Saturday, September 19, 2009

Bonne Année...

...Shana Tova, Happy New Year et cætera, et cætera.

Et oui, chez nous autres juifs, ça se situe souvent à cette période.
Ainsi que Kippour, Hanouka (Noël) et tout un tas d'autres festivités.

Pour info, nous sommes en 5770.
Inutile donc de préciser qu'on a un train (si j'ose dire) d'avance.

C'est le moment pour se souhaiter comme il se doit à chaque nouvelle année, tout plein de bonnes choses, genre : Amour, Gloire & Beauté.

Je ne suis pas pratiquante, et pas vraiment croyante (enfin si, mais comme je l'ai déjà dit, en des choses autres que les dieux et pratiques conventionnelles de nos religions monothéistes).
Mais.
J'ai une identité juive assez développé qui me fait aimer les traditions, sans bien sûr tomber dans le chiant et le convenu.

Tout ça pour dire que je regrette un peu le temps où je passais quelques shabbat chez des amis, Pessah' (Pâques) célébré à la manière des Lellouche (càd à l'arrache mais de bon coeur et avec de bonnes barres de rire), allumer les bougies de Hanouka, bref tout un tas de petites choses que je faisais avant et plus depuis un certain temps.

Mais bon, seule, toute ça n'a plus la même saveur...

Pour vous parler également d'un livre que je viens de finir et qui s'intitule :
La Lamentation du Prépuce de Shalom Auslander.
Ce livre nous raconte comment Shalom devenu un quadra bientôt papa, a été traumatisé par une éducation (juive, si j'ai besoin de préciser) ultra-religieuse et surtout à quel point il est obsédé par la mort, le cul, sa mère & autres sujets récurents dans l'obssesion juive, et passe le plus clair de son temps a insulter Dieu.

C'est caustique, décapant, ironique, plein de réalisme.
Donc, j'ai aimé.

A tous, juifs et pas juifs, je vous souhaite de tout coeur une douce et heureuse année, qu'elle puisse vous apporter la santé, l'amour et tout le reste (forcément, pas la peste bubonique, ni le choléra) et que si il reste un peu de paix & d'espoir, qu'il en tombe sur ce monde qui part drôlement en cacahouète.

Sur le titre, mon humeur du jour : Cap Verdienne

Tuesday, September 15, 2009

Chéri...

...Pas ce soir.
J'ai la migraine, pas envie, pas le temps.

Préparez-vous Mesdames et Mesdemoiselles à bientôt ne plus pouvoir faire le coup de la panne à vos chers et tendres.

Les hommes ont depuis une 10aine d'années maintenant, le Viagra pour remédier à leurs petits problèmes de demie-molle.

Arrive enfin, sur le (juteux) marché pharmaceutique, un patch nommé Intrinsa, censé augmenter le taux de testostérone et faire en sorte que pif paf pouf, on ai envie de baiser à la demande (un peu comme les films).

Hier, VOD. Aujourd'hui, SOD (comprenne qui peut).

Le merveilleux site Doctissimo (que je soupconne d'être en cheville avec cette belle industrie) nous explique que ce patch est destiné aux femmes qui ont subi une ovariectomie bilatérale et une hystérectomie (ménopause induite chirurgicalement) et qui, par conséquent ne produisent plus de testostérone.

Alors, je ne sais pas trop quoi penser...
Pour ma part, je me marre car je n'appartient pas à cette catégorie de femme pour qui le sex est accessoire, et il me faudrait plutôt un patch "calmons la bête".

On a toutes des hauts & des bas dans ce domaine, et il faut les accepter, mais si ça peut vraiment aider toutes ces pauvres femmes privées de bonheur, de kiff, de rigolade et tout simplement de jouissance, je dis banco.

Le hic, c'est que comme avec toutes les choses sur ordonnance, il est facile d'aller chez le docteur pleurnicher un peu et d'arriver à ses fins.

Sans rentrer dans le débat féministe, je me demande si ce truc ne va pas transformer certaines femmes en machine a sex.
Les hommes ne s'en plaindront pas certes, mais le désir féminin est une chose relativement complèxe et je ne pense pas qu'il faille (sauf cas extrême) tenter de le modifier.
Enfin, pas avec des patchs.

Chez nous, c'est dans la tête, alors rien ne vaut une bonne discussion, des préliminaires, de la confiance, un bon resto, du champagne, un petit cadeau surprise et le tour est joué (et on ne fait pas la grimace).

12 Songs of Desire.
Voilà ce que je vous conseille.
Le dernier album de Eels, oui je me repète mais c'est une putain d'ode à l'amour, et moi il me donne envie de sauter partout et surtout au cou de quelqu'un en particulier.

Feel the desire, sur le titre.

Monday, September 14, 2009

Moi et...

...Le dessin vectoriel.
Oui.
Vectoriel.
Les courbes de Béziers.
Illustrator quoi.

Aujourd'hui, nous avons commencé a étudier ce merveilleux logiciel qui sert a...
Faire des courbes, dessiner, être metteur en page/infographiste.
Je suis sûre qu'une fois qu'on maitrise, c'est formidable.
Un peu comme Exel (non, en fait Exel à côté, c'est du pipi de chat).

Sauf qu'au bout de 4 coupures de courant + 1 inondation dans la classe (dues à la pluie qui va enfin nous permettre d'aller cueillir des cèpes) et 1 vache a dessiner avec Illustrator, j'ai cru que j'allais commettre un meurtre.

J'ai gentiment prié le meussieur de me ré-expliquer car j'ai commencé a avoir les courbes en travers de la gorge et la vache folle...

Il revient, fait clic clic clic, tu vois comme ça, c'est trop facile, point d'ancrage, tu étires la ligne grâce aux poignées et ça te fais une souperbe courbe.
Han, han, ok.

Inutile de dire que ma vache ressemblait plus à du Picasso qui aurait mélangé acides et mescaline qu'à du vectoriel, mais je garde espoir.
Rome ne s'est pas faite en un jour, et moi j'ai 5mois pour apprendre a dessiner une vache...

Aujourd'hui fût donc une journée semie merdique car je déteste ne pas réussir du 1er coup ce que je fais, je déteste attendre (et depuis le début de la formation on attend pour tout, tout le temps), je déteste la mauvaise organisation, je déteste les bouchons, bref heureusement qu'il est là pour mettre un peu de soleil dans ma vie.

Il, c'est Eels, sur le titre.

Thursday, September 10, 2009

Ou pourquoi...

...Je ne regarde pas la tévé.
Sauf quand j'ai un programme bien précis en tête.
Encore faut-il que je me tienne au courant de ce qu'il va y avoir à la télé (c'est à dire jamais).

