Monday, April 06, 2009

Chantier...

...En (re)construction.
Je suis en phase transitoire, un pied ici, un pied là mais plus vraiment là-bas.

Je ne veux pas faire dans l'énigmatique mais je ne peux pas non plus, tout vous raconter de ce qui se passe en ce moment dans ma merveilleuse vie.

C'est un peu le bordel, mais ça, c'est pas nouveau.

Malgré moult efforts, ma ténacité, mon professionnalisme et ma gentillesse ne paient pas et ne paieront jamais au travail.
Je suis donc entrain de m'organiser autrement.
Ça devrait se terminer vite fait, bien fait.

J'ai plein d'envies en tête mais je laisse passer la saison qui s'annonce sympa et fructueuse et septembre me dira ce que je dois faire.
Je crois en ma bonne étoile.

Voilà life goes on, une page est entrain de se tourner, je vais pour la enième fois me retrouver face à une autre, blanche, vierge et recommencer, mais bon, i'm used to...

Allez, le soleil brille, les oiseaux chantent et Paris : Jimouinonze !

Tuesday, March 31, 2009

C'est bon comme...

...la saga de l'été.

Quoi donc ?
Mon blog pardi !

Sans vouloir faire genre : Ouh la la j'ai les chevilles qui gonflent, je dois admettre que lorsque je ne poste pas pendant quelques temps, mes lecteurs les plus assidus m'envoient des messages de réclamation.
Genre : Bon alors, c'est quand la suite ?
Ou : Oh putain je suis accro, pire que quand j'attends le prochaine épisode de Grey's Anatomy.

Devant tant d'engouement, je reste perplexe car quand même, je dis beaucoup de conneries.
Ma vie est follement trépidante c'est vrai, mais à ce point, j'en suis toute retournée...

Alors, merci pour votre soutien.

N'étant pas très douée pour raconter autre chose que mon quotidien, je dois admettre que ces temps-ci, ahem, à l'ouest rien de nouveau.

Il y a bien ce pigeon qui a décidé de squatter la cage d'escalier, mais uniquement le soir, et plus particulièrement aux heures où je rentre.
La première fois que je l'ai vu, j'ai hurlé, j'avoue.

Il faisait un peu sombre (la lumière de la cage d'escalier ne fonctionne que d'une certaine façon et depuis que je suis chez moi, j'ai toujours pas compris how this shit works...), je monte les premières marches et là : Hiiiiiiiiiiiiiii, un énorme truc inerte.

Un chat mort, un rat, un dealer de coppa, un sac poubelle.
Non, un(e) pigeon.
Mais énorme hein, pas genre la tourterelle broubroubrou (roucoulement de la tourterelle en période d'amour), LE PIGEON dopé à je ne sais quoi.

J'avais les bras encombrés de mon sac weekend Longchamp (on est parisienne ou on ne l'est pas...) et de toiles et de plein d'autres trucs.
Je bloque, je crie, je bloque.

Je saute presque d'un coup en marche arrière les 10 marches qui nous séparent.
La peur, ça vous fait faire des trucs dingue, c'est fou.

Je reste devant le hall, j'attends, je fais des rourourou (bruit du pigeon en colère), je jette des petits caillous, je lui dit de partir, je regarde si quelqu'un passe dans les parages pour appeler au secours.
Rien à faire.
Il me regarde des ses yeux tristes/bêtes, et ne bouge pas.

10 bonnes minutes s'écoulent...
Je me dis que merde quand même, c'est qu'un oiseau et que j'ai un peu envie de rentrer chez moi.

Re-belote, je m'avance, je monte les marches, il bouge (oh mon dieu, je vais m'évanouir).
Je lui demande de ne surtout pas s'envoler au moment où je vais passer devant lui, que je l'aime beauuuuucoup, qu'il a l'air très gentil et que je l'inviterai bien à la maison mais que là, vraiment, j'ai pas le temps.

Blocage de respiration, de sac, de toiles et de tout, je me colle aux escalier et j'avance d'une traite.
PAF ! Il saute d'une marche.
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii au secouuuuuuuuuuuurs...

Tant pis, je fonce.

Arrivée saine et sauve, je me dis que tout de même, je suis conne.
Mais bon, la peur c'est comme ça.

Au matin, plus de pigeon mais des crottes partout.

Hier soir, je rentre, re-chargée (j'insiste sur le fait qu'être chargée dans mes escaliers c'est un peu délicat, car mes escalier ressemblent à ça) et là qui je vois : Pigeon.
Putain, la blague.

Un peu moins effrayée que la veille, rentrer chez moi ne m'a pris que 10 minutes au lieu de 20.

Et ce matin, no more pigeon mais de plus en plus de crottes.

Ce soir, je me demande si il sera là ou pas, peut-être qu'il aura fait venir des potes ou qu'elle aura accouchée.

Je vais quand même appeler la proprio pour lui dire que c'est crade et que j'aimerai bien savoir faire fonctionner la lumière par-ce que bon c'est pas pratique de monter 3 étages à 4 pattes, dans le noir, quand vous êtes un peu ivre...

Sinon, ce matin : joie & bonheur, j'ai réussi a ouvrir mon bouchon d'essence en 5 secondes.
Tout arrive...

(J'aime pas la pluie, sur le titre)

Thursday, March 26, 2009

De l'intérêt...

...De la poignée de main.
Oui, je pense qu'on devrait serrer la main aux gens plus souvent.
Et surtout, à meun humble avis, ça peut vous éviter le pire.

Déjà, moi la bise, j'aime pas trop quand je connais pas mon interlocuteur.
Et quand je connais, j'aime bien n'en faire qu'une.
Une vraie, avec un smack sur la joue qui fait du bruit.
Ensuite, tu sais jamais si c'est 2, 3 ou 4 et par quel côté commencer (pour ceux qui ne voyagent pas : en fonction de là où vous êtes en France, on ne se fait pas la bise de la même façon...de rien.)

Donc, la poignée de main...
Ça vous pose un mec. De suite.
Ce matin, je fumais tranquillement une clope au soleil (en passant, ça va un peu mieux à l'annexe de Castelluccio. Genre je fais référence à des trucs que vous connaissez pas...C'est l'asile d'Ajaccio, voilà, vous savez tout).

La porte s'ouvre et un collègue vient aussi fumer une clope.
Il est accompagné de Jean-Yves (que je ne connais pas le moins du monde).
Collègue me présente JY (dont je n'ai strictement rien a foutre, mais bon).
"Bonjour !" dis-je gaiement (et hypocritement c'est vrai, car j'ai plutôt envie de dire : "barrez vous, je lézarde").

Et là, JY me tend sa main.
(je repense au mec qui est passé au bureau hier soir, putain c'est pas juste, je lui aurai volontiers serré la main à lui...Mais manque de pot j'étais au téléphone et occupée a raccrocher ma mâchoire pour ne pas avoir l'air trop affamée...)

Comme ma mère m'a bien élevé quand même, je tends ma petite main à JY.
Et là, c'est le drame.
Je sais que j'ai une poignée de main ferme et dynamique et j'y vais toujours franchement (comme dans la vie).
Donc : "Enchantée Jean-Yves !" (serrage de main)

Et qu'est-ce que je reçois ?
Une moitié de phalanges molles et moites.

J'ai écrasé ma clope et je suis partie vite fait en pensant que cette demie-molle me permettrait de comparer poignée de main et partie de jambes en l'air.

Vous l'aurez toutes & tous compris, je pense que nous sommes au lit, ce que nous sommes dans la vie et le premier contact, le serrage de main et bien c'est DE-CI-SIF !!!

Donc, la prochaine fois que vous voulez emballer un mec/une fille, serrez-lui la main (en plus du roulage de pelle hein, ne soyons pas trop catégorique), je suis sûre que ça vous donnera une idée de là où vous mettrez les pieds...(c'est très anatomique aujourd'hui ici).

PS : Si le jeune homme d'hier soir pouvait repasser afin qu'on se serre la main, ça me ferait extrêmement plaisir...

(Lenny, les mains vides, sur le titre)

Tuesday, March 24, 2009

Sans clou...

...Ni vice.
Ok c'est nul, mais Pushka (je me Alain Delonise et alors ?!) est plus dans le vice que dans les visses...

Pour preuve, je suis incapable de me servir d'une perceuse.
Donc, la dernière fois (hier), je pars à la recherche de la fameuse colle "sans clou, ni visse".

Et comme j'ai beaucoup de chance, j'ai trouvé un très grand carton plume, de la peinture rose fluo, des feuilles de papier de soie trop jolies, des pinceaux plat mais bien évidemment, pas la colle "sans clou, ni visse".

J'ai donc cette merveilleuse étagère en pin qui est orpheline depuis bientôt 2 mois car impossible de trouver cette putain de colle dans les magasins ici...
Je vous vois venir...Super Glue 3.
NON, je dis non.
Je veux la "SANS CLOU, NI VISSE" et c'est tout.

Je garde espoir.

J'ai pas beaucoup écrit car d'une : rien de transcendant, pas de nuit au poste, pas encore de meurtre au travail (aujourd'hui on m'a dit de manière sibylline que je n'étais pas vraiment appréciée mais que je ne travaillais pas trop mal alors bon voilà hein, et que Mme la Chef et Mme son assistantemeilleureamie devrait faire des efforts pour me faire rentrer dans le cercle de "confiance"...mon dieu, mon dieu mais passons), j'ai toujours pas de lave-linge et je me demande si je dois investir, la passion ravage plein de gens mais pas moi, le printemps a été fêté dignement, bon la vie va, quoi.

Et de deux, car je colle.
Frénétiquement depuis 1 semaine, je découpe tout ce que je trouve et je fais des collages.
Ca me prend un peu de temps, ça m'occupe l'esprit et j'essaye de trouver un moyen de laisser parler les petites choses en moi qui ne savent pas toujours comment sortir.

Paris dans 3 semaines, youhou, ça va faire du bien.

Demain soir, piscine, pour de vrai (j'ai refusé la semaine dernière car je me trouvais tellement bien coiffée que j'ai préféré aller boire que de mettre ma tête sous l'eau...oui je sais, mais chut), la nouvelle, par ce que bon, Pascal Rossini, il a pris la grosse tête, alors nous on va dans les quartiers moins chics, les gens sont plus propres, c'est bien connu.

Ah c'est beau la vie, je colle, je nage (presque), j'écris, je bois, je chante sous ma douche, je me pose des questions débiles et ça me rend vachement moins angoissée, j'ai bu un premier verre dimanche dernier au soleil Chez Gérard (une paillote), je fais des pic nic dans des clairières, je mange des oursins face à la mer, le fromage est une merveille, je rencontre des chouettes gens, bref, je suis bien !!!

La seule ombre au tableau, je suis entrain de la gommer, et de tout mettre en oeuvre pour que lumière soit faite et passer a autre chose.

(sans clou, ni visse, écorchés vifs, sur le titre)

Friday, March 20, 2009

Temptation...

...Non, non, pas le très bon groupe.

La tentation, la vraie.
Le serpent.

Comment résister.
Doit-on résister d'ailleurs ?

N'étant plus en couple depuis quelques années, c'est une notion qui me semble un peu abstraite.
Mais pour l'avoir été quand même, un peu, à l'époque je ne savais pas trop quoi penser.
Par-ce que quand j'aime, j'aime et que si je suis satisfaite sexuellement, je n'éprouve pas le besoin d'aller voir ailleurs.
Disons que je suis fidèle de nature, mais je ne suis pas à l'abri de succomber à la tentation, après des années de vie/sex/petits dèj/courses chez carrefour communes.

D'autres, sont infidèles par défaut.
C'est comme ça, on est pas tous programmé de la même façon.
Et tant mieux.

Mais, je pense (oui, le vendredi à H-1 du weekend, je pense encore...) qu'un coup de canif dans le contrat, n'est pas si terrible que ça.
Par-ce que parfois, on est faible, on a besoin de se rassurer, on a trop bu, c'est l'été, on a le corps (pour ne pas dire un autre mot qui commence par "c") qui parle avant le cœur et que ça nous fait commettre des écarts de conduite.

Alors, je ne dit pas que je suis pour le libertinage (je connais des gens pour qui c'est un mode de vie et qui s'aiment comme ça. Moi, je dis non et je sais de quoi je parle).

Je suis pour l'acceptation de la faiblesse.
Pour le pardon aussi.
Hommes comme femmes, ça peut nous arriver à tous.

Après, faut-il en parler, avouer ?
Si c'est juste un coup d'un soir, je dirai non.
Si c'est à cause d'un mal être qui s'installe, là, oui.
Il faut avoir le courage de dire : Chéri, faut qu'on parle...(horrible, cette phrase, horrible).

