mon île, et internet étant ce qu'il est, c'est à dire, crise ou pas, c'est un réel besoin du quotidien, tant personnel que professionnel, je me dis qu'il y a quelque chose a faire ici.
Tout en gardant en tête qu'ici en l'occurrence, tout demande un peu plus de temps et de patience.
M'en fous, le temps, je l'ai et la patience est une vertu que j'apprends a maitriser depuis mon arrivée.

Donc en septembre, Pushka reprend le chemin de l'école !

Cette formation dure 5 mois, ça me laisse passer l'hiver tranquillement, mais occupée quand même et me donne tout l'été pour profiter.
Elle est pas belle la vie ?!

Il fait chaud, les incendies ravage les alentours d'Ajaccio et ça me fout bien les boules, d'autant que la plupart du temps, c'est criminel.
Le complexe du pompier pyromane...

Les touristes sont là, mais j'ai l'impression que les commerçants ne sont pas tellement ravis, car c'est pas blindé.

Dans 15 jours je vais rejoindre my parisian buddys, près de Nice et ça aussi, c'est un truc qui fait chaud au cœur.

Les voisins gueulent toujours autant, mais je n'ai pas encore amorcé le plan : bonjour, ça va, on boit un coup ? en ouzbek.

Et puis pour finir, j'ai repensé à ce morceau de Téléphone que j'aimais vachement beaucoup quand j'étais môme, qui a longtemps tourné sur les platines de mes frères et qui résume très bien, et de manière rock'n'roll, la vie...

Pour vous, une partie gratuite, sur le titre.

Monday, July 27, 2009

Moi et...

...Mes voisins.

J'habite au 3è étage d'un petit immeuble de la vieille ville, dans une ruelle un peu crade, avec son linge qui pend aux fenêtres, et ses pigeons qui viennent faire je ne sais quoi dans ma cage d'escalier.
Ruelle intemporelle et qui pourrait aussi bien se trouver à Ajaccio, Nice, Rome ou n'importe quelle ville du bassin méditerranéen.
J'aime bien.

J'habite un studio et vu qu'il n'y a qu'un habitant par palier, je présume qu'on a tous la même superficie.

Au 2è étage, vivent mes voisin(e)s.
Depuis que j'habite ici, ils sont comme une énigme.

Ils parlent une langue que je ne comprends pas et que j'imagine de l'Est.
Lituanien, croate, bulgare, mais pas russe, j'en suis sûre.
Je ne sais pas trop combien ils sont mais il y a au moins un homme, que j'ai vu un jour où j'épiais par la fenêtre (aussi à cause des chaussures taille 48 sur le palier) et facile 2 nanas (1 moyennement jeune et une vieille).
Il y a un chien, Rocco.

La vieille, passe son temps a gueuler, même lorsqu'elle ne veut pas forcément gueuler, elle hurle en guise de façon de parler à mon avis.
Souvent entre 19h et 20h, où là elle doit être au téléphone avec je ne sais quel pays, elle gueule vraiment plus fort, pensant qu'on ne l'entend pas là où elle appelle...

Elle gueule contre son chien qui lui aussi, gueule tout le temps.
Je rentre des courses le matin, il aboie, je rentre de balade dans la journée, il aboie, je rentre torchée à 6h du mat', il aboie (et là moi aussi, exaspérée : mais ta gueule putain de clébard de merde...).

Mais elle doit faire sacrément bien la bouffe, car midi comme soir, des effluves dignes de la cuisine de ma mère montent jusqu'au 3è et souvent je me dis putain, qu'est-ce qu'elle fait a manger, ça sent trop bon...

La moyennement jeune est montée frapper à ma porte un soir car j'avais étendu un paréo où visiblement il restait un peu trop de sable, et elle m'a fait comprendre en francojenesaisquoi, que le sable sur son linge, elle aimait pas trop.
Ok, sorry.

Mais, le clou de l'énigme se trouve tard le soir.
Ça rigole, ça rentre, ça sort, il y a plus de voix que d'habitude (non, je ne suis pas schizophrène, merci), c'est un peu le "bordel"...

Et quand je dis bordel, je pense bordel.
Entre 3 et 4h du mat', c'est l'apogée.
Ca baise à tire l'arigot et croyez moi la/les nanas ont des poumons.

Alors je ne sais pas si c'est un mini-bordel clandestin (25m²) ou une annexe au caboulot d'en bas, mais je vous assure que j'ai qu'une envie : aller frapper a la porte (à une heure normale hein), et faire style :
"Oh bonjour, je suis votre nouvelle voisine, je pense qu'il est temps de m'inviter a prendre le thé, pour voir de quoi il en retourne au 2è étage.

Et à l'instant même, entendant une douche couler en face de ma cuisine, je me lève en courant pour voir et je découvre une fenêtre de salle de bain ouverte, avec un mec tout blanc et tout nu, sous la douche...

L'été est une période formidable à Ajaccio.
Mais je tiens a dire à tous ceux qui m'ont dit en partant de Paris que j'allais regretter l'hiver en Corse car c'est mort, ça bouge pas, c'est nul gnagnagna, bah franchement, j'ai qu'une hâte : être en septembre et que tout redevienne calme !

Dédicace à mes voisins sur le titre.

Thursday, July 16, 2009

Légère...

...Je me sens légère.

Ce matin, je me suis réveillée avec cette drôle de sensation d'être une femme.
Oui, ça peut paraitre bizarre comme ça...
Bien que n'ayant jamais douté de la chose, ce matin j'ai eu la sensation de savoir qui j'étais.
Qui je suis.

C'est pas explicable, c'est une sensation.
Une belle sensation.
Un truc qui te fais du bien et qui te pousse en avant.

Du coup, j'ai enfilé mon jogging, mes baskets, maillot de bain, sac à dos et je suis allée marcher.
Le long de la mer, dans les rochers.
J'ai pris le temps.
J'ai arrêté de réfléchir.
J'ai respiré la mer et le vent.

J'ai compris que tout n'était pas ma faute et que j'ai le droit d'être heureuse, oisive, seule ou accompagnée, ne plus rien attendre, juste prendre les bonnes choses et faire avec les mauvaises.
Tout était clair, net.

Comme si de toutes les portes que j'ai ouvert jusqu'à maintenant, portes à demie closes pour la plupart, une entre toutes est restée ouverte et c'est la mienne.

C'est fou.
C'est beau.
C'est la liberté de l'être.
Ça doit être ça, prendre du recul...

Un délice, sur le titre.

Friday, July 10, 2009

Inutile...

...de préciser que j'ai été jusqu'à maintenant, en panne d'inspiration.
Totalement.
Complètement.

J'ai déserté Calvi on the Rocks cette année.
En même temps, je vis en Corse maintenant, donc Calvi pour moi, c'est Off the Rocks.
Pas de budget et surtout pas envie de revivre le calvaire de l'année dernière.
C'est à dire me croire sur la ligne 13, à 18h.
Et puis c'est comme beaucoup de choses, c'était mieux avant...
Seul regret, les copains.

En cette veille de 14 juillet, je sors enfin de ma léthargie.

Ce matin, 06h00 pile, ne supportant plus le moustique qui a bousillé ma nuit, je saute de mon lit, je vais dans la douche, je bois un thé, et je me dis qu'il faut que j'aille changer ma caisse de place pour trouver une autre place, pas payante.

Le jour pointe, la plage est calme, la mer ondule à peine et je me sens revivre.
Agréable sentiment lorsque parfois, pendant quelque temps, on se sent mort du dedans de soi de l'intérieur de son être...

Bref.

J'arrive devant ma caisse et là, prise de conscience quant au bien être de cette pauvre petite chose, je me décide enfin a aller la laver.

Ça peut sembler anodin d'aller à la station essence pour faire ça.
Mais pas pour moi.
J'ai du le faire...Allez, 2, non honnêtement, 1 fois dans toute ma vie de conductrice.

C'était soit mon père, soit un pote, soit un mec qui s'en chargeait.
Et puis après à Paris plus de voiture donc voilà.