Il y a quelques jours, malencontreusement, je suis tombée sur le JT du soir de TF1.
Ahem. Comment vous dire (c'est sans compter que juste avant, y'a eu la Roue de la Fortune et que j'avais oublié à quel point les candidats recrutés par TFouin ouin sont particulièrement décérébrés. Je me passerai de commentaires quant aux animateurs).

J'ai eu envie de casser le poste, mais comme j'étais pas chez moi, j'ai pas osé.

Je le sais que c'est la pire merde de la création cette chaine pourrie je le sais, mais bon, je me suis dit, écoute vaguement ce qu'ils racontent en sirotant ce doux Muscat pétillant...
J'ai attrapé une otite en moins de 5minutes.
Et la migraine aussi, la gerbe, la grippe H1N1, j'ai vu des gens pleurer, un dictateur à qui Hollywood déroule le tapis rouge, des femmes rouées de coups car elles osent porter un jean, des enfants en décomposition sur des balcons, bref, l'éclate totale.

Loin de moi l'idée de fermer les yeux sur la misère du monde et la connerie humaine.
Ce que je ne supporte pas, c'est la façon dont c'est fait.
La manipulation, la désinformation, le bourrage de crâne.
Pour ceux qui me suivent, je sais, je me répète again & again, mais putain, le journalisme ne se doit-il pas d'être objectif ?

Pourquoi faut-il qu'ils nous pondent des sujets catastrophes, les uns après les autres ?
(c'est fait exprès, je sais, merci)

Je ne dis pas qu'il faut faire un journal en mode Petite Maison dans la Prairie, mais on pourrait accessoirement parler des gens qui vont bien, qui s'aident entre eux, des belles choses dont la planète regorge (enfin, plus pour longtemps), d'artistes a découvrir...
C'est pas les sujets intéressants et positifs qui manquent.

Bon, cela dit, TF1 n'est pas une bonne référence car c'est une chaine d'enculés, de bouseux, de gens bêtes et qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Par-ce que pour pondre autant de merdes (séries, reality show, jeux à la con, désinformation et consors) faut pas s'étonner d'un tel niveau de chiasse intellectuelle.

Désolée si dans mes lecteurs certains d'entre vous regardent cette chaine.
Désolée pour vous, car vraiment il y a mieux a faire et il y a surtout d'autres façons de se tenir informé, de se divertir, de se cultiver.

Je suis pour le plastiquage de TF1.
Je suis pour renvoyer Nonce Paolini faire le gratte papier chez Bouygues ou EDF (quelle honte, dire que ce type est corse).
Je suis pour qu'on supprime toutes les touches "1" des télécommandes.
Je suis pour qu'on arrête les Confession Intimes, les Iles de la Tentation, Les Secret Story, les Star Academy, les Tournez Manège (et oui attendez, ça va reprendre...), si vous en voulez plus c'est .

Je m'énerve toute seule, je le sais bien, car évidemment, ça plait.
Sinon ils auraient déjà mis la clé sous la porte.
Cette critique ne regarde que moi, mais quand même, ça me fait mal au coeur.

Je pourrai également vous dire que la pub à la radio, me rend hystérique (notamment celles pour Marché U avec Daniel Prévost et ses blagues de merde. Et comme si ça suffisait pas, Leader Price surenchérit avec Coffe).
Mais je garde ça pour plus tard.

Sinon l'école ça va très bien, j'ai juste hâte qu'on passe à des choses que je ne maitrise pas car là, je me fais un peu chier.
Disons je suis déjà au courant de ce qu'il raconte donc je stagne légèrement...

Patience et longueur de temps, font plus que force et que rage, I know.

Deezer étant en maintenance, je vous laisse regarder ce chouette clip : ici

Wednesday, September 09, 2009

J'sais pas...

...C'que j'ai.

Tout va bien et en même temps, tout va mal.
Enfin, pas tout mais je sais pas, j'ai une boule au ventre et au cœur et je me sens super énervée (non, non ce n'est pas mes règles et la pleine lune est passée).
J'ai envie de pleurer.
Ça sort pas.
J'ai envie de trouver un prétexte pour m'énerver après quelqu'un.
Ça vient pas.

Je me sens vide et triste.
Comme un mauvais pressentiment.
Comme si j'étais entrain de perdre quelque chose.

Je n'écris pas pour me faire plaindre, ni pour trouver un quelconque réconfort.

Je me suis dit y'a 5 minutes, bon, je tourne en rond, je risque de dire des conneries si je décide d'entreprendre une discussion avec quelqu'un (que j'apprécie tant qu'a faire), je sais pas trop ce qu'il m'arrive, je vais blogger peut-être que je vais trouver la solution.

Je fais un peu de respiration, je bois un verre d'eau, je pense à toutes les bonnes choses qui me sont arrivées récemment, je vais faire pipi, je fume une clope (et oui, aux oubliettes les bonnes résolutions), je pense à des trucs tristes histoire de pleurer un bon coup, j'écoute de la musique encore plus triste, rien a faire.
Rien.

Je me dis que j'ai pris trop de recul...

Tout ça pour dire que franchement, moi, j'aime bien pleurer.
Du moins quand je suis trop oversubmergée par mes émotions (et là, j'en ai un paquet dans l'estomac).
Avant c'était trop et maintenant, c'est plus assez.

Voilà, voilà...

Je crois que c'est juste que j'ai pas envie de perdre les gens que j'aime. Jamais.
Et je crois que j'ai peur aussi.
C'est nul.

Titre, musique.

Monday, September 07, 2009

IMEP...

...Comme c'est joli (en fait je trouve ça horrible mais bon...), qu'est ce que c'est ?!

Ce n'est pas le nom d'une nouvelle momie fraichement découverte, ni d'un centre d'essais nucléaires en Micronésie.
Ça veut dire en abrégé : Infographiste Metteur En Page.

Mon nouveau futur métier que je vais apprendre pendant 6 mois.

Ce matin, réveil à 07h00, bbbrrr ça fait bizarre, mais bon, j'ai eu ma dose de glande et je suis toute excitée à l'idée de retourner m'asseoir sur les bancs de "l'école".
Et puis de rencontrer de nouvelles têtes, d'étudier un truc que tu as choisi et qui accessoirement t'apprends un métier plutôt sympa (même si dès le début, ils annoncent la couleur : y'a pas de boulot là-dedans ici. Mouais mouais moi je pense pas, mais si tu veux Madame la Directrice).

Evidemment, 1er jour oblige, on a pas fait grand chose d'autre que de l'administratif mais dès demain se profile à l'horizon le début d'une formation intéressante et ça me rempli de joie.
(et aussi le formateur a dit qu'on allait faire LE traditionnel tour de table, où chacun se présente, raconte qui il est, et ça, ça j'adore ! Je sais en général de suite, avec qui je vais aller fumer des clopes, ou pas).
En plus, j'ai retrouvé une fille avec qui je faisais de la peinture, elle est super cool donc je me sens moins seule.