La fidélité à toute épreuve, les sentiments pour la vie, j'ai du mal a y croire.
Déjà le mariage, ça me fait doucement marrer, donc bon.
Genre en gage d'amour, on a vu mieux.
Jolie fête, réduction d'impôts, constitution d'une ménagère en argent dont tu ne te serviras jamais et voyage de noces sur une île quelconque. Voilà, c'est tout (à mes yeux).

Je ne sais pas quoi penser.
Et dieu sait comme j'ai envie de le trouver mon "soulmate", mais après comment développer, comment faire durer le plaisir, la magie, éloigner le quotidien, ne pas perdre sa liberté, le laisser respirer, accepter ses amis, qu'il accepte les miens, la belle-famille, les fêtes juives, acheter un appart', des meubles, être 2 mais préserver son 1.

En fait, ça me fait peur.
Très peur.
Je suis pas prête.
Je me persuade que si, mais non.
C'est bien, je crois que je viens de régler un problème là.
(Sur le titre, The Temptations, Ball of Confusion, ça parle tout seul)

Thursday, March 19, 2009

A l'époque...

...On ne savait pas trop comment les prendre.

Envie de rire ou de pleurer, étonnement, incompréhension, questionnement sur le pourquoi du comment du fond du truc...
Si petits, et déjà confrontés à des messages & et des images un peu hors normes.

Mais qu'est-ce qu'elle raconte cette pauvre Pushka ?

Hier soir, on cherchait un endroit ouvert dans Ajaccio (le 18 mars, c'est Hanouka ici. Y'a des bougies à toutes les fenêtres !! Non sérieux, c'est la Madonnucia, ou un truc dans le genre. Et c'est un peu férié et fermé partout.) pour boire quelques verres.
Après avoir fait le tour de tous les rades, nous avons atterri dans le bar où on atterri toujours, chez Paul'An, trop bien, je l'adore moi ce bar.

Au début on ne se parlait pas trop, un peu dans les vapes et déçus que ce soit si calme (bonne idée de sortir un lendemain de St Patrick...).
Et puis d'un coup, après 2 coca-light (pas moi hein...), on arrive sur : Téléchat.
Et là on es tous d'accord : c'était trippant, flippant même.
Complètement déjanté, et Roland Topor a largement contribué à cette génération un peu "décalée"...
Bon moi, j'ai toujours une passion pour le Gluon et Léguman.
S'en suit une imitation du téléphone qui semblait souffrir par A, et du singe annoncant la pub par T !
Formidable, j'ai beaucoup ri.

Un petit back in the days ici :
http://www.youtube.com/watch?v=0nzucXIML3o

Ensuite, pour rester dans le domaine de l'étrange et du ça faisait un peu peur quand même, on tombe sur :
Les Mondes Engloutis.
Rappel :
Depuis le grand cataclysme, les Arkadiens vivaient blottis au centre de la Terre. Ils avaient tout oublié de leur passé. Ainsi l'avaient voulu leurs ancêtres. Jusqu'au jour où leur soleil, le Shagma, tomba malade.
Alors les enfants d'Arkadia osèrent entrer dans le musée interdit.
Ils y retrouvèrent quelques traces du passé, mais aucun plan du Shagma.
Alors les enfants créèrent, puis envoyèrent vers la surface de la Terre leur messagère, Arkana.

Magneto, Serge : http://www.youtube.com/watch?v=2cDoHH37FMk

Je ne suis pas du genre a participer aux Gloubiboulga Nights, mais ça m'a fait marrer cette rememberance (je cherche une nom en français et je ne le trouve pas. No comment) des programmes un peu bizarres qu'on avait à l'heure du goûter.

Bon sinon, ce matin, je me suis levée bien coiffée. Comme ça, naturellement.
Comme si John Nollet s'était glissé dans mon lit pour s'occuper de ma tête...
Incroyable, la boucle dessinée, le volume juste comme il faut, la couleur chatoyante, magnifique.
Et du coup aujourd'hui, j'ai tous mes collègues (hommes, cela va sans dire) qui me disent : oooohhh, tes cheveux, comme ils sont jolis, comme tu es bien coiffée, bref, passage de pommade en règle.
J'adore.

Il fait beau, Printemps J-2, la méchanceté et la mesquinerie sont telles des cataplasmes sur une jambe de bois, et je sais que la roue tourne et que mon cœur bat, doucement, mais sûrement...

(Un cake, sur le titre)

Tuesday, March 17, 2009

Moi, Je...

...Suis complètement pour les coupes de cheveux qui se terminent à 4h du matin.
Complètement.

Je suis pour la paix dans le monde.
Je suis pour les free hugs.
Je suis pour la liberté de penser.
Je suis pour l'enterrement de Bashung au Père Lachaise.
Je suis pour les slips hommes de Dim.
Je suis pour les poils sous les bras, parfois.
Je suis pour la lapidation des langues de putes.
Je suis pour le sex en musique.
Je suis pour tout ce qui me fait du bien et du mal aussi.
Je suis pour les levers de soleil.
Je suis pour marcher pieds nus.
Je suis pour la St Patrick.
Je suis pour rentrer chez moi, me doucher, me vautrer dans mon canapé-lit pourripourri et coller coller coller à n'en plus finir.
Pour recoller les morceaux.

(Musique pour Paris sur le titre)

Saturday, March 14, 2009

Moi et...

...Mon bouchon de réservoir à essence.

Alors voilà, j'ai une petite Fiat Seicento Sporting que j'aime beaucoup.
Elle est maniable, confortable, possède un toit ouvrant gigantesque pour une si petite chose, pas très bien notée au crash test, n'aime pas trop les routes de montagne Corses, et vraiment, elle passe partout.
Je l'aime.

Mais.
Lorsque vient l'heure de lui donner a boire...
Je lui crèverai les pneus, casserai le pare-brise et enfoncerai les essuies-glace dans le moteur.
Les italiens qui ont conçus ce système, devaient avoir fumé trop de parmesan.

Explication :

1 - Tu pousses une petite trappe, pour accéder au bouchon.
2 - Pour ouvrir le bouchon, il ne suffit pas juste de le dévisser.
3 - Tu enfonces la clé de contact dans le bouchon et tu ouvres la serrure.
4 - Et là...ça tourne dans le vide.
5 - Tu inspires profondément.
6 - Tu tournes à gauche, tu tournes à droite, rien.
7 - Tu re-respires
8 - Ça fait déjà 5 minutes que tu luttes et tout le monde te regardes bizarrement.
Voire s'impatiente derrière toi...
9 - Tu recommences l'opération, et ça tourne TOUJOURS dans le vide.
10 - Tu jettes les clés par terre en hurlant que c'est pas possible et que tu vas l'emmener à la décharge si elle continue. Mais rien.

Donc tu te décides a demander a une âme charitable de t'aider.
Le mec arrive, l'air un peu narquois genre : rha les meufs et les voitures...(lui aussi tu as envie de lui crever les yeux avec le cric mais tu ne dis rien, il est peut-être flic...) et 3 secondes après, l'air fier et triomphant, il dévisse le bouchon comme si de rien était...

Sourire bête. Jcomprends pas, vraiment, c'est fou.

Le gars de ce matin m'a quand même demandé si je le faisais exprès et m'a dit : J'attends que vous ayez fini au cas où vous n'arriveriez pas a le refermer...

Playmobile, je t'aime mais franchement la prochaine fois, mets-y du tien car je ne supporte plus ton bouchon à essence qui me fait passer pour une conne finie.

(Ma musique du samedi sur le titre)

Friday, March 13, 2009

Vendredi 13...

...2 en 2 mois ça commence a faire beaucoup...
Celui du mois dernier ça allait encore, et je crois me souvenir que j'étais plutôt optimiste.

Cette nuit par contre, nous étions en voiture, moi et quelqu'un (qui conduisait), un peu ivres certes, mais rien de bien méchant (rien de bien méchant je vous dit).
On roulait doucement, mais quelqu'un a fait un léger écart de conduite à cause de moi et manque de pot, y'avait la police derrière.
Pin pon pin pon, arrêtez vous, et là, c'est le drame...

La soirée avait plutôt bien commencée.
Apéro/champagne chez copine 1 et re apéro/vin chez copine 2 (c'est jeudi soir n'oubliez pas...)
Jusque là, tout allait bien avec les gens en uniforme.
Première rencontre. Un peu pressée et pas envie de tourner 3 heures, je me gare sous le nez des CRS, à côté de la maison d'arrêt, sur une place handicapée (j'ai honte, je ne le fais jamais mais bon...)
J'avais a peine fermé la porte que j'entends : Mademoiselle, s'il vous plait, vous avez le macaron ?
Euh, pardon, qu'oui-je, qu'entend-je, qui me parle, un macaron ? Non, une bouteille de vin si vous voulez...
Le macaron handicapé.
Ah non, mince, désolée, je suis garée sur une place H, pardon vraiment j'avais pas vu, je suis pressée je vais a un apéro...Mais je vais bouger si vous voulez.
(j'étais encore coopérante à cette heure-ci)
Le jeune CRS (mignon pour une fois), me dit : Bon ok, vous avez une petite voiture, ça dépasse à peine, je vous laisse jusqu'à 1h du mat'.
Contente, je fais mon plus beau sourire et le remercie vivement de sa grande clémence...

Apéro très bien, on rigole, on danse, on boit, on grignote et puis un moment chacun se sépare et on décide d'aller boire un verre avec copine 2.

Dans le bar blablabla, musique, on boit, blablabla, bref un bar quoi.

La soirée touche à sa fin et avec quelqu'un nous partons.
Et c'est là qu'intervient la deuxième rencontre avec des gens en uniforme.
Vachement moins sympa que le CRS mignon.
Donc papier du véhicule et d'identité.
Quelqu'un ne les a pas, car on est a 500m de chez lui, donc il propose gentiment qu'on y aille tous ensemble.
Rien a faire, le flic con et tête de con (mais une vraie hein), insiste.
Il me demande les miens, et là, je sais pas ce qu'il me prend. Je refuse. Je dis que je ne les ai pas non plus.
Ok. Descendez du véhicule.
Soufflez.
Ouh la la.
Véhicule de quelqu'un immobilisé.
Bon après je ne me souviens pas très bien mais on est resté un bon moment sur la route, le ton monte, je ne donne toujours pas mes papiers.
Refus d'obtemperer.
Arrive un deuxième véhicule pour Pushka qui va péter un câble...
Fouille de moi, de mon sac.
Ah bah vous les avez vos papiers ?
Bah oui...

On s'en va tous gaiement au poste.
Toujours très enervée, je refuse de m'asseoir.
Le flic con et tête de con insiste pour que je reste assise.
Le ton monte encore.
J'ai l'impression d'être dans un film. Mauvais, le film.
En parallèle j'entends que c'est un peu chaud cacao pour quelqu'un à côté.
Je m'en veux car franchement, si j'avais fermé ma gueule, je pense qu'on ne serait pas là...
Mais vous me connaissez, j'ai du mal a la garder fermée, surtout quand j'ai bu.

Bref ça a bousillé toute la fin de soirée mais bon, quelqu'un connaissait une fliquette et heureusement pour lui, car ça aurait pu être plus grave et moi c'était limite qu'ils me foute en cellule pour outrage et autres conneries...

Morale de l'histoire, ils font leur boulot.
Mais si le flic con et tête de con avait été plus sympa, j'aurai donné mes papiers et on aurait passé une bonne fin de soirée.
Next time, je ferai le canard.
C'est promis.

Wednesday, March 11, 2009

D'aussi loin...

...Que je me souvienne, j'ai toujours aimé la musique.
Toutes les musiques.

Merci à ma famille (mon père, ma mère, méfrèreuuhzémésoeurs ohohoh ça serait le bonheur).

Il y avait une importante collec' de disques/K7 à la maison.
De tout.
Jazz, Rock, Pop, Italien, Hard rock, Classique, Black.
De tout, et c'était un bonheur.

Tellement, que je me sentais obligée de connaitre toutes les paroles par cœur et de faire des spectacles très précis et pointus, empêchant mes parents de regarder la télé.
Car le show, ne pouvait être autre chose que MOI !

Le dimanche matin, c'était séance tenant que j'attendais que mon père rentre de la piste (non, pas aux étoiles, mais des chevaux) et hop on mettait des disques et on chantait, et on dansait !
Enfin lui surtout, car même encore maintenant je n'arrive pas a faire Just a Gigolo comme ça.

Avec ma mère, j'enchainais sur une chorégraphie d'Abba et tout de suite après, de danse orientale.