06h45, j'arrive à la station, je mets de l'essence, je me dirige vers la caisse, fébrile et je dis :
"Euh, je voudrais faire laver ma voiture aussi s'il vous plait (sous-entendu, y'a pas un mec chez vous qui s'occupe de ça ?)...
"Oui Mademoiselle, faut choisir un programme d'abord."
Ah...
Devant tant d'options de lavage je ne sais que choisir.
Bon, programme 1.

Le mec m'explique que pour aller aux rouleaux faut faire le tour, mettre la carte comme ça, appuyer sur le bouton vert, et hop.
Ça semble très simple comme ça...

J'arrive devant la machine, je sors de la caisse, je mets la carte, j'appuie sur un bouton vert, et je cours pour rentrer vite dans la voiture.
Je m'avance.
Rien.
J'attends 30secondes, rien.

Marche arrière.
Je vois un autre bouton vert, j'appuie et je cours pour remonter dans la voiture.
Et là...
Je ne savais pas où me mettre exactement, j'avais même pas coupé le moteur, ni replié mes rétros, que je vois arriver sur moi 3 monstres rouges.
Je coupe le moteur, je serre le frein à main (auquel je suis agrippée jusqu'à la fin du lavage)

J'ai vécu une expérience traumatisante à 06h55 à la station Esso.
Je me voyais déjà broyée et noyée sous le polish.

Ça valait le coup, elle parait toute neuve.

Il est 08h00, je rentre du marché, je vais enfiler mon maillot et aller piquer une tête.
La vie est belle.
Musique de restaurant chinois, sur le titre.

Wednesday, June 24, 2009

L'année...

...Des méduses.
Film franco-navet avec l'époustouflante Valérie Kaprisky et le beau Bernard Giraudeau, sorti en 1984, et réalisé par l'étonnant Christopher Franck (décédé le jour de mon anniversaire en 1993).
De rien, je me devais de vous rappeler un tel moment cinématographique.

Les méduses, ces merveilleuses créatures marines.
Scintillantes, flottantes telles des fantômes aquatiques dans leurs longues robes irréelles (je suis un peu poète aussi parfois, c'est beau, je sais..).

C'est assez étrange comme bestiole.
Bien qu'elles piquent, je ne peux me résoudre à les détester.

Par exemple, je déteste profondément les requins et les crocodiles, et les piranhas, et les tarentules, et les papillons de nuit, et tout plein d'autres trucs bbbbrrrr qui font peur et qui font mal (bon, par respect pour Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot, je ne tuerais jamais aucunes de ces espèces, mais je les détestes quand même).
La méduse, par contre, me fascine.

Je ne vais pas vous faire la bio de la méduse mais si vous êtes curieux (et vous l'êtes, je le sais), cliquez ici, il y a des informations étonnantes sur les méduses (j'exagère légèrement, mais bon, faut bien que vous vous cultiviez un tant soit peu...).

Donc tout à l'heure, j'arrive à la plage, très guillerette, je jette ma serviette (j'ai laissé tombé le paréo, j'en peux plus, je préfère le coton épais d'une serviette. C'est fou, je sais) sur le sable chaud, je me déshabille (partie que j'adore l'été car pouf tu enlèves le haut pas de soutif et pouf tu enlèves la jupe, ça y est, tu est à demie nue, la tenue idéale pour toute la vie), je cours d'un pas léger vers la mer, hum elle est fraiche, bonheur.

Je fais quelques pas dans l'eau...
Une méduse.
Grosse la méduse.
Vraiment grosse.
Blanche et rouge (genre comme les champignons vénéneux que tu sais que blanc et rouge, ça sent pas l'omelette mais les urgences...).Hum.
Je continue a avancer telle une candidate de Koh-Lanta, ne reculant devant rien pour se rafraichir un peu.
Une aut' méduse.
Dans le même style.
Putain, me dis-je, elles sont venues en famille...

J'avance encore en regardant bien où je mets les pieds, je repère un coin sans méduses, plouf, je plonge, je fais quelques brasses et je ressors toujours en regardant bien où je pose mes petons.

Saine et sauve, je regagne ma serviette (quelle erreur que le paréo pendant tant d'années).

Et là, j'assiste à un triste spectacle.
Déjà pour commencer, à ma gauche, y'a une famille d'allemands qui ne parle pas, mais hurle je ne sais quoi.
C'est troporrible, je déteste cette langue.

Bon, je prends sur moi d'avoir oublié mon non I-pod, je lézarde, je me relève car ils crient de plus en plus fort, et que font-ils ces abrutis, hein ?!

Ils s'amusent à sortir un maximum de méduses de l'eau, et a les foutres en plein soleil ou les mettres à la poubelle...
La famille de beauf à ma droite les imites, je suis au bord de la crise de nerfs.

Ahem, ahem.
Et si moi je vous attachais à la poubelle en plein soleil juste par ce que vous êtes gros, et gras et que vous parlez allemand, beauf de surcroit, ça ferait quoi ?!
(j'ai des pulsions Dexteriennes parfois, c'est monstrueux).

Bon, j'ai très chaud, et je meurs d'envie de me baigner, mais elles sont de plus en plus nombreuses...
Je vais quand même faire 2/3 rapides ploufplouf, mais je ne me jette pas sauvagement à l'eau.
Mais je ne vais pas tuer les méduses pour autant.

Les allemands, les beaufs, les gosses qui crient, les méduses, au bout de 2heures, j'ai remballé ma serviette et je me suis tirée, pensant : la plage, ça va être de pire en pire, alors fissa va falloir que je me trouve un spot rivière.

Et sur le titre, un morceau aussi étrange qu'une méduse.

Tuesday, June 23, 2009

Ca y est...

...C'est l'été !

Bon, inutile de dire qu'ici il est déjà installé depuis un moment, mais non, je ne me permettrai pas de vous faire bisquer et de faire la connasse qui habite en corse et qui nargue ces pauvres parisiens noyés sous la pluie, la grisaille et les impôts.
Non, je n'oserai pas.

Le solstice d'été, ah, comme ça sonne bien.
Si j'avais été fidèle à mes croyances, j'aurai investi le maquis et fait une petite cérémonie en son honneur, mais la fête de la Musique et le vin corse ont eu raison de moi.
On me pardonnera, car : In Vino Veritas...

Moi qui en général n'aime pas trop la fête de la Musique, enfin, plus depuis que j'ai 16 ans et que j'étais à un concert de jsais plus qui vers Bastille, et que ça s'est fini en bain de sang car une bagarre au couteau a éclaté juste à 2mètres de moi...

Et bien là, dans mon village, en province, rien a voir, forcément.
Bonne ambiance, des rencontres sympa, du monde mais juste ce qu'il faut, de la musique partout, corse, rock, rap, brésilienne.
Toujours pas plus de gens qui dansent, mais bon, je pense qu'ils sont atteints d'une maladie des pieds qui les empêchent de danser ici...

C'était en tout cas, une bien bonne soirée.

J'ai bien entendu fini à l'Entracte, seule (j'ai rencontré quelqu'un en chemin, enfin, je le connaissait déjà hein, j'aurai bien fini la nuit avec lui, mais bon, la vie, le timing, toussa, bref, derrière l'oreille Pupush, ça fait 8 mois, jsuis plus à ça près...), je suis donc allé danser à la place, et que même le DJ est venu me voir, qu'il connaissait mon nom et qu'il est vachement sympa et qu'il trouve que la galerie c'est un super projet et qu'il me fait de la pub !

Je vous le dit, dans quelques années, je serai célèbre et on criera mon nom dans toutes les villes du monde (je m'emporte, je m'emporte).

WARNING : Je rentre dans le très intime de ma vie, spoiler et tout, donc âmes sensibles s'abstenir de tout commentaires par la suite, c'est ma vie, et je la raconte sur mon blog, ça me fait du bien, j'exorcise, mais j'ai pas forcément envie d'en parler en vrai.
Merci.

Donc, je vais bien, 1 jour sur, hum, 4, je prends des Fleurs de Bach, des anti-dépresseurs, mais j'ai arrêté les anti-anxyolitiques (la pire drogue sur ordonnance qui existe)...
Sauf en cas de grosse crise d'angoisse, genre celle d'il y'a 2 nuits où j'ai cru qu'on retrouverai mon cadavre dans 1 semaine, voire 2
(j'ai déjà préparé une petite lettre au cas où).

