Wednesday, June 24, 2009

L'année...

...Des méduses.
Film franco-navet avec l'époustouflante Valérie Kaprisky et le beau Bernard Giraudeau, sorti en 1984, et réalisé par l'étonnant Christopher Franck (décédé le jour de mon anniversaire en 1993).
De rien, je me devais de vous rappeler un tel moment cinématographique.

Les méduses, ces merveilleuses créatures marines.
Scintillantes, flottantes telles des fantômes aquatiques dans leurs longues robes irréelles (je suis un peu poète aussi parfois, c'est beau, je sais..).

C'est assez étrange comme bestiole.
Bien qu'elles piquent, je ne peux me résoudre à les détester.

Par exemple, je déteste profondément les requins et les crocodiles, et les piranhas, et les tarentules, et les papillons de nuit, et tout plein d'autres trucs bbbbrrrr qui font peur et qui font mal (bon, par respect pour Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot, je ne tuerais jamais aucunes de ces espèces, mais je les détestes quand même).
La méduse, par contre, me fascine.

Je ne vais pas vous faire la bio de la méduse mais si vous êtes curieux (et vous l'êtes, je le sais), cliquez ici, il y a des informations étonnantes sur les méduses (j'exagère légèrement, mais bon, faut bien que vous vous cultiviez un tant soit peu...).

Donc tout à l'heure, j'arrive à la plage, très guillerette, je jette ma serviette (j'ai laissé tombé le paréo, j'en peux plus, je préfère le coton épais d'une serviette. C'est fou, je sais) sur le sable chaud, je me déshabille (partie que j'adore l'été car pouf tu enlèves le haut pas de soutif et pouf tu enlèves la jupe, ça y est, tu est à demie nue, la tenue idéale pour toute la vie), je cours d'un pas léger vers la mer, hum elle est fraiche, bonheur.

Je fais quelques pas dans l'eau...
Une méduse.
Grosse la méduse.
Vraiment grosse.
Blanche et rouge (genre comme les champignons vénéneux que tu sais que blanc et rouge, ça sent pas l'omelette mais les urgences...).Hum.
Je continue a avancer telle une candidate de Koh-Lanta, ne reculant devant rien pour se rafraichir un peu.
Une aut' méduse.
Dans le même style.
Putain, me dis-je, elles sont venues en famille...

J'avance encore en regardant bien où je mets les pieds, je repère un coin sans méduses, plouf, je plonge, je fais quelques brasses et je ressors toujours en regardant bien où je pose mes petons.

Saine et sauve, je regagne ma serviette (quelle erreur que le paréo pendant tant d'années).

Et là, j'assiste à un triste spectacle.
Déjà pour commencer, à ma gauche, y'a une famille d'allemands qui ne parle pas, mais hurle je ne sais quoi.
C'est troporrible, je déteste cette langue.

Bon, je prends sur moi d'avoir oublié mon non I-pod, je lézarde, je me relève car ils crient de plus en plus fort, et que font-ils ces abrutis, hein ?!

Ils s'amusent à sortir un maximum de méduses de l'eau, et a les foutres en plein soleil ou les mettres à la poubelle...
La famille de beauf à ma droite les imites, je suis au bord de la crise de nerfs.

Ahem, ahem.
Et si moi je vous attachais à la poubelle en plein soleil juste par ce que vous êtes gros, et gras et que vous parlez allemand, beauf de surcroit, ça ferait quoi ?!
(j'ai des pulsions Dexteriennes parfois, c'est monstrueux).

Bon, j'ai très chaud, et je meurs d'envie de me baigner, mais elles sont de plus en plus nombreuses...
Je vais quand même faire 2/3 rapides ploufplouf, mais je ne me jette pas sauvagement à l'eau.
Mais je ne vais pas tuer les méduses pour autant.

Les allemands, les beaufs, les gosses qui crient, les méduses, au bout de 2heures, j'ai remballé ma serviette et je me suis tirée, pensant : la plage, ça va être de pire en pire, alors fissa va falloir que je me trouve un spot rivière.

Et sur le titre, un morceau aussi étrange qu'une méduse.

1 comment:

Unknown said...

Ben alors, plus de posts?

On veut de tes nouvelles ;)