Du coup, pour fêter ça, en sortant je suis allée faire du shopping, des robes, des bottes, des leggings, un sac, et puis bien sûr quelques fournitures, ça peut servir.

J'ai reçu mon colis Made in India et ppffiioouuu, ça déboite, surtout les noix de cajou au piment, j'ai failli perdre une amygdale, et le pendentif aussi et le tchai, bref, merci ma copine chérie et pour la retraite en ashram, je suis partante tu le sais !

En gros, je suis la fille la plus heureuse du monde depuis 1mois et demi, et putain, ça fait du bien.

Seule ombre au tableau (il faut toujours un truc de merde pour faire la balance), j'ai appris quelque chose qui m'a fait beaucoup de peine et peur, truc auquel je ne peux rien faire, à part prier fort, envoyer plein de good vibes d'amour et croire en la médecine.
Je suis de tout coeur avec toi et je t'aime et je sais que tu es forte et pleine de ressource alors, fuck off la maladie.

Ah oui, et puis un lien vers un blog qu'il est vachement pas mal et pertinent, ils sont 4, ils sont caustiques et marrants, c'est la gêne, et c'est ici.

As usual sur le titre, une petite musique qui fait du bien.

Tuesday, September 01, 2009

Je suis...

...Atteinte d'un mal bizarre.

Normalement, quand on est loin, et qu'on a lâchement abandonné ses amis, sa famille et d'une manière générale les gens qu'on aime sur le banc du métro pour aller couler des jours meilleurs au bord de la mer, on est censé les appeler plus ou moins souvent pour savoir comment ils vont, pour donner de ses nouvelles, pour dire des conneries, pour râler contre les impôts, se raconter des blagues, dire du mal des gens qu'on aime pas, leur dire qu'ils nous manquent...

Normalement.
Mais moi, j'ai un problème (encore un...), j'aime pas le téléphone.
Ça me fait perdre tout mes moyens, mon français et mon latin.

J'ai envie au fond, mais dès que je m'apprête a composer un n°, j'ai la terrible impression que je vais passer un examen, j'ai la gorge sèche, je ne sais plus ce que je voulais dire et je pense que je vais mal tomber et déranger les gens et que de toute façon, tout le monde lit ma vie ici, alors vous savez que je vais bien/mal/pète la forme/suis amoureuse/en colère et autre.

Et si par malheur vous avez la chance de m'avoir en ligne, vous remarquerez que je bafouille, qu'il y a des blancs, que je ne sais pas quoi dire et que je sors des banalités dignes d'un Voici de 1998.

Épargnons nous donc cela.

Mais c'est surtout que ma préférence va vers l'écriture, vous l'aurez compris.
Serai-je une sombre égoïste qui vous force a tapoter sur votre clavier pour faire de jolies phrases avec des mots qui s'entrechoquent, se suivent et sonnent tout aussi bien que des paroles ?

Pourtant j'aime bien papoter, discuter, débattre, m'engueuler.
Mais en vrai, face 2 face.

Tout ça pour dire, que je me sens obligée de faire un post pour vous demander de ne pas m'en vouloir, c'est pas de ma faute (ben voyons) !
Et pour ma défense, je dirai même que ça remonte à avant Ajaccio.

Alors qui que vous soyez (oui, oui même ceux que je connais pas et qui me lise, car aujourd'hui je suis amour et gentillesse), je pense à vous, je ne vous oublie pas, et par le biais de l'écriture je contribue a sauver vos vies de la nocivité des téléphones portables et surtout je préserve le français écrit, et me bat contre cet affreux langage sms/msn.

Un groupe que je hais profondément (surtout après avoir vu/entendu cette daube en live, hein Julie ?!) sur le titre, mais c'est de circonstance.

Mais comme je suis gentille, je vous laisse cliquer pour écouter mes new-yorkais préférés.

Il y a...

...Un an jour pour jour, j'arrivais à Ajaccio.

Un an.
C'est fou.
J'ai l'impression que c'était hier.
Je me souviens encore de cette merveilleuse Good Bye Party à laquelle j'ai eu droit.
Je me souviens du lever de soleil lorsque le bateau est entré dans le port.
Je me souviens de cette sensation d'être bizarrement chez moi sans vraiment connaitre.
Des hauts et des bas qui ont ponctués ces 12 derniers mois.
Des gens qui m'ont aidés et de ceux qui m'ont blessés.
Du bonheur d'avoir mon studio, mes repères, mes habitudes.
De la peur de ne pas réussir, de ne pas savoir où je vais, de n'être pas sûre d'avoir ma place ici (encore maintenant)...

Un an.
Je m'étais dit en arrivant l'année dernière : "Bon, en septembre prochain, j'aurai un peu de recul, je verrai si je reste ou si je pars. Je serai fixée."

Je vais peut-être me laisser un an de plus.

C'est fou comme parfois on pense faire certaines choses dans certaines situations et puis le moment venu, le plan ne se déroule pas du tout comme on l'avait prévu.

C'est beau et flippant à la fois.
C'est ça la vie en fait, je crois.

Je serai bien incapable de dire si je vais passer ma vie ici, mais en tout cas je serai surtout incapable de faire mes valises, et de faire le chemin inverse.
Rentrer à Paris.
Quelle drôle d'idée !

Ne voyez pas là la fille trop fière pour dire : "Oh merde, jme suis plantée, je rentre".
Car il était question en avril dernier (bonheur de vous revoir, alcool et autre) que peut-être je revienne.
Mais non, non.
Vraiment.
J'ai pas peur de l'échec.
Ni de reconstruire.
Donc pas de fierté mal placée.

C'est simplement, que je suis bien moi, ici.
Même si j'ai pas un milliard de potes, même si la plupart des nanas sont proutprout, même si vous me manquez, même si parfois je donnerai cher pour retrouver ma vie d'avant, même si j'ai pas de lave-linge, je suis heureuse.

Je suis moi.
J'ai rarement été autre chose me direz-vous, mais là, je suis moi, vraiment.
Heureuse, épanouie, comblée (presque).

Voilà, c'est mon premier anniversaire de quelque chose ici, une petite pierre à l'édifice de ma vie en épisodes.
Et ça me fait plaisir.

Une année pleine d'amour et de petits chagrins aussi, sur le titre.

Sunday, August 30, 2009

Y penser...

...C'est une chose.
Le faire, une autre.

C'est valable pour beaucoup de décisions importantes.

On s'est connu voilà plus de 15ans, donc quitter quelqu'un comme ça, c'est pas évident.

De quoi elle parle ?
La cigarette of course.