Et oui, vous croyez quoi, c'est pas la fête dans ma tête.

J'ai l'air bien comme ça, mais non, pas vraiment, je suis ravagée (au propre comme au figuré), mais j'assume et j'ai décidé d'aller voir un psy.
Wouhou !!!
J'ai le téléphone, faut juste que je prenne rendez-vous.

Bon, médicalement parlant, je suis rassurée car je pensais avoir un anévrisme ou un truc cardiaque en fait non, c'est moi qui construit tout dans ma tête...

Et puis comme chaque année aux alentours du 26 juin, date où j'ai dû avorter, j'ai toujours un peu de mal.
Et comme la vie est bien faite, chaque année à cette période, les gens se marient, ont des bébés et débordent de bonheur et d'amour et de joies et moi, rien...
Still Waiting.
Still Alone.
Still Alive, c'est déjà bien...

N'étant pas d'une nature envieuse, je suis heureuse pour eux, et je me dis juste que pour moi, ça demande un peu plus de temps.
Et que la vie a d'autres projets me concernant en attendant.

Autre satisfaction, Saison 5 de Weeds, Saison 2 de True Blood, bref que demande le peuple !

Allez, haut les cœurs, et cliquez sur le titre, vous allez bouger votre petit corps bronzé.

Wednesday, June 17, 2009

Ne jamais...

...Blaguer avec un passeport périmé.

Je suis donc de retour on the Island of Beauty, yeah.
Non que je dénigre cette chouette semaine avec mes parents et amis, mais il était temps que ça se termine.

Et...ça s'est pas très bien terminé.

Comme je vous l'avais dit, mon passeport israélien n'est plus valable depuis 2mois.

A l'aller, tout va bien, contrôle des passeports ok.
J'embarque sereinement.
J'ai comme voisin dans l'avion, un charmant champion olympique de windsurf, j'ai donc passé un vol délicieux et l'entrée dans le pays se passe sans encombre.

La dite semaine, vous savez ce qui s'est passé, j'ai écris que j'étais pas très contente (pour changer) mais bon, le couscous Pkaïla de ma mère vaut tous les cons du monde.
En parallèle, j'ai vaguement pensé que je devrai peut être aller faire un tour au bureau des passeports périmés, mais bon, je me dis que ça ira, 2 mois c'est pas grand chose.

Au retour, ahem...
Je passe le 1er contrôle, elle voit que la date est périmée, mais c'est pas grave apparemment.
You can go.
Merci.

2ème contrôle, idem, et en plus je grille tout le monde en allant a la borne check-in, alors que je n'ai pas check-in du tout, mais je fais genre que si. Ca marche.
Je me frotte les mains et j'aurai pas dû.

Au moment d'embarquer, la dame (connasse) qui tamponne les passeports et qui est sensée me laisser aller faire du shopping au duty-free considère que mon passeport périmé de 2 mois (et ce malgré mon passeport français valide) mérite une petite visite à la police...

Shalom, shalom, je tombe sur un flic con et moche en plus.
Je reste zen.
J'attends en compagnie de Joseph, un anglais a qui on cherche des noises par-ce qu'il n'est pas sûr de savoir si grand père paternel était juif ou pas...(quel magnifique pays je vous dis).
J'attends.
Je vais voir le flic con, je pose gentiment des questions en hébreu, en anglais, il me répond du bout des dents, je commence a perdre patience, MAIS, je ne l'insulte pas (je fais des progrès).

Je décide de me calmer en mangeant le merveilleux sandwich tunisien préparé par mon papa avec amour.

A peine à la moitié du sandwich que je savoure tranquillement (c'est comme quand tu attends le bus depuis 1heure et que tu allumes une clope, et que le bus arrive à ce moment là...) une nana de la compagnie aérienne vient me chercher en me disant qu'il faut mettre mon passeport à jour.
Il est 15h15, je dois embarquer à 15h25.

On cours, on fais le chemin dans le sens inverse, même elle qui parle super bien hébreu perd un peu patience avec la sécurité, on arrive au bureau, je vais pour payer avec la visa, le mec n'en veut pas.
Inspire, expire, ne pas plastiquer l'aéroport.
On cours au distributeur, et là comble de putain de sa race de malchance, il refuse lui aussi d'obtempérer.

Je me résigne a changer mes derniers 100€.

On remonte au bureau, je paye.
Il me reste 200 shekels que j'imagine déjà servant a payer une magnifique paire de Converse Rose Fluo.

On cours pour que je montre ma merveilleuse extension au flic, mais ce connard a gardé ma carte d'embarquement, je suis a 2 doigt de pleurer et je commence a insulter tout le monde en disant qu'on est passé y'a 10 minutes et que même un physio de boite serait plus malin qu'eux...(le tout en hébreu/anglais/français).

En arrivant dans son bureau, il a commencé a faire le malin, je lui ai conseillé d'aller se faire voir chez les égyptiens et que de toute façon la prochaine fois je ferai pas attention à ce genre de détail, car y'aurait pas de prochaine fois...
Sale con.

Bref, j'ai choppé mon avion in extrémis, j'ai bien entendu pas pu faire de shopping et je me retrouve avec 200 shekels sur les bras car ici personne ne veut de billets de banque israéliens...

C'est sans compter que la CAF me réclame la modique somme de 1000€ et que les Ass & Dick n'ont toujours pas calculé mes droits.
Je suis donc dans les papiers et les administrations depuis hier, mais je suis contente d'être rentrée.

Allez, le mois de juin n'est pas fini et l'horoscope me promet une seconde quinzaine de folie...

Une petite rage contre la machine, sur le titre.

Saturday, June 13, 2009

Bon, ok...

...D'accord, j'étais légèrement en colère avant hier, du coup je me suis un peu emportée quant à Israël.
La Gay Pride ayant eu lieu et ayant passée le weekend à Tel-Aviv, je rentre ravie.
Ravie mais toujours comme à chaque fois, mitigée quant à ce drôle de pays, mais contente et fière aussi.

C'est fou ici.
Trop.
Balade dans Yafo, port vieux de 4000ans et ses ruelles étroites, petit dèj face à la grande bleue, la parade a eu un franc succès, c'était top, plein de monde, de couleurs, de joie, de folie, retrouvailles qui font chaud au coeur, apéro sur la plage, un petit coup de pas bien, dodo et hop réveil avec un shwarma à Allenby à 2h30, marcher dans les rues remplies de monde, des belles filles, des beaux garçons, des trans, des perchés, des gothiques, des épiciers qui te vendent des clopes et plus si affinités (Amsterdam, c'est du pipi de chat à côté, et de ce côté c'est toujours autant la décadence) discussion face à la mer, le jour qui pointe, les immeubles de Tel-Aviv, journée à la piscine d'un bel hôtel en guest, des israéliens tatoués, bref toute l'Israël que j'aime en à peine 48h, blam claque dans la gueule.

Mais au fond, je sais que je n'ai plus ma place ici.
On s'aime, on se déteste, on se manque mais on est pas faite l'une pour l'autre, à long terme.

Demain c'es mon dernier jour.
Je suis un peu triste.
Comme à chaque fois.
Mais soulagée aussi, car je sais que j'ai fait le bon choix en ne faisant pas ma vie ici.

Alors je pense que je reviendrai quand même, par-ce que bon, ici c'est un peu comme une histoire d'amour qu'on transforme en amitié, et qu'on ne peux pas (car au fond, on ne veux tout simplement pas) vraiment rayer de sa vie.

Les photos, bientôt.

Thursday, June 11, 2009

Shalom...

...est un bien grand mot.

Shalom, qui veut dire paix en hébreu.

La paix.
C'est pas ici qu'il faut venir pour la trouver.
C'est bruyant, ils sont stressés (névrosés serait plus juste), ils suivent les traces des américains en terme d'obésité, c'est sale partout, j'ai pas le droit de faire seins nus sur la plage, le taux d'humidité est tel que je peux à peine fermer mes sandales (en fait, je ne peux pas du tout), et la gay pride est a 2 doigts d'être annulée...