Je montais dans la chambre de mon frère et je me faisait tout Boy Georges, Imagination, Téléphone, Patty Smith, Kitaro et dans la chambre de l'autre, je rejouais Carmina Burana à Louxor...

Je ne peux pas vivre sans.
C'est mon moteur.

Et avec le recul, je pense que toute cette musique, ces choix, et cette ouverture musicale, ont un peu fait ce que je suis.
Tout cet amour pour la nuit, la fête, la danse, ça me vient de là et j'en suis ravie.

A cette epoque les clips étaient nuls et fait avec 3 bouts de carton.
Les gays étaient vraiment gais (Boy Georges 4ever) et même si Grace Jones ressemblait a un homme, on ne voyait que son talent et son charisme.
Ca ne génait personne.

C'était mieux avant.
Ouais carrément !

En tout cas, j'aimerai bien revenir 22 ans en arrière.
Un dimanche matin, avec mes parents et mes chiens, le soleil qui rentre dans le salon et chanter a tue-tête : Sara perche ti amo.

Rien que pour vous, le clip qui a changé ma vie :

http://www.youtube.com/watch?v=_ednOJ5ejjg
(je sais pas poster un clip en vrai, donc débrouillez vous)
(et ce soir je comprends pourquoi j'aime danser lascivement, les gays et les blacks...)

On pense...

...Parfois, que tout est réglé.
Que c'est fini.
Que c'est le calme, enfin.
Qu'on a trouvé le poids parfait, qui, une fois posé sur la balance de la vie, fait que ça ne balance plus, justement.
Que plus jamais on ne ressentira ces désagréables sensations de perte, de peur, d'angoisse, de vide, d'abandon.

Et puis un jour, un soir, ça ressurgit, comme ça de nul part.
Sans même savoir pourquoi.
Des démons affreux qui te ricanent dans les oreilles.
Triomphants.
Des démons avec qui tu essayes de t'entendre.
Même pas de les apprivoiser, mais de vivre avec.
Côte à côte.
Car au fond on a pas le choix, on est voués a passer notre vie ensemble.

Souvent pendant un certain temps, ils se taisent ou ne font que passer furtivement.
Et puis d'autres fois, ils viennent, ils t'attrapent par les tripes, et te font faire une affreuse danse physicopsychique qui te démolis tout.

Toutes les barrières, toutes les fortifications, tous les remparts.
Font craquer ta carapace comme si ils jouaient avec des petits lus.

Et ça fait mal.
Et ça te donne l'impression de devoir tout recommencer a chaque fois.
Et ça fait chier.

Par-ce que si c'était tout le temps comme ça, à la rigueur.
Mais avoir le droit à des moments de répit beaux, reposants, calmes et puis paf, d'un coup, une énorme claque dans la gueule qui te dis hey, wake up, t'es pas toute seule et faut se battre.

Se battre pour être heureuse.
C'est ce que j'ai toujours fait.

Life's a bitch, but life goes on.

Tuesday, March 10, 2009

Investir...

Ou ne pas investir, et plus précisément dans la pierre ?
Surtout en ce moment (je ne peux plus supporter le mot crise, ça me rend hystérique), surtout quand on a pas d'apport...

Toujours est-il que depuis quelques temps, j'ai envie d'être propriétaire.
Très envie.
J'en ai marre de louer.
J'ai envie d'être chez moi.
J'ai envie de rester en Corse.
J'ai envie d'avoir au moins quelque chose de sûr, rien qu'à moi.
Je me vois jouer (non, pas au docteur, mais a l'architecte d'intérieur, peignant, ponçant, posant parquet et papier-peint comme faisait mon pépé Marcel. Oui c'est vrai, je ne sais même pas me servir d'une perceuse...mais je suis comme ça moi, pleine de volonté et d'entrain !).

A cœur vaillant, rien d'impossible.

Mais revenons à des choses plus terre à terre.
Money, money, money...
Si mes calculs sont bons et si les simulateurs des différents organismes sont bien paramétrés (ce dont je ne doute pas), je peux acheter un "truc" à maximum : 35 000€ (sur 15ans à un taux de 5%).
C'est-à-dire : 1 porte et 4 fenêtres, voire un bout de toit.
Adieu veaux, vaches, cochons et Valérie Damidot.

Ou que je me penche sur le prêt à taux 0.
Ou que j'arrive a économiser (s'étouffe avec sa salade de semoule/thon/câpres).
Ou que l'héritier italien débarque rapido presto.

Ça m'énerve.
C'est sans compter que quand j'ai envie de quelque chose en général, je n'arrive plus a penser a autre chose (mono maniaque ça s'appelle).
Si par malheur je n'arrive pas a avoir ce que je veux, après moults tracas et prises de tête (qui n'en valent absolument pas la peine hein...), je décide de passer à un autre sujet épineux, pour m'occuper l'esprit...

Il me faudrait un conseiller immobilier, financier, astrologique et sentimental (oui, j'ai besoin de conseils dans ce domaine), qui en plus, fasse les massages par-ce que bon, ça stresse toutes ces questions sans réponse et c'est vrai que ma vie est ô combien compliquée et difficile...(petite conne pourrite gâtée dit-il, oui je sais, j'assume).

Il fait beau beau beau et J-19 avant l'heure d'été.
(Jack sur le titre)

Friday, March 06, 2009

Quoi de mieux...

...Qu'un baiser ?

C'est le truc le plus incroyablement bon que je connaisse.
(bon ok, y'a plein d'autres choses, mais quand même)

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui car je suis incapable d'aligner 3 idées cohérentes et que j'ai un vieux torticolis.

J'aurai aimé passer cette journée a regarder My Blueberry Nights, sous la couette, a embrasser, embrasser et embrasser encore...

No music today, j'ai trop malalatête

PS : oui je sais, vous êtes déçus car j'aurai dû vous faire le récit d'une soirée piscine/soupe/repos et au final à cause de la vidange de la piscine, comme par hasard cette semaine, j'ai été forcé de faire apéro/apéro/pas dodo.

Thursday, March 05, 2009

Les magasins...

...en Corse, sont pour la plupart, fermés entre midi et deux (sieste oblige).
C'est très pratique...

Mais tout à l'heure, tellement en joie à l'annonce de la séance de ploufplouf ce soir chez Pascal Rossini (le mec a qui appartient la piscine d'Ajaccio...) et réalisant que je n'ai pas le maillot adéquat (comment ça, un bikini Banana Moon bleu turquoise c'est pas fait pour faire des longueurs ?!), je me dis que Sport 2000 va pouvoir me satisfaire.

Je fonce au volant de ma Playmobile, me voyant déjà faire le saut de l'ange depuis le plus haut plongeoir (on ne rit pas, je suis devenue très courageuse. En rêve).
J'arrive devant le magasin, 12h05.
Je vois des gens sortir, 12h06.
J'aperçois un panneau horaires d'ouverture (10/12 et 14/18) que je feins ne pas voir et je tente d'entrer, 12h07.
Les portes s'ouvrent, 12h07 et demi.
Yeah.

Apparemment, personne ne me voit passer, tant mieux.
Je fonce au fond du magasin, pifpafpouf, je vois le maillot Speedo pas trop moche qui me plaît et des lunettes.
Je me dis que tant que je suis là, je vais flâner un peu dans les rayons (les choses changent...Pushka qui flâne chez Sport 2000).

Et là, je trouve une paire de basket trop bien pour aller marcher car je n'ai que des Converses ou des tongs (au moment où j'écris, il grêle des météorites, putain, mon dieu c'est la fin du monde...) peu pratiques pour aller découvrir le Maquis.

Donc, je prends la pompe et je pars à la recherche d'un vendeur (sachant pertinemment que j'allais les faire flipper, genre : putain mais d'où elle sort celle-la !!)

- Bonjour Madame !
- Sursaut
- Je peux essayer ces magnifiques baskets s'il vous plait ?
- Mais vous êtes entrée comment ?
- Bah (sournoisement) par la porte (connasse) !
- Silence
- Il y a un problème ?
- Normalement, le magasin est fermé.
- Ah, miiiiiiiiince aloooooors...
- Réactivité zéro
- Bon, tant pis
- Non attendez je vais chercher le responsable.

Le mec arrive 3 minutes plus tard, de nul part lui aussi (je pense qu'il y a des failles spatio- temporelles chez Sport 2000)
Re bonjour, re puis-je essayer, re ah mince désolée c'est fermé...

Je prends mon air triste, et je dis que tant pis j'irai pas à la piscine ce soir, et que c'est dommage par ce que bon, une vente est une vente.

Bien sûr, il n'a pas pu résister et n'allait pas me foutre dehors quoi qu'il arrive.

On a bien rit, par-ce que bon, quand même quoi, des portes avec un code 2 qui doit s'enclencher à 12h05, et que ça marche pas, c'est quand même fou !

Bref, je suis resté 45 minutes dans le magasin, j'ai eu le temps d'apprendre qu'en plus ils avaient un nouveau système informatique, et que c'est pas évident doudoudidonc ces technologies modernes...

Le responsable de Sport 2000 est toc de sympa (expression ajacienne), et j'ai tout mon attirail pour faire des plongeons et des balades.

J'adore ma vie !
(jettez-vous à l'eau sur le titre)

Wednesday, March 04, 2009

Pour ne pas...

...Rester sur une image de la Pushka roulée en boule sous sa couette, avalant de la Pancetta et se flagellant pour le renvoi d'un pauvre bougre, je vais vous parler de...(là, imaginez bien que je réfléchis car je ne sais absolument pas de quoi je vais parler), de hum, ahem, de (je vous parlerai bien de sex car j'ai l'impression que je vais flancher sous peu, mais non, quand même, faut pas déconner).

D'envies de meurtre (c'est beaucoup plus gai que ma tristesse passagère hein ?!).
!! Attention !! ambiance "Corsicamerican Psycho Staïle".
(Je vais y aller sec, donc âmes sensibles s'abstenir et je suis sûre que ça vous l'a déjà fait alors ne faites pas vos mijorées...)

Parfois, face à certaines personnes (méchantes et jalouses et moches et qui ont un melon gros comme une pastèque alors qu'elles sont connes a bouffer du foin), je respire, je souris, je m'éxecute MAIS...

Au fond de moi, de mon petit être plein d'amour et de gentillesse, je me vois très bien :

- L'attacher fermement sur une chaise, pieds et poings liés comme dans les films (je sais tout juste faire un noeud coulissant, mais j'apprends vite),
- Lui mettre de grandes claques dans la gueule pour commencer,
- La laisser là une 15aine de minutes, avec en fond sonore Klaus Nomi très très fort,
- La bailloner avec du chaterton, puis le retirer d'un coup sec, histoire de lui épiler la moustache,
- Lui tirer les cheveux,
- Lui écrabouiller les orteils uns à uns avec un marteau
- Avec le même marteau, lui faire le coup du "quand vous allez chez le Docteur, et qu'il tape gentiment sur votre genou pour voir si vous avez des réflexes", bah pareil mais en 50 fois plus fort,
- Allumer une perceuse et rire en même temps (ça doit faire flipper ça),
- Lui jeter un peu d'acide citrique dans les yeux,
- Et lui faire bouffer un arbre juste pour la punir des tonnes de papier qu'elle gâche en me faisant réimprimer des trucs pour rien...

Bon, j'en passe et des meilleurs et sachez que je pense à plein d'autres trucs genre avec un cintre en fer (rouillé), un pistolet à clou, mais je ne voudrai pas vous faire vomir votre succulent repas.

Tout ça pour dire qu'il y a vraiment des gens cons et que quand il faut se les coltiner tous les jours, bah c'est pas une mince affaire...

Une petite musique douce sur le titre

Monday, March 02, 2009

Y'a des jours...

...Comme ça où tout ne va pas pour le mieux, comme dirait l'autre.

Pourtant, j'ai passé un très très bon weekend, pourtant c'est le mois de Mars (pluvieux mais Mars quand même), pourtant je pense que j'ai de la chance pour plein de trucs, pourtant j'ai des projets sympa et bah aujourd'hui, je voudrais me rouler en boule sous ma couette et pleurer par-ce que je sais pas pourquoi j'ai le moral dans les talons et le cœur au bord des lèvres (un peu comme une toile de Picasso sous LSD).

Faut vraiment que je me remette au sport/taï-chi/yoga/full contact/macramé pour canaliser cette dark side qui me gâche la vie.

Beurk.
Journée beurk.
(Un Blackout sur le titre)

Thursday, February 26, 2009

Du pouvoir...

...De la prière.

Crise mystique ?
Non, non, je reste fidèle à Mère Nature et au Whisky glace.