J'ai commencé par envie, non pas pour faire bien.
Je l'aime depuis le début.

J'ai toujours vécu dans un environnement fumeur.
Ça me rappelle plein de souvenirs.
Les brunes surtout.

Une cigarette après manger, après l'amour, quand on est stressé ou heureux, quand on refait le monde complètement bourré, en sortant de l'avion, en attendant le bus quand il fait froid, les occasions ne manquent jamais.

La cigarette, c'est un peu comme un accessoire, tellement sexy sur certaines personnes, voyoute sur d'autres, classe ou prolo, la clope c'est très intime et très banal à la fois.

Je repense toujours à ce sketch de Gad sur la cigarette, tellement vrai.
(pour ceux qui ne connaisse pas, c'est ici : la cigarette)

Mais bon, la clope c'est aussi et surtout, pas bon pour la santé, ça coute des ronds, ça vous fait cracher vos poumons au moindre effort passé un certain age, ça jaunit les dents, le teint, et accessoirement ça tue.

L'alcool aussi me direz-vous, les mauvaises ondes des antennes relais, la grippe A/B/C/aviaire, les accidents de la route, la drogue, le sex non protégé, la mal bouffe, la connerie humaine...
Bref, y'a plein de choses mauvaises pour la santé mais la clope, c'est quand même un choix et on sait ce que ça peut couter.

Depuis quelques mois déjà, j'y songe car j'en ai marre de me sentir oppressée de la cage thoracique.
D'entendre ce sifflement parfois (souvent), quand je respire.
De me sentir dépendante de ce petit paquet de 20 tiges tellement délicieuses parfois.
De paniquer lorsque je n'en ai plus.

Mais je refuse catégoriquement tout traitement car je ne crois qu'en une seule chose pour ce genre d'action : la volonté.

Alors il m'en reste trois dans mon joli paquet souple et je me dis : Ce coup-ci j'arrête, je ne vais pas au tabac, et basta.

J'en ai vraiment envie, mais j'ai surtout peur de prendre 15kilos en 2 jours...
Et au prochain apéro quand tout le monde s'en grillera une, je vais faire comment ?

Je me questionne lourdement sur cet épineux sujet.
Là par exemple, j'écris, je réfléchis et bien je rêverai d'en allumer une, mais non.

Un mec comme moi, sur le titre.

Tuesday, August 25, 2009

Service...

...Limité.

Je réalise à l'instant même, que je vous ai laissé orphelins tout le mois d'Août.
C'est scandaleux !
Mais j'imagine que vous aviez de quoi faire entre Voici, Closer, Gala, vos vacances, les moustiques, et tout un tas d'autres trucs qui sentent bon le sable chaud.

En même temps, moi aussi j'ai le droit d'être en vacances (c'est pas comme si je glandais depuis mai).
Mais on dira qu'août, c'est différent.

L'épisode le plus important de mon été, se situe fin juillet, où il s'est produit un évènement aussi inattendu qu'agréable et forcément, j'ai eu moins de temps pour vous et plus de temps pour lui (et moi).

Je nage, je flotte, je plane, je suis à 4000, je ne comprends pas trop ce qu'il m'arrive, je souris bêtement, j'ai l'impression d'avoir 18ans, bref, j'ai mon cœur qui bat et ça fait vachement du bien !

Entre temps, je suis partie une semaine à Biot rejoindre mes potes, c'était chouette, belle maison, piscine, apéro, barbecues de compèt, soirées très très arrosées, siestes, rigolades et aussi moins de rigolades, car la Côte dAzur c'est vraiment du foutage de gueule et j'aurai bien plastiqué certains lieux...Mais bon, on ne gardera que les chouettes moments.

Les vacances se terminent joliment, avec plein de merveilleux souvenirs, les touristes sont enfin parti, Aiacciu redevient calme, j'ai des projets plein la tête et le cœur léger (et lourd un peu aussi).

J'attends ma rentrée de septembre avec impatience, et octobre encore plus...

Sur le titre, encore un peu d'insouciance estivale.

Friday, July 31, 2009

Faute avouée...

...A demi pardonnée.

Depuis bientôt 1an, je pense a aller visiter la cathédrale où Napoléon a été baptisé.
Cathédrale qui est à...25secondes de chez moi.

Hier, rentrant à la maison un peu énervée d'avoir perdu ma matinée à cause de la CAF et autres connards, je passe devant la cathédrale et je me dis : Bon, rentre Push par-ce que franchement, c'est quand même la honte depuis le temps...

En plus, pour une fois, pas un touriste, pas un groupe de 50 allemands, pas d'enterrement, ni de mariage, je fonce.

Je ne suis pas tellement du genre a m'extasier devant les divers édifices religieux, même si je reconnais que les mecs ont toujours fait un sacré boulot et qu'ils ont bien dû en chier à construire tous ces machins...

Donc, me voilà dans LA fameuse cathédrale et franchement, elle est super belle.
Par ce que d'extérieur en plus, on dirait pas du tout Notre Dame, ou n'importe quel truc gothique.

Il fait frais (normal en même temps, c'est une église, pas un hammam), il n'y a personne, juste une petite vieille qui est dans sa loge, et 2 mecs qui répètent à l'orgue (qui est magnifique aussi).

Je fais le tour, je regarde attentivement toutes les peintures, les statues, les explications, bref, moment culturel bien sympathique.

Et puis d'un coup (non détendez-vous, je n'ai pas eu d'apparition, ni entendu de voix), je me suis senti vraiment bien.
Sensation improbable pour une nana qui ne prie pas vraiment et encore moins dans les lieux dédiés.
Je ne suis pas contre, mais perso je me sens reliée à d'autres choses.

Du coup, je me suis assise tout devant, j'ai fermé les yeux, j'ai écouté l'orgue et j'ai respiré cette odeur si particulière des églises, encens mêlé de renfermé.
J'aurai presque voulu m'allonger a même le sol, sentir le marbre, les yeux tournés vers le ciel.

J'ai eu une longue pensée pour ceux que j'aime, vivants ou morts et j'ai demandé au petit Jésus/Dieu/Bouddha ou qui vous voulez, de prendre soin d'eux...

J'ai trouvé ça cool comme moment.
Je suis ressortie moins énervée et avec la satisfaction d'avoir profité des belles choses qui m'entoure.

Et de cette semaine riche en évènements...

Un peu de son sur le titre.

Wednesday, July 29, 2009

Changement de cap...

...Après avoir fait diverses choses dans ma jeune vie (oui 31ans, c'est jeune), choses dans le domaine professionnel bien sûr, car pour le reste, j'ai encore tout a apprendre...
J'ai donc pris la décision de suivre une formation en infographie/conception de sites web à la rentrée.
Test passés, et réussis, je suis bien contente.