Ici on a le droit de se marier avec son cousin mais pas de se travestir, ni d'aimer une personne du même sexe.

Que les jeunes se défoncent à l'exta comme des malades et qu'il y ai des perchés de 15ans jamais redescendus un peu partout dans Tel-Aviv, ça gène personne.

Des russes qui viennent ici en prétendant être juifs, et qui 6 mois après, pètent la gueule à des rabbins car en fait, ils sont pas juifs du tout (voire anti-sémites) mais de très bons faussaires de papiers et que les aides versées par Israël sont relativement alléchantes.
C'est normal.

C'est tout à fait commun de se baigner vêtue des pieds à la tête (et vachement hygiénique aussi), par contre faire du monokini est un crime de lèse majesté...

J'en passe et des meilleures.

Comme à chaque fois que je reviens, je passe de l'enchantement, à l'envie de buter quelqu'un en moins de 3 minutes.
Et du coup, ça m'en a déclenché une merveilleuse crise d'angoisse ce matin.

Paradoxe quand tu nous tiens.
Et ici, le mot prend tout son sens.

Bon, parallèlement, je suis quand même vachement contente car j'ai retrouvé mes parents, je fais un peu de shopping sympa à moins de 150€ la jupe, j'ai trouvé du wakame et du miso rouge, je pratique anglais et hébreu avec joie.
Ce sont à peu près, les seuls points positifs.

Demain je retourne à Tel-Aviv, pour aller au marché aux puces de Yaffo, pour la Gay Pride (si y'a bagarre, promis je prendrai des photos en évitant de me prendre un pain ou de me retrouver au comissariat) et surtout je vais retrouver un jeune homme que je n'ai pas vu depuis...pfiou, allez, au bas mot, 7ans.

J'ai quand même envie de dire que je suis bien mieux sur mon île, même si il y a aussi des abrutis, au moins, je suis tranquille.

C'est la dernière fois que je viens ici.

Israël, tu as bien changée.
Je reste attachée à toi, mais chaque année, tu me déçois un peu plus.
Ça me fait de la peine de dire tout ça, mais tant pis.
Tu es un pays magnifique, riche de cultures et de diversités, de paysages, d'histoire, mais donner des coups de bâtons à un âne ne l'a jamais fait avancer...

Et tu nous prends vraiment pour des ânes.

Monday, June 08, 2009

Le dernier...

...Pour la route.

Enfin, depuis la Corse, car en Israël, on est modernes aussi et on a internet.
Vous pensiez être tranquilles...Bein nan !

Bon, il va sans dire que je suis sur les dents, que je n'ai dormi que 3heures, que ma valise fait environ dans les 1000 kilos (Papa, Maman, j'arrive avec toutes les bonnes choses que même les russes n'auront jamais), que mon passeport israélien est périmé de 2 mois (mais contrairement à la dernière fois, j'ai pensé à le prendre ainsi que tous les papiers relatifs à ma non captivité là-bas) et que je vais encore bien me marrer à la raie au porc, tête dans le cul à 2 du mat'...

A l'époque je ne faisais pas seins nus à la plage, aujourd'hui, si.
J'espère donc que je ne vais pas me faire molester par une bande de religieuses à la con, car je ne compte pas niquer mon joli bronzage sans aucune trace disgracieuse (putain je crois que je suis entrain de devenir ajaccienne, et en plus d'un coup là, j'ai envie de dire plein de gros mots...l'excitation).

Je frémis d'avance en pensant à tous les jolis garçons/militaires/avions de chasse que je vais voir (j'aurai pu dire me faire, mais non, je me suis racheté une virginité ici, je la garde, comme mon bronzage impeccable), à l'idée de parler franglaibreu, à Tel-Aviv, à la Méditerranée (oui je l'ai aussi ici, mais c'est pas pareil), bref je suis CONTENTE !!!

Vaut mieux remarquez, car j'ai 13h devant moi (bus/avions/attente/bagages/engueulade en hébreu/train compris) avant de toucher la Terre Promise donc bon...

Mais voir ses parents, ça n'a pas de prix (page de pub pour le sponsor).

Allez allez, mes chers parisiens, corses, allemands (ils sont légion, je le vois dans les stats), je vous souhaite une belle semaine, du courage si vous bosser, du kiff si vous bossez pas, et j'espère vous revenir en seul morceau la semaine prochaine (entre les avions qui "s'écroulent" et "l'insécurité" en Israël, on sait jamais)

Bisou, Basgi, Nechika, Kiss, Küsschen...

Une armada sur le titre.

Sunday, June 07, 2009

Monomaniaque...

Depuis 48h, je bloque complètement sur le dernier album de Kasabian.

West Ryder Pauper Lunatic Asylum.
Déjà avec ce titre, tu te dis, ça va pas se passer comme ça...

Et comme par hasard, ces chouettes garçons sont...Anglais (penser a aller vivre à Londres avant de mourir).

Je ne vais pas faire la fille qui se la raconte (je n'ai pas honte d'aimer des trucs très très connus, surtout 6 ans après, quand tout le monde en a oublié l'existence...).
J'avais dû vaguement entendre quelques titres d'eux un jour, mais sachant qu'ils ont commencés en 2004 (mais formés depuis 99 quand même), je vais dire, que je ne connaissais pas Kasabian.

En fait c'est Kasabian qui m'a fait découvrir Itunes, car je voulais acheter l'album (je vous dit, ma vie est complètement folle et trépidante, c'est pas facile tous les jours croyez-moi), mais j'ai la nette impression qu'il n'est pas encore sorti, puisque Itunes m'a proposé de pré-commander...

Je ne pré-commande pas moi Meussieur Itunes, je commande, ou pas.

Bref, j'étais sur Deezer et je suis prise d'une folle envie de cliquer sur ce groupe dont le nom sonne bien à mes oreilles (pour l'anecdote Kasabian est le nom de la nana qui avait été désigné par Charles Manson pour assister et raconter les meurtres qu'il allait commettre. Ouais, je suis d'accord, un peu glauque, mais bon...), et franchement, vraiment, sans mentir :
Tout l'album est une tuerie de sa mémé en transe à Woodstock.

A mi-chemin entre le psychédélique, l'éléctro, des guitares super bien affûtées, des sonorités planantes que ça m'avait pas fait ça depuis que j'ai arrêté de fumer des joints, des voix étranges et envoûtantes.

En général, je ne fais pas de chroniques sur la musique, je laisse ça à Diego San : ici, car j'aime trop de choses pour vous ennuyer avec mes goûts musicaux, mais là, là vraiment, ça serait une énorme erreur (un peu comme l'oubli du Kub'Or dans la soupe, mon dieu...) que de ne pas aller l'écouter sur Deezer, voire l'acheter, se le faire offrir ou même, allez, soyons fou, le voler chez le disquaire (je vis en province, nous avons des disquaires et non pas la FNAC ou le Virgin, pas de moqueries donc).

Voilà, bon, si vous n'aimez que le tango, l'opéra ou l'éléctro (c'est que vous n'êtes pas très ouverts musicalement, c'est bien triste, donc plus la peine de venir dans les parages !), allez y quand même, et si vous aimes les anglais planants Wock'n'Woll, ALLEZ Y A FOND !!!!

Vlad l'Empaleur, sur le titre bbbrrrr...

Saturday, June 06, 2009

Ou comment être...

...A la page.
4ans après.

Je m'explique.
Jusque très tard j'ai eu un baladeur, un walkman quoi, puis on est passé au discman (que je n'ai jamais beaucoup aimé), puis est arrivé le temps du lecteur MP3.
Top.

En parallèle, Apple lance son Ipod.
Super sympa mais bon, un peu cher (un peu comme tous les produits de chez Apple. Mais le jour où j'aurai des sous, promis, je boycotte les PC).
Alors je garde mon lecteur MP3 sans marque avec qui je m'entends très bien et qui m'apporte joie & satisfaction (au moins un...).