En fait, ce matin, je finissais les macarons au café en poussant des petits cris de contentement et sirotais mon thé.

Moment d'intense bonheur avant de me plonger dans les gnagnamariages, trop beaux, sur la plage, avec 450 invités, et Enrico Macias en guest star.

Pensant que moi aussi un jour, je m'unirai pour la vie à un riche héritier italien, sur un voilier de 10 mètres, la tong en cuir patinée, le maillot Eres qui va bien et l'alliance en diamant qui te vrille un œil (je ne suis pas pour le mariage, ni vénale, ni matérialiste, mais parfois, comme tout le monde, je rêve).

Une grosse voix me sort de ce bucolique moment.

- Michelle ?
- Mouiiiii (je fini ma bouchée de macaron et essuie le filet de bave dû à l'héritier italien) ???
- Vous pouvez venir dans mon bureau ?
- Mouiiiiii, j'arrive.
- (La porte se ferme. Je m'attends au pire.) Bon et bien voilà, je voulais vous dire que demain soir, je m'en vais. Je ne fais pas l'affaire, on m'a donc prié de m'en aller.
- Oh merde ! (l'air vraiment étonnée, par-ce que je le suis quand même un peu) dis-je.
- S'en suit une tirade sur ses aspirations, son passé carcéral (ça ne m'étonne qu'à moitié), la mentalité de la boîte...
- Et bien Mr le Commandant de la Légion Parachutiste de la 8è division blindée de Knock le Zout, je suis vraiment désolée pour vous et j'espère que vous trouverez un truc plus à votre mesure.
(pour ceux qui ne suivent pas, merci de vous reporter au post Mon Légionnaire afin de comprendre de quoi je parle)

Et là, miracle un visiteur arrive et le téléphone sonne en même temps.
- Bon, je file hein, encore désolée. Bisou.

Ca m'ennuie un peu pour lui, car c'est pas un mauvais gars mais je suis sou-la-gée.

Alors oui, j'avoue j'ai prié pour qu'il arrête de me parler, de me regarder, de rouler des épaules, bref, j'ai imploré le petit Jésus et ses amis pour qu'il s'en aille.

Ca a marché visiblement.
J'ai honte (un peu).

Sur ces belles paroles, je m'en vais de suite, me mettre à genou (tutut, pas de projections salaces) et prier pour rencontrer le rital du bateau avant 2010...

Wednesday, February 25, 2009

Le placard...

...Magique.

Ou l'art de porter des vêtements 6 mois après leur date d'achat...

Septembre 2008 (ça marche aussi avec les autres dates où j'ai pu acheter des fringues/chaussures de manière compulsive).
J'arrive à Ajaccio et il y a des soldes de soldes de Juillet (où en général, je ne trouve que des trucs géniaux, pas en solde).
Je me fais plaisir (je suis comme ça moi, je me fais plaisir).

Je rentre toute frétillante, j'essaye tout (par-ce que, of course, essayer dans le magasin, c'est niet. Il fait chaud, l'éclairage est pourri, y'a trop de monde, j'ai pas les bonnes chaussures...), je suis ravie, je fais la conne devant ma glace mais comme souvent, il y a certains articles qui, une fois arrivé chez toi, sont toujours aussi chouettes, mais ô rage, ô désespoir, il te manque "le" truc qui va bien pour rendre hommage à cette magnifique jupe/pantalon/robe/combinaison de plongée...
Tant pis.
Par-ce que même dans l'armoire, elle reste magnifique et habille parfaitement ton cintre.

Et puis tu oublies (heureusement qu'on est doté de ce merveilleux truc qui est l'oubli).

Prise d'un coup de rangite aïgue, un matin/soir, tu décides de vider ton armoire, genre allez, je fais l'inventaire et je donne tout ce que je ne mets pas.
Et là, tu retombes sur toutes les petites choses encore vierges qui ne demandent qu'a être portées.

Entre temps, tu as bien évidement racheté un top/jupe/robe/caleçon/masque de plongée.
C'est là qu'intervient le placard magique (et l'idée de ranger aussi, qui finalement n'est pas si mal) : tu peux ENFIN porter cette jupe bleu électrique car tu as trouvé le topquituetout il y a quelques mois.

Un moment comme ça, c'est fou, merveilleux, époustouflant, tu cries ta joie d'être une femme et de pouvoir faire toutes ces folies de ton corps.

En plus quand c'est le mois de Mars dans J-3, que le soleil brille, que tu as dormi 12h pour récupérer, que tu as relativisé les trucs cons qui polluent la tête, bah franchement, ça soulage, ça fait du bien.

Merci la vie.
(en marchant au soleil, cheveux au vent, sourire aux lèvres, hanches qui balancent, sur le titre)

Tuesday, February 24, 2009

C'est une question de...

...Timing.
(Je vois d'ici vos mines déconfites, pensant que j'allais vous faire l'éloge de cette magnifique chanson : Question de feeling / Richard Cocciante. Mais non, désolée, pas cette fois.)

Et oui, par-ce que dans la vie, tout n'est qu'une question de temps.
De minutes, de secondes, d'heures, de mois, de semaines...

Le bon moment, la bonne personne, le bon endroit.
Ou pas.
Et moi, je suis très souvent dans le "ou pas".

Bon, pas pour tout bien sûr, mais dans un domaine en particulier.
Et je me dis que c'est juste pas possible.
Qu'est-ce que j'ai bien pu faire ou ne pas faire pour mériter des trucs à la con pareils ??!!

Que le jour où je suis née, la fée qui s'occupe des histoires de cœur, s'est penchée sur mon panier en osier (ça fait très biblique, et c'est plus joli que mon berceau), elle s'est dit que les autres avaient été plutôt sympa avec moi jusque là et que du coup, dans ce domaine, faudrait un truc un peu pourri pour faire la balance.
Mais que quand même, elle allait me doter d'un gentil petit cœur d'artichaut, comme ça, je souffrirai et ça sera vachement plus marrant que si j'étais une peau de vache.

Elle a pas blagué la conne, elle a mit le paquet et je n'ai qu'un mot a dire : BINGO.

Ou, autre solution, dans mes précédentes vies, j'ai du être un mari volage, une femme adultère ou encore une fille de joie, donc mon karma pour cette vie là, sera de finir seule, ou vouée a rencontrer des mecs pas pour moi.

Je sais, c'est récurent, tous les 45 jours, je vous parle de mes problèmes de cœur gnagnagna.
En même temps, c'est mon blog, je fais ce que je veux et je suis sûre que vous serez au moins 2 a compatir.

Je pense donc faire appel à un marabout diplômé de l'école animiste de Bamako, grand mage et égorgeur de poulet, pour qu'il annule ce putain de sort qu'on m'a jeté et que je puisse enfin poser ma tête sur l'épaule d'un garçon, sans entendre, qu'il est marié, divorcé, pas prêt, encore en crise d'adolescence (oui à 40ans, et alors ?!), ou n'importe quelle excuse bidon genre : je peux pas j'ai piscine.

Ou sinon, je fais le serment que je rentre dans les ordres et que plus jamais, on ne me reprendra a fricoter avec un mec alors que ça fait des mois que je fais attention (je l'ai dit pour le ski et plein d'autres trucs, je peux là aussi, le faire et tout arrêter).

Bon, avant d'en arriver là (et pour vous rassurer, par-ce que sinon je sais que vous allez paniquer), je vais me trouver un cours de Yoga, me plonger dans mon manuel d'utilisation de l'appareil photo, me laver les cheveux, faire des aiguillettes de porc sauce curry, finir ma plaquette de Lysanxia, et accessoirement essayer de travailler un peu.

Life's a bitch, but life goes on (sur le titre, une chanson très gaie et qui chasse le bourdon...).

Thursday, February 19, 2009

Sonnez clairons...

...Résonnez musettes !!!

Il est arrivé le divin appareil de moi (vous ne m'entendez peut-être pas, mais JE CRIE DE JOIE EN MÊME TEMPS QUE JE TAPE CE POST, SI SI JVOUS JURE) !

Je suis presque prête a annuler mon apéro jeudiesque pour m'enfermer à double tour avec la bêêêteuuuhhhh...
(telle Charlotte faisant connaissance avec Mr Rabbit, pour celles qui connaissent)

C'est un peu con de se réjouir à ce point pour un bout de plastique avec un gros machin qui bouge au bout (pas de pensée déplacée, s'il vous plait, c'est pas le genre de la maison).

Mais bon, comme j'ai pas fêté mon anniversaire, ni Noël et encore moins le 31 décembre (cf le post du 2 janvier), et que du coup j'ai pas eu beaucoup de cadeaux, bah je suis bien obligée de me les offrir et de mes les faire envoyer par la poste (que je suis mauvaise langue car j'ai quand même reçu des présents dans ma boite aux lettres, mais il faut bien trouver des coupables et des responsables pour justifier de ses actes les plus fous...)

Alors voilà, ce soir à 18h30 tapantes, je vais débarquer, écume aux lèvres, mains tremblantes et voix haut-perchée au relais colis qui se trouve à la boutique "Autour de Bébé" (j'aurai vraiment préféré le récupérer dans une armurerie, mais y'avait rien d'autre. Je n'ai pas remis les pieds dans un truc de gagagouzigueuguebébévanaitre depuis ce terrible épisode de ma palpitante vie et je ne m'en portais pas plus mal. Il faut soigner le mal par le mal...)

C'est fou, je sais.
Allez, je retourne dans mes devis, et puis demain soir, y'a keupine Susu qu'arrive et ça, c'est vachement chouette aussi !!!

Wednesday, February 18, 2009

C'est un peu...

...La memerde si on prend tout au pied de la lettre, non ?

La crise, Maddof, La Guadeloupe, Sarkozy qui a force de parler tous les soirs à la tévé va pouvoir postuler au JT, les évadés de prison, les fous (cf Faites entrer l'accusé d'hier) qui ont droit a des non-lieux alors qu'ils se baladent avec des haches (et accessoirement, jouent au petit boucher en devenir), les incendies en Australie, l'interdiction de s'embrasser sur le quai de la gare, les tigres blancs en voie d'extinction, les décharges sauvages en Corse, les touristes en tong et bob au mois d'août, les femmes battues, les enfants soldats, les diamants de la guerre, le cauchemard de Darwin, l'excision, le terrorisme, le speed, les Ch'tis version Hollywood, les fous de Dieu, le massacre des bébés phoques, Agnès Jaoui, Loana qui s'est loupé, feu les bouddhas de Bâmiyân, l'impuissance, le conflit israélo-palestinien, le sang contaminé, H5 N1, la coupe mulet, le retour des épaulettes, l'anorexie, fais pas-ci, dit pas-ça, marche droit, payes tes impôts, mouche ton nez et dis bonjour à la dame...

Merde, j'ai envie de dire merde.

Tuesday, February 17, 2009

Courir au-delà des mers...

...c'est changer de climat, mais non changer de cœur.

En latin, ça donne ça : Coelum, non animum mutant qui trans mare currunt.

Ça fait réfléchir.
Un peu.
Enfin moi, très moi-je, narcissique et individualiste que je suis, je le prends pour moi, forcément...
(par-ce que oui, j'adore parler de moi, soyons honnêtes)
(mais j'aime bien écouter les gens aussi ne vous méprenez pas)

Le tout c'est de savoir ce qu'il y a dans son cœur.
Je ne suis pas sûre de le savoir.
De l'amour, de la peur, des regrets, des envies, des rêves, des océans, des mers, des montagnes.
Par-ce que je suis avide de voyages moi, et c'est pas pour autant que je fuis quelque chose.
Mais un peu quand même aussi.

Est-ce que cette maxime est positive et pleine d'espoir, peace & love, vive les voyages et la découverte de l'autre, de soi ou au contraire, sombre et te dis : Espèce de lâche, tu fuirais pas un peu là, des fois, par hasard ?

Ah non vraiment, je ne sais pas...Vraiment pas.

J'ai envie de prendre le côté positif de cette phrase.
Aujourd'hui, ça m'arrange mieux comme ça.
Oui par ce qu'en fait, je fais comme ça m'arrange en général.
Ce qui me plait, je prends et ce qui ne me plais pas, souvent, je laisse.
J'aime pas trop m'encombrer de considérations judéos-chrétiennes sur le sacrifice, la culpabilité, la souffrance, toussa ça me fait un peu chier.

Alors, oui j'ai changé de climat et ça a grandement réchauffé mon cœur, mais je n'ai pas changé de cœur car ça coute un peu cher et puis c'est risqué quand même...
Et puis que mon cœur, aussi tordu soit-il, bah je l'aime bien et je vais lui laisser le bénéfice du doute.
Et comme la musique adoucit les moeurs et le coeur, cadeau sur le titre.