Le besoin se faisant clairement sentir sur mon île, et internet étant ce qu'il est, c'est à dire, crise ou pas, c'est un réel besoin du quotidien, tant personnel que professionnel, je me dis qu'il y a quelque chose a faire ici.
Tout en gardant en tête qu'ici en l'occurrence, tout demande un peu plus de temps et de patience.
M'en fous, le temps, je l'ai et la patience est une vertu que j'apprends a maitriser depuis mon arrivée.

Donc en septembre, Pushka reprend le chemin de l'école !

Cette formation dure 5 mois, ça me laisse passer l'hiver tranquillement, mais occupée quand même et me donne tout l'été pour profiter.
Elle est pas belle la vie ?!

Il fait chaud, les incendies ravage les alentours d'Ajaccio et ça me fout bien les boules, d'autant que la plupart du temps, c'est criminel.
Le complexe du pompier pyromane...

Les touristes sont là, mais j'ai l'impression que les commerçants ne sont pas tellement ravis, car c'est pas blindé.

Dans 15 jours je vais rejoindre my parisian buddys, près de Nice et ça aussi, c'est un truc qui fait chaud au cœur.

Les voisins gueulent toujours autant, mais je n'ai pas encore amorcé le plan : bonjour, ça va, on boit un coup ? en ouzbek.

Et puis pour finir, j'ai repensé à ce morceau de Téléphone que j'aimais vachement beaucoup quand j'étais môme, qui a longtemps tourné sur les platines de mes frères et qui résume très bien, et de manière rock'n'roll, la vie...

Pour vous, une partie gratuite, sur le titre.

Monday, July 27, 2009

Moi et...

...Mes voisins.

J'habite au 3è étage d'un petit immeuble de la vieille ville, dans une ruelle un peu crade, avec son linge qui pend aux fenêtres, et ses pigeons qui viennent faire je ne sais quoi dans ma cage d'escalier.
Ruelle intemporelle et qui pourrait aussi bien se trouver à Ajaccio, Nice, Rome ou n'importe quelle ville du bassin méditerranéen.
J'aime bien.

J'habite un studio et vu qu'il n'y a qu'un habitant par palier, je présume qu'on a tous la même superficie.

Au 2è étage, vivent mes voisin(e)s.
Depuis que j'habite ici, ils sont comme une énigme.

Ils parlent une langue que je ne comprends pas et que j'imagine de l'Est.
Lituanien, croate, bulgare, mais pas russe, j'en suis sûre.
Je ne sais pas trop combien ils sont mais il y a au moins un homme, que j'ai vu un jour où j'épiais par la fenêtre (aussi à cause des chaussures taille 48 sur le palier) et facile 2 nanas (1 moyennement jeune et une vieille).
Il y a un chien, Rocco.

La vieille, passe son temps a gueuler, même lorsqu'elle ne veut pas forcément gueuler, elle hurle en guise de façon de parler à mon avis.
Souvent entre 19h et 20h, où là elle doit être au téléphone avec je ne sais quel pays, elle gueule vraiment plus fort, pensant qu'on ne l'entend pas là où elle appelle...

Elle gueule contre son chien qui lui aussi, gueule tout le temps.
Je rentre des courses le matin, il aboie, je rentre de balade dans la journée, il aboie, je rentre torchée à 6h du mat', il aboie (et là moi aussi, exaspérée : mais ta gueule putain de clébard de merde...).

Mais elle doit faire sacrément bien la bouffe, car midi comme soir, des effluves dignes de la cuisine de ma mère montent jusqu'au 3è et souvent je me dis putain, qu'est-ce qu'elle fait a manger, ça sent trop bon...

La moyennement jeune est montée frapper à ma porte un soir car j'avais étendu un paréo où visiblement il restait un peu trop de sable, et elle m'a fait comprendre en francojenesaisquoi, que le sable sur son linge, elle aimait pas trop.
Ok, sorry.

Mais, le clou de l'énigme se trouve tard le soir.
Ça rigole, ça rentre, ça sort, il y a plus de voix que d'habitude (non, je ne suis pas schizophrène, merci), c'est un peu le "bordel"...

Et quand je dis bordel, je pense bordel.
Entre 3 et 4h du mat', c'est l'apogée.
Ca baise à tire l'arigot et croyez moi la/les nanas ont des poumons.

Alors je ne sais pas si c'est un mini-bordel clandestin (25m²) ou une annexe au caboulot d'en bas, mais je vous assure que j'ai qu'une envie : aller frapper a la porte (à une heure normale hein), et faire style :
"Oh bonjour, je suis votre nouvelle voisine, je pense qu'il est temps de m'inviter a prendre le thé, pour voir de quoi il en retourne au 2è étage.

Et à l'instant même, entendant une douche couler en face de ma cuisine, je me lève en courant pour voir et je découvre une fenêtre de salle de bain ouverte, avec un mec tout blanc et tout nu, sous la douche...

L'été est une période formidable à Ajaccio.
Mais je tiens a dire à tous ceux qui m'ont dit en partant de Paris que j'allais regretter l'hiver en Corse car c'est mort, ça bouge pas, c'est nul gnagnagna, bah franchement, j'ai qu'une hâte : être en septembre et que tout redevienne calme !

Dédicace à mes voisins sur le titre.

Thursday, July 16, 2009

Légère...

...Je me sens légère.

Ce matin, je me suis réveillée avec cette drôle de sensation d'être une femme.
Oui, ça peut paraitre bizarre comme ça...
Bien que n'ayant jamais douté de la chose, ce matin j'ai eu la sensation de savoir qui j'étais.
Qui je suis.

C'est pas explicable, c'est une sensation.
Une belle sensation.
Un truc qui te fais du bien et qui te pousse en avant.

Du coup, j'ai enfilé mon jogging, mes baskets, maillot de bain, sac à dos et je suis allée marcher.
Le long de la mer, dans les rochers.
J'ai pris le temps.
J'ai arrêté de réfléchir.
J'ai respiré la mer et le vent.

J'ai compris que tout n'était pas ma faute et que j'ai le droit d'être heureuse, oisive, seule ou accompagnée, ne plus rien attendre, juste prendre les bonnes choses et faire avec les mauvaises.
Tout était clair, net.

Comme si de toutes les portes que j'ai ouvert jusqu'à maintenant, portes à demie closes pour la plupart, une entre toutes est restée ouverte et c'est la mienne.

C'est fou.
C'est beau.
C'est la liberté de l'être.
Ça doit être ça, prendre du recul...

Un délice, sur le titre.

Friday, July 10, 2009

Inutile...

...de préciser que j'ai été jusqu'à maintenant, en panne d'inspiration.
Totalement.
Complètement.