En parallèle, Apple lance Itunes (non Maman, c'est pas un truc en rapport avec les tunisiens, tous les tunes, ne sont pas de chez nous).
Tout le monde en parle, tout le monde ne jure que par ça, c'est super, c'est génial, et patin couffin...

Moi, dans ma grande innocence et crédulité, je ne cherche même pas aller sur le site pour savoir, car je me dit "I" quelque chose, c'est que pour Mac, donc pas pour moi.
Et je laisse tomber.
Des années s'écoulent...

Et ce matin, par je ne sais quel miracle de curiosité, je me dis : Allez Push', prends des risques, change tes façons de faire un peu, va voir ce qui se trame sur ce fameux Itunes.

J'ai passé un temps fou a installer ce truc (enfin pas moi, mais j'étais tellement contente que ça ai l'air de fonctionner, que j'ai tenu la main à mon ordi pendant que ça moulinait), mais putain...
C'est VRAIMENT BIEN et j'ai le droit de m'en servir même moi, avec mon PC portable Windows !!!

Il y a un miliard de radios, j'hallucine complètement et une multitude infinie de musiques diverses et variées, les séries, les films, tout tout tout. C'est incroyable, je suis limite hystérique devant tant d'informations.

Bon, c'est payant, c'est donc un peu ennuyeux, mais à 0.99€ le titre, ça reste honnête et on fait pas dans l'illégal et c'est super et encore un truc où big brother a accès a notre intimité, on est fichés comme des moutons de panurges, mais c'est pas nouveau.

Donc, voilà, Pushka peut partir à l'autre bout de la planète en 1h de temps, faire des trucs aussi dingues qu'absurdes, changer de vie, tenter le tout pour le tout, mais découvre telle une enfant au pied du sapin, un truc que tout le monde connait depuis des années...

Sinon, pour ceux qui aime la soupe (je sais que tu me lis toi là-bas, dans le bois de Boulogne, je te passe le bonjour d'ailleurs et je trouve dommage que tu sois si silencieux...C'est top pratique les blog pour passer des messages aux gens qui pensent qu'on les voit pas entrain d'épier ).

Je viens d'en faire une délicieuse :
- 3 tomates qui allaient pourrir (c'est le propre des soupes, ne pas jeter)
- 1 demie courgette
- 2 petites patates
- huile d'olive/sel/gros poivre
- basilic frais (de mon rebord de fenêtre)
- 1 cc de persillade

AAAHHH J'AI OUBLIE DE VOUS DIRE : mettre un Kub'Or !!!
(terrible oubli de ma part)

Tu jettes tout ça dans l'eau, tu laisses cuire (pas trop à ébullition) une 20aine de minutes, tu mixes et pif paf pouf, la même soupe que chez Mémé !

De rien.

Sur le titre, des ptits gars qu'ils sont rock'n'roll, et je vous conseille d'ailleurs tout l'album sur Deezer.

Friday, June 05, 2009

C'est officiel...

...Vu que c'est sur Facebook.

Mozaik & Co est lancé.
  • Qu'est-ce que c'est ? Une galerie d'art (plutôt contemporain), un espace, un lieu chaleureux
  • C'est où ? Ajaccio
  • Le but ? Exposer des artistes, peintres, sculpteurs, photographes, ou toute autre forme d'art et apporter un souffle nouveau à Ajaccio
  • C'est qui ? Donia qui possède ce lieu depuis quelques mois, qui fait de la mosaïque, des meubles et tout plein d'autres chouettes trucs entre ici et Lyon et moi, votre Pushka préférée qui aime la nouveauté, le changement et les défis et qui continue a coller et a peindre en parallèle.
  • C'est quand ? Début juillet
Voilà en gros, vous savez tout !

Pour plus d'infos en temps et en heure, venez nous rejoindre sur Facebook.
Vous tapez Mozaik & Co, c'est nous et pouf vous devenez fan.

J'en profite pour faire un peu de pub pour un ami qui vient d'ouvrir son atelier/cours de dessin, peinture, sculpture à Ajaccio.
Un garçon qu'il est très bien. Adrien Porcu.
Pareil, si ça vous intéresse, Facebook : Galerie Cinquante-Huit.

Longue vie à nos projets, aux artistes et à tous ceux qui y croit.

Un peu de funky musique sur le titre

Un inconnu...

....Vous offre des fleurs.

Un inconnu, pas vraiment, mais moi je me suis offert des fleurs hier.
Chose que je ne fais jamais, car ça fane trop vite, et je n'ai même pas de vase.

Et y'a des jours comme ça, on est chez Leclerc pour acheter un peu de vin (histoire de noyer sa solitude et sa détresse...Maman, je plaisante, j'allais juste à un apéro), on passe devant le coin (un peu miteux c'est vrai) des fleurs, puis on se dit : et merde, jamais personne ne m'offre de fleurs, alors au diable l'avarice (j'ai longtemps cru que c'était la varice) !

Je vois un joli bouquet de roses multicolores (je n'aime pas spécialement les roses, mais c'est frénétique, je veux des fleurs et il n'y a que ça), pas trop grand, pas trop petit, couleurs comme j'aime, bref, je me dis Push, t'es une fille en or, tu mérites bien ça (c'est sans compter les multiples petits cadeaux que je me fais au quotidien).

Je fais mes courses, je regarde avec amour mes fleurs comme si je les avais fait poussé et cueilli moi même, je rentre chez moi, je les mets dans un verre car rappelez-vous je n'ai pas de vase.

Verre que je laisse dans l'évier car je suis pressée et je sens que mon système de vaseverre n'est pas très stable.
Puis je pars prendre l'apéro 1, l'apéro 2 et l'apéro 3.

Je rentre un peu ivre, mais contente car j'ai dansé sur la plage au clair de lune, je me suis fait payé a boire et je remarque que les ajacciens ne dansent pas plus en été qu'en hiver, et j'avoue que cela m'embête un peu de vivre dans un endroit où les gens ne dansent pas...
Mais bon, passons.

Je me lève tout à l'heure, je vais dans la cuisine et je vois mes jolies fleurs, un rien me rend heureuse, je souris et du coup, je me dis que je vais faire la vaisselle pour bien commencer la journée.

J'enlève Vaseverre de l'évier et au lieu de le poser sur la table, le frigo, l'armoire, bref un endroit stable, que fais-je ?!
Je pose Vaseverre sur...le rebord de la fenêtre.
Calé entre Basilic et Lavande, je me dis qu'il ne risque rien (enfin, je m'en convainc de manière subliminale, car je sens que je vais le regretter).

Je commence a faire la vaisselle en chantant (fuuuuuck youuuu, fuck youuuu veryyyyyy veryyyy muuuuuch lalalalala), et là, bruit sourd.
Je m'arrête nette, n'osant pas trop tourner la tête.
Je tourne la tête quand même.

Vaseverre est là mais les fleurs ont atterri 3 étages plus bas, et Lavande a failli être embarquée dans la chute...

Je me penche, je vois mon joli bouquet écrasé sur le sol, des pétales éparpillée ça et là....
Je suis dégoutée.
J'ai limite envie de pleurer.

Et bien sûr impossible de le récupérer car c'est dans une cour immonde où les voisins jettent tout et n'importe quoi.

La prochaine fois, avant de m'acheter des fleurs, je m'achèterai un vase.

L'homme de ma vie, sur le titre.

Thursday, June 04, 2009

J'ai toujours...

...Aimé les Anglais.

Leur humour, leur style, leur décalage, leur cinéma, leur accent pincé, Benny Hill, leur côté puritanotrash, leur grain de folie, leurs tatouages, leurs bières (j'aime pas trop la bière mais bon), leur bouffe (non, ça va, je déconne), leurs fringues, leurs soirées, et la liste est longue.
Bref, Outre-Manche, ça balance pas mal.

J'ai jamais vraiment compris cette haine séculaire entre les français et les anglais...