Friday, February 13, 2009

Le mythe du...

...Vendredi 13.

Alors il y a moult explications quant aux origines de cette superstition.
Je n'en garderai qu'une, celle-ci :

Frigga ou la diabolisation des croyances païennes

Dans la mythologie nordique, Frigga (ou Freya) était la reine des dieux, déesse de l'amour et de la fertilité.
Elle était célébrée par ses adorateurs le vendredi.
Le mot "friday", vendredi en anglais, viendrait d'ailleurs de cette célébration et signifierait "Freya's day".
Mais aux Xe et XIe siècles, les pays du nord sont progressivement convertis au christianisme. On se met alors à raconter que Frigga est en réalité une sorcière et qu'elle a été bannie au sommet d'une montagne.
Pour se venger, elle inviterait, tous les vendredis, le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.

Simplement car j'ai toujours aimé les femmes que l'on qualifie de "sorcières" et toujours été atterrée par la connerie humaine et les croyances monothéistes...

Voilà pour le côté ludique (ne me remerciez pas, ça me fait plaisir).

Pour le perso, je dirai qu'en ce jour maudit, I feel pretty lucky (je croise quand même les doigts et crache 3 fois) !

La CAF me fait des cadeaux, ma banquière m'enlève non pas une épine, mais un baobab du pied et je fais officiellement partie de ma boîte.
Sans compter que maintenant avec mes collègues, c'est l'éclate et que tout le monde est très gentil avec moi.
J'ai eu mon petit frère au téléphone, chose qui n'arrive que très rarement (chez nous le téléphone, c'est souvent qu'en cas d'urgence) et ça me fait toujours chaud au cœur d'entendre sa grosse voix car il me manque beaucoup le bougre.

Le soleil brille brille brille (malgré un froid polaire), on voit apparaitre quelques bourgeons sur les arbres, ça sent le printemps lalalère.

Lundi, je change de couleur de cheveux, abandonnant le noir corbeau pour un marron noisette.

Bref, je suis pleine d'espoir et de joie.
Et je vais peut être même jouer au Loto, qui sait, sur un malentendu, je pourrai finir millionnaire...

(un vieux titre plein de vibz +++, sur le titre)

Tuesday, February 10, 2009

En ce moment...

...Je lis un bouquin qui s'appelle : Lâcher Prise.
J'en suis qu'au début. J'ai du mal a m'y plonger...

C'est marrant tous ces bouquins plein de préceptes, de principes de base qui semblent tellement évidents et logiques mais lorsque tu les lis, ça parait bien plus compliqué et difficile a mettre en pratique...

Y'a tous plein d'exemples assez bien imagé, facilement imaginables mais en situation de crise, accrochée à ce que tu devrais lâcher, et bien l'exemple du chercheur qui laisse s'écrouler la grotte dans laquelle il bosse depuis des années pour découvrir ce fameux trésor semble un peu con.
Quoi que...
Au moment où il lâche tout, c'est là qu'il découvre le fameux trésor.
On se croirait un peu dans un film de Spielberg.

Alors oui, c'est connu, c'est lorsque tu t'y attends le moins, que te tombes dessus les trucs les plus incroyablement magnifiques.

Perso, ça m'est jamais arrivé.
J'essaye donc d'apprendre a lâcher prise pour que ma vie change et que le bonheur vienne un peu frapper à ma porte.
Bien que très ancrée dans le présent et souvent tournée vers le futur plus que vers le passé, je dois inconsciemment être accrochée a des choses qui m'empêchent d'avancer et d'y voir clair pour me sentir aussi mal lotie et lésée.

J'ai malgré tout passé une chouette Sainte Eugénie.
Où l'ombre de la passion a encore flirté avec la colère et l'incompréhension, le tout mêlé de balades, de découvertes, de fous rires, et d'avion annulé...
Le bonheur étant une chose très éphémère, je savoure encore un peu, avec un arrière goût légèrement teinté d'amertume ces 3 derniers jours passés en compagnie d'un homme qui fait, même après tout ce temps, chavirer toutes les croyances que j'ai à mon égard...

(Si on me cherche, je suis sur le titre)

Friday, February 06, 2009

Vous en reprendrez...

...Bien un peu ?!

Allez, je suis en forme, donc un 2è post en cette veille de Sainte Eugénie.
Le 7 février, c'est la Sainte Eugénie.

Comme je ne suis pas du genre a faire comme tout le monde, pour preuve, je fête les Basiles au lieu des Sylvestres, et bien je compte fêter les Eugénies à la place des Valentins.
Vous me suivez ?

Demain, on sera pile poil (et je vais me faire épiler en passant, c'est dingue...) à une semaine de la St Valentin de merde.

Et bien moi (en collaboration avec CCM Airlines et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse du Sud) j'avance la date d'une semaine et au lieu d'une fête gnangnan pleine de romantisme et de chocolats Mon Chéri, je vais avoir une fête pleine de retrouvailles, de roulages de pelles en règle et de, et de, puis de...non bon, je m'arrête là, vous imaginez la suite (ou pas).

Ce type (un ex cher à mon cœur, qui débarque comme ça) est formidable, je l'aime autant que je le déteste.
C'est peut-être ça l'amour.
Ça fait 5 ans que Madame la Vie nous a mis sur le même chemin, puis séparés, puis retrouvés, le tout ponctué de je t'aime, moi non plus...

Je suis heureuse, et j'ai un peu peur en même temps...
(Marvin a entendu mes prières, donc...sur le titre yeaaaahhhhhh)

Mon légionnaire...

...Chanson française de 1936, créée par Marie Dubas, sur des paroles de Raymond Asso et une musique de Marguerite Monnot (Wiki wiki my love).

Mais pas que.
Alors pourquoi ?

Bon, j'ai un nouveau collègue.
C'est affreux.
Je ne sais même pas par où commencer...
C'est un mec de 40ans, ancien militaire (mais aussi, garde du corps, chauffeur de maitre et autres conneries du genre), grand, baraque (tellement, que quand il marche, il obligé de marcher comme tous les culturistes, c'est à dire en roulant des épaules...), boule à Z, yeux bleus, grosse voix, le prénom de ses 4 enfants tatoué respectivement sur les 2 avants-bras et les 2 cuisses (je n'ai pas vu, il me l'a dit fièrement)...
L'archétype du militaire dans toute sa splendeur.

Il se croit bien entendu irrésistible, supérieurement intelligent mais fait des blagues pourries et est incapable de faire marcher son pc, il se prend bien sûr très au sérieux et je pense que je ne vais pas tenir très longtemps...

Si cet abruti était loin de mon bureau, je pourrai éventuellement faire comme si il n'était pas là, mais il est à 5 mètres de moi.

Il me demande des trucs toutes les 4 secondes, juste pour que je vienne dans son bureau.
Il me présente comme son assistante à des visiteurs (j'ai failli avaler mon bic).
Il doit passer environ 10 fois devant moi en 5 minutes en me regardant de ses yeux bovins qui veulent dire : "Je suis beau hein ? Je suis musclé hein ? et Je vais te faire grimper au rideau en gardant mes chaussettes de sport blanches et je finirai par un : Alors heureuse ?

Comble du bon goût, il part en rendez-vous dans un labo pharmaceutique.
Il revient et tout fière il me tend des stylos et...des étuis roses : pour plaquette de pilules !!!!
Il me dit : "Vous savez ce que c'est ?"
Moi : "Bah oui, des étuis pour pilule contraceptive"
Et là, il rit bêtement et repart dans son bureau...

Je suis sûre qu'en bon franco-français qu'il est, il se dit que mon petit côté oriental doit faire de moi une fille soumise, que l'uniforme, l'autorité et le statut social (il débarque et est nommé responsable de je-ne-sais-quoi) épate et impressionne...

J'en peux déjà plus. Et ça ne fait que 4 jours qu'il est là...

Faut-il que je lui dise que le côté para/gendarme/flic/militaire et bien JE DÉTESTE ÇA !!!

Que je ne suis pas intéressée, que je ne suis pas son assistante, qu'il a un humour de merde et que ses pectoraux de 1985 me rendent malade ???

Je suis quelqu'un de plutôt gentil et compréhensif, surtout quand on débarque dans une nouvelle boite (et je suis bien placée pour savoir que c'est, ô combien difficile), pas non plus du genre a croire que tous les mecs me drague mais là, J'HALLUCINE complètement...

Je suis tombée sur le collègue le plus pourri de toute ma carrière...
Alors je pense qu'il n'est pas méchant et veut bien faire mais putain de merde, comment lui faire comprendre qu'on est pas dans une caserne, ni dans une salle de gym et encore moins dans une agence de rencontre pour militaire en mal d'amour.

Voilà, sinon, tout va bien ;o)

Tuesday, February 03, 2009

Février...

...Déjà.

L'évocation de ce mois m'a toujours fait penser aux vacances de ski (que je n'aime pas plus que ça et surtout que la dernière fois que j'ai skié, j'ai cru mourir, j'ai donc préféré descendre toute la pente assise, en me laissant glisser et en hurlant que plus jamais on ne m'y reprendrai...c'était y'a 4ans, j'ai tenu parole).

Premier post du mois.
Ça sent le printemps, la sève monte et j'ai l'impression que je pourrais soulever des montagnes.
Je pense que je vais reprendre un peu le sport car j'ai trop d'énergie et je ne me dépense pas assez.
Physiquement et intellectuellement, j'ai l'impression de stagner, ça me perturbe...

Je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers temps. Trop préoccupée sûrement.
C'est un peu chaotique professionnellement, et je serre les fesses (ça muscle).
J'ai dû mal a trouver ma place.

Donc après mon épisode euphorique (en bonne cyclothymique que je suis), je suis repassée par une phase pas glop et je me voyais déjà refaire mes valises pour hum, je ne sais pas, ailleurs...

Mais quelques évènements positifs ont fait que je vais mieux et j'ai repris du poil de la bête (vous êtes soulagés de le savoir, j'en suis certaine).

Rien de bien transcendant cependant a vous raconter, car ma vie ascétique se résume à : boulot/expérimentations culinaires en tout genre/apéros/oursinades et barbecue (c'est bien sûr sans compter les moments où je m'endors sur des tabourets).
C'est déjà pas mal me direz-vous.
Et puis c'était le but.
Faire le tri. Faire le vide. Tout arrêter.
Ça marche plutôt bien.

Mais soyons honnêtes, toute cette vie ce n'est pas complètement moi (et j'en chie un peu il faut le dire. D'être loin de vous, des fêtes, des folies, des excès, des interminables discussions, des mecs à la pelle...)
Si seulement je pouvais faire 1 mois sur 2.
Un coup ici, un coup à Paris ou Tel-Aviv.
Mais je m'égare...

Comble de l'horreur :
J'ai cassé mon numérique et ça c'est un peu comme perdre un oeil.

La perspective que dans 3 semaines je vais passer un vrai weekend de rigolades, de discussions, d'écumage de bars, de prélassage au soleil avec une amie que j'aime et qui me connait, me fait drôlement plaisir et chaud au coeur.

Yeah, life's a bitch, but life goes on...
(sur le titre, c'est le K-os)

Thursday, January 22, 2009

J'sais pas...

...Ce que j'ai mais je me sens envahie en ce moment (depuis 5 jours, 9heures, 26 minutes et 8 secondes exactement) d'un bien-être et d'une joie de vivre qui, bien que j'allais pas trop mal jusqu'alors, ne s'étaient pas fait sentir depuis longtemps.

Je ne suis pas amoureuse, je ne suis pas bronzée, je n'ai pas mis les pieds chez H&M depuis 5 mois, je ne sais plus ce qu'est une vraie fête digne de ce nom et pourtant, je plane à 4000...

J'ai l'impression que ce poids qui me pesait encore quelques fois, a disparu.
Je ne me sens plus angoissée, du tout.
Nan par-ce que bon, les crises d'angoisse, alors que tout va bien a priori, c'est assez emmerdant.

Alors j'ai 2 explications (qui n'ont absolument rien a voir), soit :

- C'est cette oursinade, en plein soleil, face à la mer, un dimanche de janvier, une bouteille de rosé et j'ai compris que cette vie serait ma vie pour un certain temps et ça m'a fait du bien.

OU

- La semaine dernière, après une soirée bien arrosée, où j'aurai dû rentrer me coucher, je vais au SAS (restau/bar/club près de chez moi), car je pense voir là-bas quelqu'un en particulier.
Donc j'y vais, seule, bravant la loi de :
Une fille seule, pour boire et danser, c'est bizarre non ?!
Et j'ai continué a boire. Du whisky. Corse. Altore.
Et personne à l'horizon.