J'ai déserté Calvi on the Rocks cette année.
En même temps, je vis en Corse maintenant, donc Calvi pour moi, c'est Off the Rocks.
Pas de budget et surtout pas envie de revivre le calvaire de l'année dernière.
C'est à dire me croire sur la ligne 13, à 18h.
Et puis c'est comme beaucoup de choses, c'était mieux avant...
Seul regret, les copains.

En cette veille de 14 juillet, je sors enfin de ma léthargie.

Ce matin, 06h00 pile, ne supportant plus le moustique qui a bousillé ma nuit, je saute de mon lit, je vais dans la douche, je bois un thé, et je me dis qu'il faut que j'aille changer ma caisse de place pour trouver une autre place, pas payante.

Le jour pointe, la plage est calme, la mer ondule à peine et je me sens revivre.
Agréable sentiment lorsque parfois, pendant quelque temps, on se sent mort du dedans de soi de l'intérieur de son être...

Bref.

J'arrive devant ma caisse et là, prise de conscience quant au bien être de cette pauvre petite chose, je me décide enfin a aller la laver.

Ça peut sembler anodin d'aller à la station essence pour faire ça.
Mais pas pour moi.
J'ai du le faire...Allez, 2, non honnêtement, 1 fois dans toute ma vie de conductrice.

C'était soit mon père, soit un pote, soit un mec qui s'en chargeait.
Et puis après à Paris plus de voiture donc voilà.

06h45, j'arrive à la station, je mets de l'essence, je me dirige vers la caisse, fébrile et je dis :
"Euh, je voudrais faire laver ma voiture aussi s'il vous plait (sous-entendu, y'a pas un mec chez vous qui s'occupe de ça ?)...
"Oui Mademoiselle, faut choisir un programme d'abord."
Ah...
Devant tant d'options de lavage je ne sais que choisir.
Bon, programme 1.

Le mec m'explique que pour aller aux rouleaux faut faire le tour, mettre la carte comme ça, appuyer sur le bouton vert, et hop.
Ça semble très simple comme ça...

J'arrive devant la machine, je sors de la caisse, je mets la carte, j'appuie sur un bouton vert, et je cours pour rentrer vite dans la voiture.
Je m'avance.
Rien.
J'attends 30secondes, rien.

Marche arrière.
Je vois un autre bouton vert, j'appuie et je cours pour remonter dans la voiture.
Et là...
Je ne savais pas où me mettre exactement, j'avais même pas coupé le moteur, ni replié mes rétros, que je vois arriver sur moi 3 monstres rouges.
Je coupe le moteur, je serre le frein à main (auquel je suis agrippée jusqu'à la fin du lavage)

J'ai vécu une expérience traumatisante à 06h55 à la station Esso.
Je me voyais déjà broyée et noyée sous le polish.

Ça valait le coup, elle parait toute neuve.

Il est 08h00, je rentre du marché, je vais enfiler mon maillot et aller piquer une tête.
La vie est belle.
Musique de restaurant chinois, sur le titre.

Wednesday, June 24, 2009

L'année...

...Des méduses.
Film franco-navet avec l'époustouflante Valérie Kaprisky et le beau Bernard Giraudeau, sorti en 1984, et réalisé par l'étonnant Christopher Franck (décédé le jour de mon anniversaire en 1993).
De rien, je me devais de vous rappeler un tel moment cinématographique.

Les méduses, ces merveilleuses créatures marines.
Scintillantes, flottantes telles des fantômes aquatiques dans leurs longues robes irréelles (je suis un peu poète aussi parfois, c'est beau, je sais..).

C'est assez étrange comme bestiole.
Bien qu'elles piquent, je ne peux me résoudre à les détester.

Par exemple, je déteste profondément les requins et les crocodiles, et les piranhas, et les tarentules, et les papillons de nuit, et tout plein d'autres trucs bbbbrrrr qui font peur et qui font mal (bon, par respect pour Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot, je ne tuerais jamais aucunes de ces espèces, mais je les détestes quand même).
La méduse, par contre, me fascine.

Je ne vais pas vous faire la bio de la méduse mais si vous êtes curieux (et vous l'êtes, je le sais), cliquez ici, il y a des informations étonnantes sur les méduses (j'exagère légèrement, mais bon, faut bien que vous vous cultiviez un tant soit peu...).

Donc tout à l'heure, j'arrive à la plage, très guillerette, je jette ma serviette (j'ai laissé tombé le paréo, j'en peux plus, je préfère le coton épais d'une serviette. C'est fou, je sais) sur le sable chaud, je me déshabille (partie que j'adore l'été car pouf tu enlèves le haut pas de soutif et pouf tu enlèves la jupe, ça y est, tu est à demie nue, la tenue idéale pour toute la vie), je cours d'un pas léger vers la mer, hum elle est fraiche, bonheur.

Je fais quelques pas dans l'eau...
Une méduse.
Grosse la méduse.
Vraiment grosse.
Blanche et rouge (genre comme les champignons vénéneux que tu sais que blanc et rouge, ça sent pas l'omelette mais les urgences...).Hum.
Je continue a avancer telle une candidate de Koh-Lanta, ne reculant devant rien pour se rafraichir un peu.
Une aut' méduse.
Dans le même style.
Putain, me dis-je, elles sont venues en famille...

J'avance encore en regardant bien où je mets les pieds, je repère un coin sans méduses, plouf, je plonge, je fais quelques brasses et je ressors toujours en regardant bien où je pose mes petons.

Saine et sauve, je regagne ma serviette (quelle erreur que le paréo pendant tant d'années).

Et là, j'assiste à un triste spectacle.
Déjà pour commencer, à ma gauche, y'a une famille d'allemands qui ne parle pas, mais hurle je ne sais quoi.
C'est troporrible, je déteste cette langue.

Bon, je prends sur moi d'avoir oublié mon non I-pod, je lézarde, je me relève car ils crient de plus en plus fort, et que font-ils ces abrutis, hein ?!

Ils s'amusent à sortir un maximum de méduses de l'eau, et a les foutres en plein soleil ou les mettres à la poubelle...
La famille de beauf à ma droite les imites, je suis au bord de la crise de nerfs.

Ahem, ahem.
Et si moi je vous attachais à la poubelle en plein soleil juste par ce que vous êtes gros, et gras et que vous parlez allemand, beauf de surcroit, ça ferait quoi ?!
(j'ai des pulsions Dexteriennes parfois, c'est monstrueux).

Bon, j'ai très chaud, et je meurs d'envie de me baigner, mais elles sont de plus en plus nombreuses...
Je vais quand même faire 2/3 rapides ploufplouf, mais je ne me jette pas sauvagement à l'eau.
Mais je ne vais pas tuer les méduses pour autant.