Lorsque je vivais en Israël, j'ai rencontré moults anglais et anglaises dans les kibboutz et ils ont, depuis cette époque, gardés une grande place dans mon cœur, car vraiment, même si ils boivent de la bière au réveil et sont légèrement bagarreur après quelques verres (et là, en écrivant, révélation...je viens de comprendre pourquoi on s'entendait si bien...), ce sont des gens super cool, qui voyagent, qui partagent, qui font la fête, et puis bon, ok j'ai eu un amoureux anglais qui s'appellait Adrian, avait des locks, tatoué comme un docker de Liverpool, fumait de la weed de malade qu'il se faisait envoyer de là-bas, buvait de la guiness à 5h en allant bosser dans les champs, et a été un des rares mecs avec qui je me suis marré comme ça.
J'ai eu beaucoup de chagrin quand on s'est quittés et je donnerai cher pour le retrouver.

Alors je lance un appel, si vous connaissez ou pensez connaitre un Adrian (j'ai bien entendu oublié son nom de famille), qui est de Reading et qui doit avoir dans les 35ans, faites passer.

Pourquoi je vous parle de ça...
Ah oui !
J'aime donc par conséquent, beaucoup, Lily Allen.
Elle est fraiche, originale, pas maigre, très désinvolte, a des robes dingues, bref, je l'aime.
Tout comme sa musique.
Et la dernière que j'ai entendu tout à l'heure sur le Mouv' : Fuck you very very much, et bien surprise, surprise : J'adore.

Elle fait passer un message a un parti politique, pas très progressiste, voire légèrement fasciste, et j'aime cet engagement certain, chanté sur un ton très léger.

Et puis j'ai toujours dit que si j'avais une fille je l'appelerai Lily.

Si vous n'aimez pas Mlle Allen, ne cliquez pas sur le titre.
Et un chouette buzz ici : Fuck You !

Wednesday, June 03, 2009

C'est bizarre...

...Je supporte de moins en moins le soleil (j'ai choisi la bonne destination, je sais).

Mais justement, il fallait que les beaux jours arrivent ici pour que je me rende compte, que je peux rester tout au plus 2 heures à la plage.

Après m'être baigné toutes les 45 secondes (autant rester dans l'eau, c'est là que je suis encore le mieux), je secoue 12 fois mon paréo (par-ce que le sable fin, c'est un peu énervant et le sable caillou, ça fait mal).

Je fume clope sur clope mais je les éteins au bout de 4 lattes, car ça m'empâte la bouche.

Je m'allonge un coup sur le dos (ça me fait mal à la tête car c'est trop plat), un coup sur le ventre (le soleil tape sur mes mollets et j'ai l'impression que je frise la phlébite à la fin de chaque journée de plage).

Je regarde l'air dubitatif les mecs qui joue au ballon pendant des heure (où est l'intérêt ?), ceux qui jouent aux raquettes et s'imaginent qu'ils sont à Roland-Garros et en profite pour pousser des cris de bêtes sauvages...

Je vois d'ici les copains et les copines.
Mais quelle connasse...
On est enfermés au bureau, à la maison, il fait moche et gris, ET ELLE SE PLAINT !!!

Non, je ne me plains pas, je constate.
Donc, soit je me lève tôt et je vais à la plage vers 8h (pouffe dans ses petites mains), j'aurai le calme et la chaleur douce MAIS j'aurai toujours le problème du sable et des positions inconfortables.
Soit, j'y vais vers 18h, mais je rencontrerai là aussi, les mêmes problèmes existentiels.
Soit, je vais à la rivière !
Mais là aussi je sais qu'au bout de quelques heures, j'en aurai marre car je supporte de moins en moins de rester statique pendant plus d'une heure (doit y avoir une maladie qui désigne cette incapacité a rester au même endroit sans avoir la bougeotte).

Je vais quand même opter pour la dernière proposition, en envoyant 3 rivière (attention, allusion à un truc d'alcoolique) par sms au #6969#.

Bon, je ne sais pas trop où aller, mais je me fais confiance, je vais bien trouver quelqu'un pour me filer un coin sympa où je pourrai faire la naïade nue, dans l'eau gelée...

D'ici là, je vais laver mon linge, faire une soupe de blettes/courgettes/lardons (oui je mange de la soupe en juin. En juillet aussi, et même en août), faire quelques emplettes pour mes pauvres parents qui ne mangent que des trucs casher pas bons, peut être peindre une toile, réfléchir au sens de la vie, faire des photos, et prier le petit Jésus (ndlr : je fait toujours référence au petit car bien que je préfère les hommes à barbe, le grand, celui qui est mort crucifié à 33ans, me fout un peu les boules), car je suis devenue une fervente catholique.

De la musique qui le prouve, sur le titre (et en hommage à mes voisins qui écoute ça toute la sainte journée)...

Tuesday, June 02, 2009

Parenthèse....

...Juste comme ça, pour aller me coucher tranquille.
Et fêter St Erasme de manière sereine demain.

Par-ce que je vois des moments qui étaient miens et que du jour au lendemain, les gens vous ignore et font comme si rien n'avait jamais eu lieu....

Par-ce que depuis 8 mois, j'ai entendu trop de saloperies, de langues de pute, de mesquineries, de gens qui vous disent : oh, elle c'est bon, je sais à qui j'ai a faire, blablabli blablabla, et qui 2 jours après se tape dans le dos.

Ou des remarques plus qu'homophobes sur les bi, lesbiennes et homo, genre bouhouhou moi je fais pas de camping avec, elle va me sauter dessus, j'ai peur pour mon petit cul et pareil, ça rigole et ça fait des trucs ensemble maintenant...

De téléphones qui sonnent dans le vide, des messages restés sans réponses, des sourires assassins...

La vérité ça dérange.
Surtout quand c'est dit par moi, sans ambages.

Ou pour me dire à moi, tout simplement, les choses en face

A toutes celles et ceux, qui font semblant, mais bien hein...
Un niveau comme rarement j'ai pu voir.

Qui crachent leur venin : trop comme ci, pas assez comme ça, trop bi, trop vilains, trop agressive mais pètent la gueule à des vieilles dans des bars sordides, trop tombeur de ces dames (mais celle qui dit ça au fond, bien au fond, aimerait bien y goûter) et qui maintenant sont genre les meilleurs amis du monde...

Par ce qu'il faut toujours une tête de turc.
Surtout ici où parfois, la vie est bien monotone pour certaines personnes peu ouvertes et peu avancées intellectuellement...
La roue tourne et croyez moi, votre hypocrisie et votre méchanceté vous reviendra au visage.

Mentir, se mentir, c'est facile.
Assumer, c'est autre chose.

Je sais qu'à un moment ou un autre, vous passez par ici voir ce que je dit, pense, ou fait.
Par-ce qu'au fond, ma vie, mes humeurs, mon style à part, ça vous intéresses.
Et que vous savez que vous avez tort d'avoir agi de la sorte.
Même si moi aussi j'ai mes torts, j'ai toujours tout fait pour en parler, admettre et avancer.

A tous ceux là, vous êtes petits, bas, mesquins, et la vie fait bien les choses car je n'ai pas a m'encombrer de gens en plastique comme vous.

J'espère de tout coeur que vous resterez longtemps dans votre petit monde hypocrite et que si un jour, tout cela s'arrête, je ne sois pas dans les parages pour vous rappeler a quel point c'est pas la chute qui est difficile, mais l'atterissage...

Un très léger goût d'amertume & de revanche, sur le titre.

Monday, June 01, 2009

Juin...

...Le 1er de l'année 2009.
07h05 am.
Ajaccio.

A l'attention de Mr Cupidon,

Cher Monsieur l'Ange de l'Amour (De mes Fesses),

Je tiens à vous faire part de mon immense joie, suite à la flèche (sous forme d'un numéro de téléphone qui va me brûler les doigts, je le sens bien) que vous avez tiré dans ma direction alors que je ma baladais tranquillement sur le port par une chaude journée il y a de ça 48h.