J'ai dansé un peu car je me sentais inspirée mais malheureusement j'étais la seule a me tremousser (comme souvent ici), et puis j'ai eu un coup de :
Rhooo, putain, fais chier, trop nul, y savent pas faire la fête, bande de nazes, gnagnagna et, je me suis sentie un peu vaseuse.

Au lieu de sortir par là où j'étais rentrée, et faire une 50aine de pas pour rentrer me coucher, je prends mes affaires, mon verre, j'avance dans la salle et au fond je vois un petit coin, où il n'y à personne.
Au loin, dans le flou, s'offre à moi : de grands tabourets.
Tout le monde sait à quel point j'affectionne, bancs, banquettes, chaises et autres meubles qui à la base, sont fait pour s'asseoir.
Je les aimes car je m'endors immanquablement dessus.
Surtout en soirée, quand y'a plein de monde, plein de bruits, de la musique à 150BPM, et bien souvent moi dans ces moments là, je décide que c'est l'heure pour Pushka de dormir !
(vous voyez, j'ai changé, mais pas tant que ça)

Et donc, je squatte un tabouret, pppfff ça tourne.
Je me dis qu'en m'allongeant sur les 2 tabourets ça ira mieux...
Et bien sûrement, car je me suis réveillée à : 8h30 du mat'.
Essuyant un filet de bave sur le coin de mon menton, essayant de redonner une forme a ma veste frippée, je vois la femme de ménage qui elle ne m'avait pas vu.
Je me lève, je titube.
Je tente de sortir de l'autre côté l'air de rien.
Je pousse la porte et je me retrouve enfermée dans un sas où les 2 portes sont bloquées.
La blague...

Et là, j'entends la porte qui s'ouvre et un mec me hurle presque dessus :
- "Mais qu'est-ce que vous foutez là ???"
- "Euh, euh, bah je sors de mon lit là, ça se voit pas Ducon ?!"
Je bafouille encore 2/3 mots et je sors plus ou moins dignement par la vraie sortie.

Le soleil brille, il est 08h45, j'ai les lentilles collées, une gueule de bois d'enfer, je n'ai pas vu l'individu qui m'avait fait me trainer jusque là (quoi que, si ça se trouve, il est arrivé 30minutes plus tard et à vu une tordue dormir sur 2 tabourets et il s'est dit que l'alcool faisait vraiment des ravages...) et d'un coup, je réalise que je suis vraiment plus faite pour ça.

Je sais que certaines personnes en lisant ça vont dire :
Elle a pas de limites, Paris/Tel-Aviv/Ajaccio ou Tombouctou : même combat.
C'est vrai, c'est vrai, je ne sais pas m'arrêter MAIS, j'ai (enfin) compris quelquechose.

Je suis résistante, certes, mais que je ne trouverai pas ce que je cherche en buvant le dernier whisky/gin/vodka/rhum de trop...

Pas de panique, arrêtez de pleurer, je vais continuer a sortir, a danser et a faire la java.
Faut pas déconner non plus hein.

Alors entre l'oursinade et ça, y'a pas de rapport mais je ne sais pas, ces 2 évènements, ont fait que je me sens drôlement bien, et en forme et je vois les choses sous un autre angle.

Je sais, c'est fou.

Tuesday, January 20, 2009

J'ai très envie...

...d'écrire plein de trucs vachement intéressants, mais...

JE ME RETIENS.

Car...

A partir de...

Demain soir :

JE SERAI ENFIN CONNECTÉE A INTERNET DEPUIS MON HUMBLE DEMEURE !!!

Le Messie (ou plus précisément le technicien de France Telecom) vient entre 10h et 12h. Que je déteste cette tranche horaire bâtarde qui vous oblige a prendre une matinée...

Et puis là, faut pas déconner, j'ai du boulot.
Je cherche, je compare, je fouine pour trouver des pontons, des barges et autres terrasses flottantes pour organiser de jolis mariages sur l'eau, donc bon.

Je vais enfin pouvoir me vautrer devant mes séries favorites, écouter de la musique, discuter en ligne avec ma famille et mes potes, flâner sur la toile, regarder des bandes-annonces, bref être connectée.
Chose que je ne suis plus que partiellement et ce, depuis mon boulot, c'est donc très frustrant.

Je suis une droguée de l'internet, j'avoue.
Depuis le début.
Depuis le jour où le postier a foutu un cd AOL "kit de démarrage" dans la boite aux lettres de mes parents.
A l'époque où on se connectait avec le modem en je ne sais pas combien de bauds, ça faisait un bruit de dingue et ça mettait un temps fou.
Rhaaaa quel sentiment incroyable cette fenêtre ouverte sur tout un tas d'informations, de photos, de données...
Je béni ce jour.

Ca va faire bientôt 2 mois que mon ordi et moi sommes à la dièt de net, ça va donc être la fête à la maison demain !

Sans compter que je vais pouvoir appeler tranquillement ma mère toutes les 4secondes pour un oui ou un non.

Bon, je retourne digérer ma ciabatta pré-cuite, mais que j'ai mangé pas réchauffée et tâcher de faire les bons calculs pour que les mariés ne finissent pas à l'eau.

Saturday, January 17, 2009

U-Corsu...

...Ou, les Pages Jaunes corses.
Le bottin quoi.
(et aussi pour ne pas rester sur un post amer et gnagnatisant de la fille déçue)

Enfant, j'ai toujours eu un faible pour ce pavé jaune aux feuilles lisses et légères (mes parents n'avaient pas assez d'argent pour m'offrir de vrais livres, ça doit être pour ça...).
Les premières pages avec les numéros d'urgence, les formalités pour faire faire sa carte d'identité...
Ouvrant souvent au hasard une page, et me tapant les différents corps de métiers (façon de parler hein..) dans une quelconque ville des Yvelines.
Ça me faisait (et fait) ça avec le dictionnaire aussi.
Bref.

Avec l'arrivée d'internet, le bottin papier n'est plus trop de mise.
Mais fort heureusement, il est encore distribué.
Et ce matin, trainant un peu la patte pour aller bosser, quelle ne fût pas ma surprise en trouvant U Corsu sur mon bureau !

Une belle couverture jaune et noire.
Les mêmes numéros d'urgence, l'index avec des métiers improbables, et...des recettes de cuisine, des conseils jardinage, des jeux en corse pour les enfants.

Et enfin, cerise sur le gâteau : un calendrier en corse.
Almanaccu 2009.
Les mois (Ghjennaghju ou Ghjugnu, ça pose les bases de suite), les saints, les saintes, tout ça en corse.

Ça peut paraitre con, mais moi ça me ravit ce genre de trucs !
J'ai l'impression de redécouvrir ma curiosité, ma soif d'apprendre encore, d'être une môme qui débarque dans un autre monde.
D'ailleurs je suis dans un autre monde, sur une ile, où la vie, les gens, les modes opératoires, les mentalités sont différentes.
Où je patauge un peu, parfois mais où je me reconstruis, doucement.

La chair...

...est faible.
Oui.
C'est vrai.
La mienne aussi.
Surtout après un certain nombre de gin/tonic (c'est marrant, le whisky ne me fait pas cet effet...).

Mais savez-vous d'où vient ce proverbe ?
Je suis sûre que non.
Alors voilà pour côté ludique.
Pendant qu'on y est, je vous laisse aussi vous gargariser de celle-ci.

Pour le côté pratique et sans rentrer dans les détails, on va dire que je n'ai pas tenu parole : 2009, les hommes, non non, c'est fini, vous connaissez la suite...
J'ai dérapé.
Alors que ça n'en valait même pas la peine (surtout quand en pleine action, le mec te parle de sa copine...hum, bon je me calme, j'ai trop bu, je rêve, c'est pas possible, c'est une blague, putain passez moi la carabine !!!).
J'ai craqué uniquement car il m'a rappelé un jeune homme pour qui mon cœur s'est emballé l'année dernière et qui m'a quitté sans mot dire.
Ppppffffff.

Allez, demain je vais faire une longue et belle marche dans la montagne, ça va me purifier la tête, le corps et le cœur.

Un truc qui va avec mon humeur, sur le titre.

Wednesday, January 14, 2009

Moulinex...

...Libère la femme !
C'était leur premier slogan (je ne vous le fais pas dire, c'est un brin machiste mais bon, à l'époque fallait pas trop leur en demander...).

Ensuite, il y a eu : Vive la cuisine presse bouton ! (bof hein)
Et aujourd'hui : A vous de jouer !

Moulinex qui s'appelait à la base Le Moulin-Légume (par-ce que Mr Jean Mantelet est l'ingénieux créateur du moulin-légumes à rotation qui révolutionna les cuisines françaises) est devenu Moulinex en 1957.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Bonne journée !

Non en fait, je voudrais vous faire partager mon émoi car hier, j'ai investis dans un petit engin qui mixe (nan pas un vrai mixeur avec plein de trucs que tu sais pas a quoi ça sert, et que du coup tu t'en sers jamais), un truc qui ressemble à ça !

Et mon dieu, c'est formidable, je dois l'admettre, je suis une femme libérée.
J'avais moults légumes dans le bac et j'avais vraiment envie d'une soupe depuis quelques temps.
Et la soupe en brique, très peu pour moi (ou alors vraiment quand j'ai pas le choix).

Arrivée à la maison, je déballe mon précieux objet tel un cadeau de Noël.
Entre temps, j'avais préalablement mis dans l'eau :
- 1 botte de blettes
- 3 petites courgettes
- 1 pomme de terre
- 2 champignons
- ail et oignon
- huile d'olive
- des lardons
-sel et poivre

Ca boue, ça fume, ça sent trop bon !
Au bout d'une trentaine de minutes j'empoigne mon nouveau jouet (que j'ai eu pour la modique somme de 19€90), je le plonge dans la casserole et là : magie et tourbillon.
Tous les légumes emmêlés les uns dans les autres, le cartilage des lardons, l'odeur de l'huile d'olive et de l'ail, le joli vert des blettes, tout, c'était magique.

Je vous vois venir et je vous arrête tout de suite !
Oui, j'avoue, j'admets, non sans une légère honte, je n'avais à ce jour fait qu'une soupe de toute ma vie.
Une soupe de tomates (j'avais oublié les patates, c'était trop liquide), passée à la moulinette à légumes...
L'expérience est donc incomparable.
(Note en hommage à ma grand-mère qui faisait des soupes à la moulinette et qui s'en sortait très bien...Rha ces jeunes assistées...)

Voilà, je suis une femme libérée car maintenant je sais faire des soupes avec un joujou extra, et je vais me régaler.

En Corse, on retrouve le goût des choses simples.
Soupe, Oursins, Figatellu, et Fromage de brebis.
Manque plus qu'un peu de Sex torride pour digérer et ça sera parfait !

En attendant, un peu de jazz "patate" sur le titre.

Tuesday, January 13, 2009

Chimères...

...Non, non, je vous rassure, je ne suis pas entrain de me transformer (tête de lion, corps de chèvre et queue de dragon...ça fait moyennement envie) !

C'est le titre d'un livre.
Mais un livre que vous ne trouverez nul part ailleurs que dans ma bibli.
C'est le cadeau que m'a fait ma super maman pour Noël (oui je reçois mon cadeau de Noël 18 jours après, et alors ?!).
C'est une maison d'édition qui propose via une trame existante, de créer un roman personnalisé.
J'ai trouvé l'idée originale et c'est loin d'être un navet !
Alors, encore merci maman et si vous voulez voir ce que c'est, cliquez .

Sinon, quoi de neuf ?

La communauté gay sort du placard dans Plus Belle la Vie est c'est trop chouette, je sens que ça va partir en couilles dans le milieu...

Vendredi soir, complètement happée par le léchage de babines entre Bruno et Thomas, j'entends vaguement mon mobil sonner.
Coup d'oeil, appel privé.
D'la merde, je réponds pas.
Je me replonge dans la série, 5minut later : Appel privé.
Rhaaaaaaaaaaaaa, putain, je ne réponds JAMAIS aux appels en masqué.
Si c'est important, ils laisseront un message.

J'essaye de me concentrer tant bien que mal sur la suite des évènements (on ne rit pas, c'est très complexe Plus Belle la Vie) , et là, bipbip de la messagerie...
Au même moment Mélanie découvre que Bruno avec qui elle est supposée se marier, est entrain d'emballer : SON MEILLEUR POTE !
Fin de l'épisode (frustration).