Les allemands, les beaufs, les gosses qui crient, les méduses, au bout de 2heures, j'ai remballé ma serviette et je me suis tirée, pensant : la plage, ça va être de pire en pire, alors fissa va falloir que je me trouve un spot rivière.

Et sur le titre, un morceau aussi étrange qu'une méduse.

Tuesday, June 23, 2009

Ca y est...

...C'est l'été !

Bon, inutile de dire qu'ici il est déjà installé depuis un moment, mais non, je ne me permettrai pas de vous faire bisquer et de faire la connasse qui habite en corse et qui nargue ces pauvres parisiens noyés sous la pluie, la grisaille et les impôts.
Non, je n'oserai pas.

Le solstice d'été, ah, comme ça sonne bien.
Si j'avais été fidèle à mes croyances, j'aurai investi le maquis et fait une petite cérémonie en son honneur, mais la fête de la Musique et le vin corse ont eu raison de moi.
On me pardonnera, car : In Vino Veritas...

Moi qui en général n'aime pas trop la fête de la Musique, enfin, plus depuis que j'ai 16 ans et que j'étais à un concert de jsais plus qui vers Bastille, et que ça s'est fini en bain de sang car une bagarre au couteau a éclaté juste à 2mètres de moi...

Et bien là, dans mon village, en province, rien a voir, forcément.
Bonne ambiance, des rencontres sympa, du monde mais juste ce qu'il faut, de la musique partout, corse, rock, rap, brésilienne.
Toujours pas plus de gens qui dansent, mais bon, je pense qu'ils sont atteints d'une maladie des pieds qui les empêchent de danser ici...

C'était en tout cas, une bien bonne soirée.

J'ai bien entendu fini à l'Entracte, seule (j'ai rencontré quelqu'un en chemin, enfin, je le connaissait déjà hein, j'aurai bien fini la nuit avec lui, mais bon, la vie, le timing, toussa, bref, derrière l'oreille Pupush, ça fait 8 mois, jsuis plus à ça près...), je suis donc allé danser à la place, et que même le DJ est venu me voir, qu'il connaissait mon nom et qu'il est vachement sympa et qu'il trouve que la galerie c'est un super projet et qu'il me fait de la pub !

Je vous le dit, dans quelques années, je serai célèbre et on criera mon nom dans toutes les villes du monde (je m'emporte, je m'emporte).

WARNING : Je rentre dans le très intime de ma vie, spoiler et tout, donc âmes sensibles s'abstenir de tout commentaires par la suite, c'est ma vie, et je la raconte sur mon blog, ça me fait du bien, j'exorcise, mais j'ai pas forcément envie d'en parler en vrai.
Merci.

Donc, je vais bien, 1 jour sur, hum, 4, je prends des Fleurs de Bach, des anti-dépresseurs, mais j'ai arrêté les anti-anxyolitiques (la pire drogue sur ordonnance qui existe)...
Sauf en cas de grosse crise d'angoisse, genre celle d'il y'a 2 nuits où j'ai cru qu'on retrouverai mon cadavre dans 1 semaine, voire 2
(j'ai déjà préparé une petite lettre au cas où).

Et oui, vous croyez quoi, c'est pas la fête dans ma tête.

J'ai l'air bien comme ça, mais non, pas vraiment, je suis ravagée (au propre comme au figuré), mais j'assume et j'ai décidé d'aller voir un psy.
Wouhou !!!
J'ai le téléphone, faut juste que je prenne rendez-vous.

Bon, médicalement parlant, je suis rassurée car je pensais avoir un anévrisme ou un truc cardiaque en fait non, c'est moi qui construit tout dans ma tête...

Et puis comme chaque année aux alentours du 26 juin, date où j'ai dû avorter, j'ai toujours un peu de mal.
Et comme la vie est bien faite, chaque année à cette période, les gens se marient, ont des bébés et débordent de bonheur et d'amour et de joies et moi, rien...
Still Waiting.
Still Alone.
Still Alive, c'est déjà bien...

N'étant pas d'une nature envieuse, je suis heureuse pour eux, et je me dis juste que pour moi, ça demande un peu plus de temps.
Et que la vie a d'autres projets me concernant en attendant.

Autre satisfaction, Saison 5 de Weeds, Saison 2 de True Blood, bref que demande le peuple !

Allez, haut les cœurs, et cliquez sur le titre, vous allez bouger votre petit corps bronzé.

Wednesday, June 17, 2009

Ne jamais...

...Blaguer avec un passeport périmé.

Je suis donc de retour on the Island of Beauty, yeah.
Non que je dénigre cette chouette semaine avec mes parents et amis, mais il était temps que ça se termine.

Et...ça s'est pas très bien terminé.

Comme je vous l'avais dit, mon passeport israélien n'est plus valable depuis 2mois.

A l'aller, tout va bien, contrôle des passeports ok.
J'embarque sereinement.
J'ai comme voisin dans l'avion, un charmant champion olympique de windsurf, j'ai donc passé un vol délicieux et l'entrée dans le pays se passe sans encombre.

La dite semaine, vous savez ce qui s'est passé, j'ai écris que j'étais pas très contente (pour changer) mais bon, le couscous Pkaïla de ma mère vaut tous les cons du monde.
En parallèle, j'ai vaguement pensé que je devrai peut être aller faire un tour au bureau des passeports périmés, mais bon, je me dis que ça ira, 2 mois c'est pas grand chose.

Au retour, ahem...
Je passe le 1er contrôle, elle voit que la date est périmée, mais c'est pas grave apparemment.
You can go.
Merci.

2ème contrôle, idem, et en plus je grille tout le monde en allant a la borne check-in, alors que je n'ai pas check-in du tout, mais je fais genre que si. Ca marche.
Je me frotte les mains et j'aurai pas dû.

Au moment d'embarquer, la dame (connasse) qui tamponne les passeports et qui est sensée me laisser aller faire du shopping au duty-free considère que mon passeport périmé de 2 mois (et ce malgré mon passeport français valide) mérite une petite visite à la police...

Shalom, shalom, je tombe sur un flic con et moche en plus.
Je reste zen.
J'attends en compagnie de Joseph, un anglais a qui on cherche des noises par-ce qu'il n'est pas sûr de savoir si grand père paternel était juif ou pas...(quel magnifique pays je vous dis).
J'attends.
Je vais voir le flic con, je pose gentiment des questions en hébreu, en anglais, il me répond du bout des dents, je commence a perdre patience, MAIS, je ne l'insulte pas (je fais des progrès).

Je décide de me calmer en mangeant le merveilleux sandwich tunisien préparé par mon papa avec amour.