Mais je vous saurais grée de bien vouloir la récupérer car chaque année, à peu près à la même époque, avant que je parte en vacances (je suis souvent en vacances certes, mais les "grandes vacances"), il semblerait que vous ayez un stock de flèche "je suis super bien au début et je pourri ensuite" a écouler avant de partir vous même faire la bringue en Grèce ou sur je ne sais quelle île orgiaque, et qu'à force de les brader, elles ne valent pas grand chose, a part :
- Me faire pleurer tout l'été alors qu'il commence à peine,
- Me coûter des fortunes colossales en téléphone/sms alors que je suis à l'autre bout de la planète,
- Ne pas profiter des dites vacances à l'autre bout de la planète, car je ne pense qu'à une chose : retrouver celui qui fait battre mon petit cœur d'artichaut,
Et la liste est longue...

C'est sympa d'avoir pensé à moi, mais franchement gardez la, si c'est pour qu'encore une fois, le charmant jeune homme placé sur ma route m'abandonne sans mot dire alors qu'on allait presque se marier...(cf un certain J, grand, beau, riche, brun, Nespresso, toussa toussa)
Merci bien.

Donc, je vous la retourne, ainsi que tous les bouts de mon cœur que vous avez brisé depuis de longues années, le tout accompagné bien sûr, d'une citation a comparaitre devant les Tribunaux Compétents (compétents...tout est relatif) avec tout ce qui va avec, notamment les dommages et intérêts (je vais être MULTI MILLIARDAIRE depuis le temps que j'en chie) et un nouveau cœur of course.

Je vous souhaite quand même un bel été, et rendez-vous en Septembre plutôt.
Bisous.

Encore toi ? Sur le titre.

Saturday, May 30, 2009

Et vogue...

...La galère.

Depuis quelques jours se tient à Ajaccio, Les Régates Impériales.
Comme son nom l'indique c'est une course (enfin, ils ont l'air de dire que c'est plus pour le plaisir que pour la compèt') et il y a des bateaux, plein.
C'est juste à côté de chez moi.
J'adore.
Comme je ne m'y connais pas plus que ça en course de bateaux et en bateaux tout court, je vous laisse visiter le site ici

Et tous les soirs sur le port, y'a les équipes, les pêcheurs, les badauds, les AA (moi).
C'est trop sympa.
Hier soir j'ai parlé à plus de monde en une soirée qu'en 8 mois de temps.
J'ai rencontré un mec super mignon, qui fait des trucs accrochés à des immeubles, genre du câblage de haute voltige mais pas pour le cirque.
C'est tout ce que j'ai retenu, j'étais sous le charme donc j'entendais, mais je n'écoutais pas vraiment...
J'aurai bien passé un peu plus de temps avec lui mais mondanités obliges, j'ai préféré papillonner ça et là.
(inutile de préciser que je prie le petit Jésus des marins pour le recroiser ce soir....).

Avec un peu de chance, d'ici demain vous aurez des photos.
(des bateaux et de l'évènement, pas du câbleur voyons...)

Et puis mardi, c'est la St Erasme, saint patron des marins.
Un peu d'histoire par .
Ça va être sympa aussi.

Bon et encore après, tiiiiiindiiiiiin, je pars rejoindre the Promise Land pour une semaine.
J'ai hâte, j'ai hâte !

D'autres projets en cours.
Je ne dis rien pour le moment, mais l'été s'annonce intéressant.

Les jours passent et ne se ressemblent pas, je suis heureuse.
Comme un poisson dans l'eau !

Une petite musique d'amour qui fait un peu mal, mais du bien aussi, sur le titre.

Thursday, May 28, 2009

Langue de bois...

...Langue de pute, langue bien pendue, langue pâteuse, langue de bœuf, langue morte, j'en passe et des meilleurs.

Non je ne vais pas vous faire un cours de sciences sur cette relativement moche (quoi que...), mais tellement importante partie de notre anatomie.

La langue, on s'en sert pour parler, avaler, déglutir, goûter, manger, se la mordre (truc qui me rend hystérique quand ça m'arrive), sucer, siffler, bref imaginez qu'on vous coupe la langue...
Perso, j'aime mieux pas, j'ai les papilles qui se dressent rien que d'y penser, bbrrr.

Je veux vous parler de ce muscle (et pas le moindre s'il vous plait, car c'est le plus fort par rapport à sa taille chez l'homme. Merci Wiki.) car personnellement j'ai la langue bien pendue.

Ça me joue bien entendu des tours, car ça fait hum, je ne sais plus quand j'ai commencer a parler vraiment, mais dans ces eaux là, que je suis obligée de transmettre de mon cerveau vers ma bouche les informations plus ou moins importantes que j'ai sur le cœur, dans la tête, le maillot de bain, bref je ne sais pas garder un truc qui me turlupine (par contre, je suis une tombe si je dois garder un secret) ou ne pas dire à un mec qu'il est con, si j'estime qu'il l'est, ou à un autre qu'il me plait, si j'ai le cœur qui s'emballe dès qu'il s'approche de moi...
Ça, et tant d'autres choses.

J'ai tout essayé, le scotch, le piercing, la méditation, la relaxation, le jardinage, le sport (pas trop quand même), la cuisine, tourner 7 fois ma langue dans ma bouche avant de parler (et ça alors si c'est pas une expression à la con !! Essayez pour voir !).
Bref je n'y arrive pas, ça sort automatiquement à un moment ou a un autre.

Alors si ce n'est pas verbalement, c'est par écrit, car tout le monde le sait, je déteste écrire...
Donc que ce soit lettre d'injures, mots doux ou réclamation à 50 000 milions de consomateurs, là aussi, je me fais plaisir...

Tout ça pour dire, qu'hier, ayant un peu bu (3verres de vin, merci, et je suis bourrée...Les choses changent), et bien 3 verres de vin + j'avais depuis un moment un truc (gentil) sur le coeur par rapport à quelqu'un, mais jusqu'à présent j'avais réussi a tenir ma langue pour ne pas compromettre un équilibre appréciable.

Donc 3, ou 4 je sais plus, verres plus tard, je rentre dans mon mini chez moi futur bien fleuri, et là, BINGO super cagnotte Pushka se lâche...

Je prends mon téléphone et sms blablablabla en mode faut que jte le dise, blababla, je ressens ci, je ressens ça, blablabla..
Bref, j'ai tout déballé, ça va mieux.
Sur le moment.

Ce matin, debout à 6h30 (je ne sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment, je dors peu, vous êtez ravis de le savoir, je le sais !), flash de l'échange de sms.

Et là, tu te dis :ET MERDE, CROTTE, FUCK...

Une fois de plus, une fois de trop, j'ai trop parlé.
Bon, rien de dramatique car c'était plutôt gentil, mais parfois, j'ai l'impression d'être une ado de 15 ans qui se laisse déborder par ses sentiments.

Ca m'énerveuuhhhh au plus haut poiiiiint.

Donc, soit je me fais lobotomiser, soit je fais une retraite dans un monastère tibetain où je ferai voeu de silence, soit je me fais couper la langue ET les doigts...

D'un autre côté, je suis en harmonie avec moi même, je fais pas semblant.
C'est trop génial !

Je vais plutôt aller brûler un cierge à la très jolie église des pêcheurs pour me guérir de ce mal incurable qu'est la langue pendue et ensuite aller me dorer la pilule en lisant La Peste, édition de 1957, trouvée chez un bouquiniste.

Illustration sonore sur le titre.

Wednesday, May 27, 2009

Life's too short...

...Alors faut en profiter !

C'est pour ça que ce matin, après une vraie nuit de sommeil, sans moustiques et sans personne cherchant a me ligoter, et avec l'étrange sensation d'avoir rêvé en hébreu, j'ai ouvert les yeux à 07h00, fraiche comme une petite fleur du Maquis, j'ai avalé un yaourt à la fraise (je sais c'est fou et très érotique), je me suis connectée à internet et j'ai booké un Ajaccio/Marseille/Tel-Aviv.
Yallaaaaaa !!!!!