J'appelle la messagerie.
Et là, surprise et étonnement.
Voix masculine, avec un accent (corse bien sûr, pas pakistanais), un certain age (pas 75 ans non plus hein), qui me dit :
" Michelle, bonsoir, j'ai eu votre n° par un collègue avec qui vous bossiez au Palazzu, et puis je suis venu boire des verres parfois et je vous ai vu et je vous trouve charmante et je veux vous inviter a boire un coup et c'est ma façon de faire, ne vous inquiétez pas et blablabla pendant 5 bonnes minutes"
Pas un prénom, pas un indice sur qui est le fameux collègue, rien.
Je rappelle au n° qu'il me laisse.
Messagerie.

Alors ça, ça a juste le don de m'énerver, un mec qui m'appelle 3 fois en anonyme, qui me dérange pendant ma pause décérébrage, qui me laisse un message complètement ahurissant et qui ne répond pas quand je le rappelle.

Du coup, je lui dit que c'est très malpoli déjà, de laisser un message sans donner son prénom et que mon "collègue" aurait pu m'avertir de son appel et que de toute façon j'irai pas boire un verre avec lui.

Je ré-écoute le message pour essayer de trouver une piste.
Sauf que le message, je ne l'avais pas écouté jusqu'au bout.
Une fois son blabla fini, le mec dit à un autre mec : "C'est bon, ça l'a fait ?"
Et l'autre : "Mais ouais, impeccable" (et là, je crois savoir qui est derrière cette réponse...Mr Nitroglycérine).

Entre temps, je reçois un sms qui dit : Je m'appelle Patrick (j'ai encore moins soif, c'est marrant).

J'ai rappelé (je suis bien entendu tombée sur la messagerie), je me suis "légèrement" emporté, j'ai bien sûr utilisé un vocabulaire très déplacé et j'ai prié Patrick de dire à mon ex collègue d'aller se faire enculer (ne soyez pas choqué, appellons un chat, un chat).
Voilà comment certains mecs de 40ans passent le temps, à 20h45 un vendredi, probablement déjà embordés noir comme on dit ici.

Sinon j'ai passé un très agréable weekend, entre musique, gin tonic (j'ai arrêté le whisky), le coup de foudre prévu par l'horoscope ne s'étant toujours pas manifesté (quoi que...je pourrais bien avoir des envies de foudrer sur un mec en particulier mais comme d'habitude, il est déjà en main, donc bon...), je suis donc allée me bâfrer d'oursins sur la plage en plein soleil dimanche avec une copine, lundi je pensais repartir avec une carte grise toute neuve mais forcément il manque toujours quelque chose alors pour me consoler, j'ai fait les soldes (faut bien que je me fasse "un peu" plaisir nanméo) et je suis pas mécontente de mes trouvailles !

Et dimanche prochain je pense aller faire des raquettes au Val d'Ese et j'ai trop hâte !!!
Life's good en gros !

Les chiens aboient, la caravane passe...Sur le titre.

Friday, January 09, 2009

Mettmann...

...Est une ville d'Allemagne, appartenant au district de Düsseldorf et jumelée avec Laval.

Pour le côté curiosité, sachez que Néandertal (autrefois Néanderthal), qui est connu dans le monde entier, appartient en partie à Mettmann. C’est là, dans une carrière calcaire, qu’on a retrouvé les restes d’un homme préhistorique appelé pour cette raison Homme de Néandertal.

Aujourd'hui, c’est un lieu d'excursion, doté d'un musée. Le nom de Néandertal avait été donné à cette vallée en l’honneur du poète Joachim Neander, auteur de cantiques protestants (que tout le monde connait, j'en suis sûre), qui avait l'habitude de s’y promener (quelle chance).

Mais aujourd'hui, si j'écris sur cette ville, c'est que je vois que j'ai un fidèle lecteur ou lectrice là-bas et je dois dire que je suis touchée, émue, ravie.

Sehr geehrter Leser widme ich dich dieser Artikel und kann sein, ein Tag werde ich kommen dich zurückgeben Besuch, und wir werden gehen ins Tal gehen !
(une langue magnifique et très chantante, je vous le concède...)

A liste des pays qui me rendent visite, se rajoute Malte, la Suisse, et l'Italie.
Je vous le dit, je vais finir célèbre avec mes conneries !

Bon, sinon, j'ai oublié mon déjeuner à la maison, mais par chance j'ai un paquet de Figolu dans mon sac, ça fera l'affaire.

Je suis heureuse de vous donner la date officielle de la séance photos :
Pushka en oursontigrecoquinmalin !
Mardi 13 Janvier à 12h.
Les clichés en ligne dès que possible, et s'en suivra bien sûr, une grande expo-photo au Musée Fesch d'Ajaccio...
Mais surtout d'une invitation a déjeuner par le jeune (oui, oui je sais, il y a certaines fois où je n'ai pas fait tant de minauderies face à un "jeune" mais la Pushka corse a changé, c'est tout) fétichiste qui me prend pour modèle.
Je frémis d'avance.

Lundi, je vais à la préfecture pour me faire immatriculer en 2A.
Mais comme vous le savez tous, normalement depuis le un janvier de l'an deux mil neuf, les départements disparaissent des plaques minéralogiques...
Donc, surprise, on verra ce que me réserve la législation.

En tout cas, je trouve ça un peu con et moi j'aimais bien jouer a trouver les départements et a insulter les conducteurs de Seine et Marne (77), les plus mauvais, c'est bien connu ! (et qui souvent roulent en Citroën, comme si une tare n'était pas déjà suffisante !!)

Alors, à tous ceux qui pestent en regardant la météo, et qui pensent à moi à chaque fois que la speakerine annonce (d'un air mauvais) que la température la plus haute est bien sûr pour Ajaccio.
Je vous rassure.
Il fait froid.
Très très froid (c'est faux, mais je veux compatir).
J'ai mis des gants ce matin.

Vivement dimanche !!!
Non pas pour passer du temps avec Drucker mais pour aller manger des oursins sur la plage.
Promis, je penserai bien à vous !
La bise et have a nice weekeend people.
(musique pour faire du sex : Mettmann)

Thursday, January 08, 2009

Etoile...

...Des neiges.

Mon dieu, c'est la catastrophe, il neige, les températures affichent des - et pas des +, bouhouh il fait froid, on a jamais vu ça...
Nan mais faut arrêter les conneries un peu là !!
On est en JANVIER et c'est l'HIVER.

Alors oui, depuis longtemps ça n'était pas arrivé, mais c'est normal que diantre !
Quand on était petit, souvenez-vous, il faisait froid, on faisait des bonhomme de neige, on allumait la cheminée, on faisait des ballades avec les bottes, le bonnet et les gants et ça faisait scronchscronch quand on marchait.
Y'avait de vrais hivers, et c'était bien !!
Et surtout la télé n'en faisait pas tout un plat.

Les 4 saisons, ça vous parle ?!
Elles existaient bel et bien, et elles étaient bien démarquées les unes des autres.
Mais vu que le climat part en sucette, on est moins étonnés d'être sous la grêle en Juin, sous la pluie en Août que sous la neige en Janvier...

J'étais heureuse au 38 car on avait pas la télé (si si, mon bonheur ne tenait qu'à ça).
Je lisais le journal et ça me suffisait amplement.
Là j'ai une télé chez moi (c'est pas la mienne, elle est dans le meublé) et je pique des crises de nerfs à chaque fois que je tombe sur les infos.
Quel tissu de conneries, de mensonges, de manipulations en tout genre...

Bref, il fait froid, mais arrêtez de faire tourner les radiateurs électriques, les grilles-pain, les fours et couvrez-vous.
Le froid c'est bon, ça conserve, ça tue les microbes, et surtout c'est fait exprès à cette saison, à la base.

Alors étoile aussi, tant que j'y suis, étoile comme étoile jaune.
Les juifs.
Et forcément Israël.
Depuis le début des opérations militaires, je me suis dit : Allez non, j'en parle pas ici, c'est trop lourd et délicat comme sujet, j'ai pas envie de polémiquer.

Je n'ai toujours pas envie de polémiquer mais je suis franco-israëlienne, sioniste mais surtout anti-guerre, peu importe le pays, les raisons, la religion.

Ce que je vois, c'est que ce conflit dure depuis une éternité.
Que des dizaines d'innocents meurent, des 2 côtés, depuis une éternité.
Que sur ce bout de terre qui fait la taille de la Bretagne, il faut que 2 peuples puissent cohabiter.
Que c'est un conflit qui sert de prétexte a raviver la haine du juif ici en France.
Que du coup la paix qu'essayent de maintenir les communautés juives et musulmanes en Europe, en prend un grand coup dans la gueule.
Que vue d'ici, c'est complètement différent que vu de là-bas.
Qu'Israël est un état juif au milieu d'états musulmans.
Et que les juifs ont le droit d'avoir une terre à eux aussi.
Qu'est-ce qu'on peut faire maintenant, c'est fait, c'est comme ça.
Il faut cohabiter.

C'est affreux tous ces civiles qui meurent, mais allez dire aux terroristes de ne pas se planquer chez un cousin qui a une femme et six enfants, ou chez son grand-père...
Par-ce que ces mecs là, c'est ce qu'ils font.
Ça les dérange pas.
Pas le moins du monde, croyez-moi.
Pour certain, c'est un honneur de mourir en martyr.

Mais "grâce" aux médias, vous voyez qu'Israël est le grand méchant loup.
Et c'est tout.
C'est nous les enculés, les bouchers, les meurtriers.
J'espère qu'au-delà du conflit israëlo-palestien, vous comprendrez et verrez un jour (trop tard sûrement) où et qui, est la VRAIE menace.

Qui mène une guerre contre l'occident, le progrès, la liberté, l'amour, l'homosexualité, la femme, les droits de l'homme...?
Je ne citerai pas de nom.
Je suis sûre que vous êtes assez malins pour savoir qui.

Je trouve juste dommage que tous ces fanatico-terroristes salissent ceux qui ont la même religion qu'eux mais pas le même point de vue et encore moins les mêmes façons de faire.
Heureusement je ne fais pas d'amalgame et je continue a aimer mon prochain, peu importe sa religion, et continue de croire que la paix est possible.

Je ne soutiens pas la guerre. Aucune.
Je suis pro-israëlienne, c'est pas un secret.
J'aimerai ne choisir aucun camp et continuer a faire la sourde oreille, mais je ne peux pas.

Arrêtons le massacre, des deux côtés.
C'est tout ce que j'ai a dire.

Mais ne me demandez pas de soutenir la cause des palestiniens.

Je vous souhaite un jour de pouvoir aller en Israël et de vous faire un avis par vous-mêmes.

Peace, Shalom, Salam.
(l'hymne israëlien sur le titre, version très orientale pour montrer à quel point nos cultures sont pareilles)

Tuesday, January 06, 2009

Un cataplasme...

...Sur une jambe de bois.
Ou encore, pisser dans un violon.
(pardon d'avance à tous les violonistes et à leurs instruments, ainsi qu'aux unijambistes, que je respecte profondément).

Ces expressions qui veulent dire que cela ne sert à rien, me ravissent.
Tout comme de manière générale, les proverbes et autres dictons de la langue française.

Comme j'aurai aimé vivre à l'époque de Jean de la Fontaine, Molière, Voltaire et tous ces hommes qui jouaient si bien avec les mots.
A cette époque tout court aussi je pense.
J'aurai fait une parfaite intrigante ou favorite, voire les 2 en même temps.
En mettant de côté bien sûr, la petite vérole, le peuple qui crevait la dalle et la guillotine...

Je suis une fan incontestée des films d'Alain Corneau (oui la viole de gambe, moi, ça m'émeut), aussi de Farinelli (oh mon dieu ce film j'ai dû le voir 30fois), Ridicule et autres films "d'époque"
J'en profite pour rajouter les péplums (ma première expérience dans un vrai cinéma étant Ben Hur, à l'age où je mettais encore des couches. Ceci explique cela) et les films de capes et d'épées.

Bon, pourquoi je vous parle de tout ça...
Je ne sais pas.
Je n'avais pas de fil conducteur et je me fais un brin chier en fait.