A peine à la moitié du sandwich que je savoure tranquillement (c'est comme quand tu attends le bus depuis 1heure et que tu allumes une clope, et que le bus arrive à ce moment là...) une nana de la compagnie aérienne vient me chercher en me disant qu'il faut mettre mon passeport à jour.
Il est 15h15, je dois embarquer à 15h25.

On cours, on fais le chemin dans le sens inverse, même elle qui parle super bien hébreu perd un peu patience avec la sécurité, on arrive au bureau, je vais pour payer avec la visa, le mec n'en veut pas.
Inspire, expire, ne pas plastiquer l'aéroport.
On cours au distributeur, et là comble de putain de sa race de malchance, il refuse lui aussi d'obtempérer.

Je me résigne a changer mes derniers 100€.

On remonte au bureau, je paye.
Il me reste 200 shekels que j'imagine déjà servant a payer une magnifique paire de Converse Rose Fluo.

On cours pour que je montre ma merveilleuse extension au flic, mais ce connard a gardé ma carte d'embarquement, je suis a 2 doigt de pleurer et je commence a insulter tout le monde en disant qu'on est passé y'a 10 minutes et que même un physio de boite serait plus malin qu'eux...(le tout en hébreu/anglais/français).

En arrivant dans son bureau, il a commencé a faire le malin, je lui ai conseillé d'aller se faire voir chez les égyptiens et que de toute façon la prochaine fois je ferai pas attention à ce genre de détail, car y'aurait pas de prochaine fois...
Sale con.

Bref, j'ai choppé mon avion in extrémis, j'ai bien entendu pas pu faire de shopping et je me retrouve avec 200 shekels sur les bras car ici personne ne veut de billets de banque israéliens...

C'est sans compter que la CAF me réclame la modique somme de 1000€ et que les Ass & Dick n'ont toujours pas calculé mes droits.
Je suis donc dans les papiers et les administrations depuis hier, mais je suis contente d'être rentrée.

Allez, le mois de juin n'est pas fini et l'horoscope me promet une seconde quinzaine de folie...

Une petite rage contre la machine, sur le titre.

Saturday, June 13, 2009

Bon, ok...

...D'accord, j'étais légèrement en colère avant hier, du coup je me suis un peu emportée quant à Israël.
La Gay Pride ayant eu lieu et ayant passée le weekend à Tel-Aviv, je rentre ravie.
Ravie mais toujours comme à chaque fois, mitigée quant à ce drôle de pays, mais contente et fière aussi.

C'est fou ici.
Trop.
Balade dans Yafo, port vieux de 4000ans et ses ruelles étroites, petit dèj face à la grande bleue, la parade a eu un franc succès, c'était top, plein de monde, de couleurs, de joie, de folie, retrouvailles qui font chaud au coeur, apéro sur la plage, un petit coup de pas bien, dodo et hop réveil avec un shwarma à Allenby à 2h30, marcher dans les rues remplies de monde, des belles filles, des beaux garçons, des trans, des perchés, des gothiques, des épiciers qui te vendent des clopes et plus si affinités (Amsterdam, c'est du pipi de chat à côté, et de ce côté c'est toujours autant la décadence) discussion face à la mer, le jour qui pointe, les immeubles de Tel-Aviv, journée à la piscine d'un bel hôtel en guest, des israéliens tatoués, bref toute l'Israël que j'aime en à peine 48h, blam claque dans la gueule.

Mais au fond, je sais que je n'ai plus ma place ici.
On s'aime, on se déteste, on se manque mais on est pas faite l'une pour l'autre, à long terme.

Demain c'es mon dernier jour.
Je suis un peu triste.
Comme à chaque fois.
Mais soulagée aussi, car je sais que j'ai fait le bon choix en ne faisant pas ma vie ici.

Alors je pense que je reviendrai quand même, par-ce que bon, ici c'est un peu comme une histoire d'amour qu'on transforme en amitié, et qu'on ne peux pas (car au fond, on ne veux tout simplement pas) vraiment rayer de sa vie.

Les photos, bientôt.

Thursday, June 11, 2009

Shalom...

...est un bien grand mot.

Shalom, qui veut dire paix en hébreu.

La paix.
C'est pas ici qu'il faut venir pour la trouver.
C'est bruyant, ils sont stressés (névrosés serait plus juste), ils suivent les traces des américains en terme d'obésité, c'est sale partout, j'ai pas le droit de faire seins nus sur la plage, le taux d'humidité est tel que je peux à peine fermer mes sandales (en fait, je ne peux pas du tout), et la gay pride est a 2 doigts d'être annulée...

Ici on a le droit de se marier avec son cousin mais pas de se travestir, ni d'aimer une personne du même sexe.

Que les jeunes se défoncent à l'exta comme des malades et qu'il y ai des perchés de 15ans jamais redescendus un peu partout dans Tel-Aviv, ça gène personne.

Des russes qui viennent ici en prétendant être juifs, et qui 6 mois après, pètent la gueule à des rabbins car en fait, ils sont pas juifs du tout (voire anti-sémites) mais de très bons faussaires de papiers et que les aides versées par Israël sont relativement alléchantes.
C'est normal.

C'est tout à fait commun de se baigner vêtue des pieds à la tête (et vachement hygiénique aussi), par contre faire du monokini est un crime de lèse majesté...

J'en passe et des meilleures.

Comme à chaque fois que je reviens, je passe de l'enchantement, à l'envie de buter quelqu'un en moins de 3 minutes.
Et du coup, ça m'en a déclenché une merveilleuse crise d'angoisse ce matin.

Paradoxe quand tu nous tiens.
Et ici, le mot prend tout son sens.

Bon, parallèlement, je suis quand même vachement contente car j'ai retrouvé mes parents, je fais un peu de shopping sympa à moins de 150€ la jupe, j'ai trouvé du wakame et du miso rouge, je pratique anglais et hébreu avec joie.
Ce sont à peu près, les seuls points positifs.

Demain je retourne à Tel-Aviv, pour aller au marché aux puces de Yaffo, pour la Gay Pride (si y'a bagarre, promis je prendrai des photos en évitant de me prendre un pain ou de me retrouver au comissariat) et surtout je vais retrouver un jeune homme que je n'ai pas vu depuis...pfiou, allez, au bas mot, 7ans.

J'ai quand même envie de dire que je suis bien mieux sur mon île, même si il y a aussi des abrutis, au moins, je suis tranquille.

C'est la dernière fois que je viens ici.

Israël, tu as bien changée.
Je reste attachée à toi, mais chaque année, tu me déçois un peu plus.
Ça me fait de la peine de dire tout ça, mais tant pis.
Tu es un pays magnifique, riche de cultures et de diversités, de paysages, d'histoire, mais donner des coups de bâtons à un âne ne l'a jamais fait avancer...

Et tu nous prends vraiment pour des ânes.