Un an que je n'ai pas vu mes Chers parents que j'aime d'amour et qui me manque (accroche stratégique afin d'avoir un sponsor pour le voyage...Hihihi, jdéconne), que je ne me suis pas engueulée de vive voix avec ma mère, que je n'ai pas passé 45 minutes a expliquer à mon père comment rédiger un sms, que je rêve de manger autre chose que du Figatellu et de la Tome (je plaisante, j'adore la nourriture ici) simplement car je rêve d'un diner en famille, avec l'apéro avant, la kémia, les boulettes, le couscous, aller au marché avec mes parents (ce qui relève plus du marathon et de la guerre des 6 jours, que d'une promenade familiale), flâner dans les rues de Tel-Aviv, baver sur les militaires, un coucher de soleil à Yafo, parler hébreu, me perdre dans d'interminables paperasses avec l'administration israëlienne car je le sais bien, je leur manque et à chaque fois, ils hésitent a me laisser repartir...

Bref dans 10 jours, je me barre et je suis un peu contente. Juste un peu.
(saute de joie, hurle, fait des bonds sur son lit et chante l'hymne israélien à la fenêtre...)

Bon, je sais qu'au bout d'une semaine, j'en reviendrai à la même conclusion :
Israël je t'aime mais je ne pourrais plus vivre avec toi...mais putain de sa race (pardon) j'ai trop hâte !

Sinon :
Artistiquement, on m'aide a ouvrir des portes et c'est cool, ça me fait du bien.
Professionnellement, euh, pro quoi ?
Physiquement, je suis bronzée.
Humainement, y'a encore du boulot mais bon, je peux me regarder dans la glace et me sourire de bon coeur.

Voilà, c'est mercredi, c'est permis.
J'ai le coeur en fête et j'ai envie de dire je t'aime à tous les gens que j'aime (et je vais même pousser à ceux que j'aime pas, ça leur fera les pieds !).
JE VOUS AIME.

Musique Ivri !
(Ivri Lider : chanteur de là-bas, très miam)

Tuesday, May 26, 2009

06h42...

...J'ai dormi à tout casser 2h.

Impossible de fermer l'œil.
Et quand je commence a m'endormir, je suis réveillée par le doux bruit du moustique assoiffé dans mon oreille.

Je me lève, je me frictionne avec 1 citron (inutile de vous dire que le citron ça fait des petits bouts partout et que ça colle un peu, mais j'avais envie d'essayer. Résultat : n'essayez pas), je fume, je me recouche.

Re-belote.
Ce coup ci je me frictionne avec de la Foucault, ça calme mais rien de dingue.
Je me rendors.

Cauchemard.
J'ai l'impression que je suis ligotée sur mon lit, impossible de respirer et une voix qui insiste pour que je l'embrasse...
(ça va mal, très mal, je pense que je suis limite-limite là hein...Allo Castelluccio, c'est pour une urgence)

Je me relève, je me fais une soupe Miso (je m'estime heureuse, d'autres craquerai pour du Nutella ou des morceaux de sucre, moi non), je joue au poker et je fini 2è en finale contre un Israélien, mais je joue pour de faux donc bon...

L'heure tourne et je me dis que je pourrais aller courir...
Quelle idée !!
L'enfer est pavé de bonnes intentions, donc je vais plutôt aller faire quelques photos du jour qui point.

C'était chouette, calme, apaisant, à moi.
Bon, je ne maitrise toujours pas mon appareil photo, ça m'énerve très beaucoup mais j'y arriverai.

Je remonte, je vois que finalement, la lumière est plus jolie qu'il y a 10 minutes.
Je redescends.
Je reprends des photos.

Je remonte, j'ai faim, je pense que le boulanger sera ravi de m'avoir comme première cliente, donc je redescends...

Fermé, il n'ouvre qu'à 07h30.

Voilà, je me demande si tout ça est vrai, ou si je suis entrée dans un monde parallèle...

06h57.
La journée commence avec un bon son sur le titre.

Monday, May 25, 2009

Dans le noir...

...Dans le noir, j'écris.
Car je redoute une fois de plus l'attaque des moustiques ou des papillons, voire des deux.

Et puis la lumière c'est source de chaleur.
Ferme les volets.
Non, j'ai pas envie.

Dans le noir, mais pas complètement.

Dans le noir, j'y pense.
Vaguement.
Non, j'y pense complètement.
Tout le temps.

Un va et vient permanent.
Une obsession.
S'en est presque indécent.
Déroutant.
Envoûtant.
Enivrant.

Dans le noir, je passe le temps.
Je compte les ombres de mes amants.

Dans le noir, je suis un chat gris.
Et blanc.

Dans le noir, je réfléchis, je me perds dans l'océan.
Dans une mer bleue turquoise et noire, de tourments.

Dans le noir, mais pas complètement.
Comme ça, je peux faire encore, un peu semblant.

Dans le noir, je suis moi.
Mais pas complètement.

Et un soir, dans le noir, la lumière jaillira du néant.
Laissant derrière moi, tous les sombres instants et les nuits sans amants.

Je le sais.
C'est imminent.

Un titre a écouter dans la noire moiteur de la nuit...Sur le titre

Sunday, May 24, 2009

En Mai...

...Fait ce qu'il te plait !

La preuve, j'ai pas écrit un traitre mot.
Trop occupée a vadrouiller, lézarder, regarder Ajaccio se remplir de touristes, ouvrir ses paillotes et magnifiques boutiques de souvenirs, essayer de me garer dans mon quartier, faire découvrir les lieux à une amie, peindre et coller, back to black avec mes cheveux, me rendre compte de certaines choses peu agréables, résoudre mes problèmes de boulot (résolus d'ailleurs), me demander si je bosse, si je glande, si je reste, si je pars, me baigner encore et encore, faire un peu la fête, bref, ce mois de Mai a été riche et vide en même temps...

Hier soir, 23h30, ne tenant plus dans la chaleur et la moiteur ambiante, je décide de partir vers Porticcio, où des potes jouaient de la musique au bord de la mer.

Tout le monde le sait, je suis une pilote...
Surtout de nuit, surtout sur les routes Corses.
N'ayant pas encore tenté l'aventure, et n'ayant bu que 2 verres de vin, je me dit : Allez Push', saute dans ta Playmobil et roule roule roule, cheveux au vent !

Une demie heure plus tard, j'arrive au lieu en question, je vois le panneau mais nuit noire, chemin en terre option 4x4 plutôt que Fiat vu l'état de la route, je m'engouffre dans le maquis...
Au secours, j'ai peur, je pense me faire attaquer soit par des sangliers, soit par des repris de justice en cavale, ou au pire, finir dans la mer ne voyant pas trop où j'allais, même plein phares...

Au loin, enfin, des lumières et de la musique, je respire.

Je me gare un peu loin, car pas de place. Je sors de la voiture, et là...

Dans le ciel, rien que pour moi, toutes les étoiles se sont réunies, et un mélange d'odeurs de nuit, de maquis, de mer, jusqu'alors inconnues.
Pfiou. Pfiou. Pfiou.

Je suis restée 10 bonnes minutes, assise par terre, toute seule, la tête dan le ciel, le nez en alerte, oubliant les sangliers et les repris de justice.
Oubliant a quel point, je suis perdue.
Savourant juste cet instant rien qu'à moi, en parfaite harmonie avec la planète.

Inutile de dire qu'écouter de bons musiciens, face à la mer, whisky à la main, ça vaut tout l'or du monde.

Sur le retour, j'avais presque envie de camper dans ma caisse, d'allonger mon siège, de laisser le toit ouvert, d'écouter et regarder la nuit me charmer.
Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait.
A cause des bêtes sûrement...
Next time !

Retour à Ajaccio, ça grouille de monde, il est 3h, pas envie de dormir, je finis à l'Entracte comme souvent car j'ai mon petit coin pour danser, mon barman attitré, je sais que je suis bien accueillie, ça fait plaisir.

Seule ou pas, j'ai toujours cette folle envie de danser, de faire la fête et de vivre tout simplement, qui me fait sûrement passer pour une dingue, mais j'assume.

Car j'assume qui je suis, ce que je dis, ce que je fais, et même si je dois finir ma vie seule à cause de tout ça, ça ne me gène pas, car la vie elle même a bien plus a m'offrir que la nature humaine et son penchant pour l'hypocrisie et le mensonge.

C'est dimanche, il faut chaud, les volets sont clos, je laisse la plage aux gens du weekend, j'irai demain, à la fraiche.
Quel luxe !