Je n'allais tout même pas vous raconter qu'hier soir j'avais rendez-vous chez l'ophtalmo et qu'il m'a fait un fond d'œil.
Examen tout à fait merveilleux où on vous inocule des gouttes à base de "...caïne" quelque chose pour vous dilater à mort (l'œil et rien d'autre hein) et qui ensuite donne l'impression qu'il va vous faire sortir l'œil de son orbite...
Sans compter que vous êtes ensuite dans le flou pour environ 2h.
Les joies de la myopie.
Il m'a rassuré, je ne finirais pas aveugle, et je n'ai pas de glaucome.
(vous voyez, vous ne le vouliez pas le savoir)

Leclerc a ouvert ses portes à Ajaccio, remplaçant l'enseigne Marché U (si ça pouvait aussi dire qu'on ne va plus entendre à la radio les pubs débiles de Daniel Prévost...).
Laissant passer la cohue qu'a crée un tel évènement ici, je ne pourrais donc pas vous dire si la promesse faite par Mr Leclerc, a savoir : des prix équivalents à ceux du continent, a été tenue.
Mais je ne manquerai pas de vous en informer.
(si ça ne marche pas ici, je postulerai à Corse Matin)

Je me suis fait un nouveau pote au boulot.
Il est noir.
Il a une toute petite queue (ironie du sort).
Il dû se la faire écraser.
Il miaule.
Vous l'aurez bien compris, c'est un chat (j'ai bien entendu vérifié, c'est un mâle).
Il est trop cool.

Comme tout le monde le sait, je manie le miaulement à la perfection, il est donc normal que nous ayons sympathisés immédiatement.
Chaque jour depuis 1 semaine, il passe près de la porte, se poste sur le muret et miaule.
Je sors, trop contente, oooohhhh saluuuuuuuuut !! dis je.
S'en suivent de longs mamaow et rrrRRRrrrbbbbrrwwwooaawww, et des gratous sur la tête et des frotti frotta sur mon bras.
(je sais, ce passage est TRES sensuel et érotique. Eloignez donc les enfants et les âmes sensibles)

Je n'ai pas encore beaucoup d'amis en Corse, je prends donc ce qui se présente et un chat noir, ça me va plutôt bien (Neko, ne soit pas jaloux, je t'aime mon chat, je t'aime et tu me manques).

Je pense que la "caïne" injectée dans mes yeux hier soir fait encore sont effet, j'ai l'impression d'être complètement ailleurs...

Chers amis, couvrez-vous, faites attention aux glissades sur les trottoirs, et prions pour la paix dans le monde.
Musique Maestro (titre).

Monday, January 05, 2009

Je veux...

...le même !

Oui, oui, je vois déjà les gens dire, et le respect de la vie privée et toutes ces infos qu'ils vont avoir sur toi, et tu vas être fichée et blablabla...(c'est super safe au niveau de la protection des données, parait-il)

Mais j'ai simplement envie de dire : j'm'en fous !
J'ai vu ça sur E=M6 hier et j'ai trouvé ça : GÉNIAL !

Bon, 400$ (soit 293€), ça fait un peu cher la l'analyse de mes cellules mais c'est délirant car tu peux savoir tout un tas de trucs très intéressants !
Il faut dire aussi que le reportage vendait bien le produit...

How it works, c'est par ici

Bon, sinon ce lundi au soleil (mais frisquet), commence bien, j'ai eu :
LA FÈVE dans la briochegalette du taf !
Je n'en suis pas peu fière car je n'ai JAMAIS la fève (en même temps, j'en mange une année sur 8...).

C'est bon signe, je le sens.
J'ai même envie de croire que si ça se trouve, je vais rencontrer mon Roi (je ne dis pas ça innocemment hein...J'ai lu dans mon horoscope hebdo, que cette semaine les astres ont prévus pour moi et rien que pour moi Pushka :
LE COUP DE FOUDRE !!!)

Je suis parfois naïve, rêveuse et bon public, certes...
Mais c'est plus agréable de lire ça plutôt que : les huissiers vont débarquer, ça sent le licenciement ou vous risquez de vous casser une jambe (notez que dans les horoscopes, tout est toujours très précis, on se demande comment ils font...)

Ah oui, ce matin, un type qui bosse ici (celui-là même, qui déguisé en lutin, m'a écoeuré avec sa crêpe au nutella il y a quelques semaines) m'a proposé de faire des essayages (jsuis morte de rire en écrivant).
Il me dit :
- J'aurai besoin de toi pour un truc, t'es là entre midi et deux en général ?
- Je souris, hum oui, enfin c'est pour essayer quoi ?
- Les costumes de peluches modèle filles (costumes que l'on met ici lors des anniversaires pour les mômes)
- Je me mords la joue pour ne pas exploser de rire, T'es sérieux ?
- Bah oui.
- Bon ok, ça peut être marrant.

Alors, entre le lutin et les costumes, je pense que ce gars est fétichiste (et accessoirement que je lui plait car il m'a quand même invité de manière sibylline a boire du whisky 18ans d'age chez lui. J'ai refusé, soyons clair) et j'ai peur de me retrouver dans ce genre de délires, vous savez, où les gens font des cochonneries déguisés en peluches et se font des trips régressifs à mort (je cherche des liens a ce sujet, si quelqu'un trouve, je prends) !

Qui a dit qu'il ne se passait rien en Corse ?!

Quoi qu'il en soit, je promets d'immortaliser photographiquement (oui Bruno je sais, je te vois me traiter de "connasse" car j'ai refusé de poser pour toi avec des sapes Vanessa Bruno et j'accepte ÇA ! hihihihi ;o)) cet essayage et de vous montrer comme je suis mignonne en ours ou en tigre...

(As usual : Titre = Musique)

Saturday, January 03, 2009

Saint Basile vs...

...Saint Sylvestre.

Et ouais !
(je vous préviens d'avance, cet article risque d'être fort décousu et sans queue ni tête car j'ai une affreuse gueule de bois, merci de votre compréhension et envoyez vos dons sans tarder).

Alors, c'est quoi ce titre bizarre ?!
Et bien voilà, je vais vous le dire. Approchez vous un peu. Là, c'est bien. Encore. Un peu sur la droite. Stop !!
Donc...
(suspens insoutenable et roulement de tambour)
J'ai longuement étudié la question et j'ai décidé de ne plus fêter la Saint Sylvestre.
Mais, la Saint Basile.

Donc je ne fête pas le 31décembre mais le 2janvier.
Je trouve ça plus sympa.
Le 31 c'est surfait.

Et surtout je trouve que fêter un Sylvestre, c'est pourri (citez moi un Sylvestre célèbre !)
Le prénom Basile a engendré des stars internationales (la Bande à Basile, Basile le Grand, et bien sûr, Basile Boli !).

Basile en grec veut dire : le bas de l'île.
(Vous êtes naïfs car je suis sûre que vous m'auriez cru ! Jdéconne c'est faux faux faux, n'allez pas dire ça à vos enfants).
Ça veut dire : Royal (au bar).

Et Saint Basile mérite qu'on l'honore !
Lisez ça :
Elle est due (la popularité du nom, ndlr) à saint Basile de Césarée (magnifique ville que je vous conseille), le Grand, premier organisateur d'une assistance publique aux malades et aux personnes âgées : c'est lui qui, en Grèce, tient le rôle du Père Noël.
Le prénom est très peu porté en France (ça m'étonne pas...), surtout depuis Beaumarchais (là je ne vois pas trop pourquoi donc si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne !)

Si c'est pas magnifique de boire à la santé d'un tel bonhomme ;o))

Maintenant, comparons avec Sylvestre.
(je fouille depuis 10 minutes sur Wikipedia, sachez le, et ce, malgré l'horrible mal de crâne qui me tenaille + envie de vomir, rien que pour vous et votre culture générale, et aussi pour passer le temps c'est vrai)
Donc, je farfouille, j'épluche, je lis en diagonale et...
RIEN.
Le néant.
Bon, il y a bien Sylvestre le chat de Titi et Grosminet, Docteur Sylvestre et quelques Saint Sylvestre, mais ils n'ont rien fait de notoire.

Alors, voilà, c'est décidé, vraiment.
Je ne fêterai plus la fin de l'année mais le début de la nouvelle sous les augures de Saint Basile et non de Saint Sylvestre.

Hier soir pour mettre en pratique ma nouvelle façon de faire, je suis donc sortie rejoindre un ami, de passage à Ajaccio et j'ai bu quelques whisky (rien que d'écrire le mot, j'ai envie de gerber), j'ai d'ailleurs grâce à lui, récupéré ma couette Ikéa rouge, que j'aime tant !
Ensuite j'ai rejoint de très bons & charmants musiciens dans un resto et j'ai continué a boire du whisky.
Entre temps, il y a eu bien évidemment les embrassades et les voeux qui vont avec, pour toutes les personnes qui ont croisés ma route et qui m'ont payés un verre.

J'ai rencontré le Nord-Pas de Calais en Corse (Jérôme si tu me lis, j'ai beaucoup pensé à toi en voyant ce blond jeune homme à l'accent léger mais de + en + prononcé au fil des verres !)

En même temps que j'écris je me demande si vomir dans sa poubelle est bien raisonnable ?

Bref, j'ai bien bu (j'avais heureusement diné au préalable, ce qui n'a servi a rien vu dans quel état je suis aujourd'hui), je me suis bien amusée, j'ai bavé (secrètement hein, pas genre je bave slurp slurp...) devant ce beau ET talentueux guitariste, je suis rentrée chez moi par je ne sais quel miracle avant 5h du mat', j'ai même retiré mes boucles d'oreilles.
Et je pense avoir bien fêté ce début d'année ;o)

Voilà, voilà !
Il n'est que 10h30.
Je pense à l'heure bénie où je vais aller me chercher un Quick pour colmater tout ça.

Je vous souhaite un très bon weekend et Shabat Shalom.
(Cliquez sur le titre pour un peu de son)

Friday, January 02, 2009

Et voilà...

...On y est, c'est fait, ça y est, c'est parti pour 365 jours, 52 semaines et 8 765, 81277 heures.

Pas de dossier "bonnes résolutions" car je n'en ai jamais pris (je ferai ptêtre bien remarquez...), donc pas besoin de débattre.

Deux Mille Neuf...
Année de, de, de (attendez je cherche des rimes) la seuf, la teuf, de l'œuf, du bœuf (ça c'est vrai par contre, le 26 janvier pour être exacte), du neuf (brand new pour les anglophones) .

Que nous réserve cette nouvelle année qui débute sous le signe de la crise, de la récession, de la "3è intifada" (moi j'ai envie de dire qu'on est carrément à l'aube d'une 3è guerre mondiale, mais je ne vais pas vous déprimer de suite), du pas très gai-gai et pas joli-joli.

Qu'en pense les astrologues ?
Aucune idée, toutes les prévisions sont payantes, donc débrouillez vous !

Les voeux du Président ?
Je ne sais pas, j'étais entrain de me doucher, mais il parait qu'il les a adressés depuis la bibilothèque.

Plus Belle la Vie ?
C'est très chaud pour Roland Marci qui veut témoigner contre Serge Benedetto.

Ma connexion internet ?
Pas avant le 21. J'ai envoyé un mail de réclamation car la soit disant mise en service de moins de 3 semaines, mon cul !!

Nécrologie ?
Je viens tout juste d'apprendre que Didier Sinclair est décédé depuis le 30 octobre...

Prime de retour à l'emploi ?
Je suis entrain de faire le dossier, car cette année c'est décidé, je profite des aides sociales.

Soldes ?
J'attends impatiement celles de chez Géant Casino, pour acheter un lave-linge Fagor à 284€ au lieu de 300€ !

Les Hommes / Men ?
Comme je l'ai dit, j'arrête.
Et je fais ce que je dis, en général.
As I said, I've decided to stop.
I usually do what I say.
(ce passage est traduit au cas où un bel étranger passe par là, et me prenne en amitié. Merci)

Sinon, vous serez ravis d'apprendre qu'en janvier 2009 :

- L'irlande interdit la vente de lampes à incandescence
- La Norvège légalise le mariage homosexuel
- Suppression effective de la pub entre 20 heures et 6 heures sur les chaînes publiques françaises
- L'ouverture de l'année mondiale de l'Astronomie (15 janvier)
- La fin du mandat de Georges W Bush

J'espère aussi que mes collègues (de sexe féminin) vont être un peu plus avenantes et prêtes a partager leur territoire avec moi car franchement, c'est pas top.
J'ai l'impression qu'elles me haissent profondément, et je ne sais même pas pourquoi...
Je suis gentille, rapide, je comprends tout très vite, souriante, bref, la collègue parfaite et je ne récolte que des réponses vagues, des sourires forcés et l'impression que je les fais chier.
De toute façon, je vais, quoi qu'il arrive, me faire ma place donc si elles ne coopérent pas, elles l'auront dans l'os anyway.

Bien, il est l'heure pour moi d'aller faire quelques courses.
Début de mois oblige.

Allez, je vous souhaite quand même UNE DOUCE ET HEUREUSE ANNEE 2009 !
(smack)