...In the 80's.
Tout d'abord, par-ce que j'aime beaucoup ce titre. Surtout le clip.
Les anglais ont ce petit grain de folie qui fait leur charme derrière leur flegme...
Mais surtout par rapport à l'émission diffusée par France 3 hier soir : La Folie des Années 80.
Cette émission était remarquablement bien réalisée.
Sans passéisme, sans kleenex, sans "c'était mieux avant".
Juste un joli portrait d'une époque folle, où tout semblait possible, où les plateaux télé servaient vraiment a faire passer quelquechose, où les gens se mobilisaient, savaient dire non, se lâchaient.
Avec des interventions de Starck, Chatiliez, Ardisson (entre autres), et qui en parlait avec réalisme, humour et légèreté mais tout de même avec une petite pointe de never no more...
C'était touchant sans verser dans l'écoeurant.
Donc, ce n'est pas sans une certaine nostalgie que, bien calée sous ma couette, j'ai revu toutes ces images, ces moments, ces acteurs d'un golden age révolu.
Alors, en 80, j'avais 3ans (mon dieu, merde, ça y est, vous connaissez mon age...Tant pis, j'assume).
Mais j'ai grandi dans les années 80, et pour moi, la pub, les slogans, les clips, Touche pas à mon pote, Droit de réponse, le Collaro Show, le SIDA, le duo Elsa/Glenn Medeiros, la mort de Coluche, Bernard Tapie, Grace Jones, Veronique & Davina, Mondino, Croc'Vacances, Lunettes noires pour Nuits Blanches, les épaulettes, La Cicciolina, Le Club Dorothée bref, tout ce qui a fait le succès de cette décennie.
Tout ça me rappelle tellement de bons souvenirs (et des tristes aussi) et je pense que beaucoup de gens de mon age se retrouvent sûrement aussi là-dedans.
Une appartenance, a un groupe, une mouvance (autre que la hype) qui aujourd'hui nous fait un peu défaut.
Même si pour nous l'adolescence s'est jouée plutôt sur les années 90, je crois que les années 80 ont grandement influencées les 30aires que nous sommes.
Car aujourd'hui, tout semble acquis, numerisé, sans surprise, bien propre, sans cause et sans but.
Je n'ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières ou de faire la réac, mais je n'aime pas trop les années 2000.
On s'marre moins, on a plus le droit de rien, tout est plus cher, les salaires minables, tout est sur-médiatisé, c'est la criiiiiiiiiise, on a l'impression que la solidarité n'est plus de mise, que c'est la course à tout, tout le temps sans même trop savoir après quoi ou qui on court, speed-dating, sites de rencontre, chercheur d'apparts, shopper personnels, coach.
Tout est relatif à l'individu (même si en bonne individualiste que je suis, je peux le comprendre) et pas (ou plus) au groupe.
C'est un peu triste.
Mais c'est comme ça.
Il faut vivre avec son temps et prendre le bon côté des choses.
Par-exemple, en 1980, je n'aurai pas pu publier mon blog.
J'aurai sûrement à la place, crée une radio libre, car à l'époque, c'était pas rien !
Malheureusement, je ne peux vous dire de cliquer sur le titre pour accompagner musicalement ces souvenirs.
Le choix est trop épineux, et je ne pas peux résumer cette décennie en un seul morceau.
Tout d'abord, par-ce que j'aime beaucoup ce titre. Surtout le clip.
Les anglais ont ce petit grain de folie qui fait leur charme derrière leur flegme...
Mais surtout par rapport à l'émission diffusée par France 3 hier soir : La Folie des Années 80.
Cette émission était remarquablement bien réalisée.
Sans passéisme, sans kleenex, sans "c'était mieux avant".
Juste un joli portrait d'une époque folle, où tout semblait possible, où les plateaux télé servaient vraiment a faire passer quelquechose, où les gens se mobilisaient, savaient dire non, se lâchaient.
Avec des interventions de Starck, Chatiliez, Ardisson (entre autres), et qui en parlait avec réalisme, humour et légèreté mais tout de même avec une petite pointe de never no more...
C'était touchant sans verser dans l'écoeurant.
Donc, ce n'est pas sans une certaine nostalgie que, bien calée sous ma couette, j'ai revu toutes ces images, ces moments, ces acteurs d'un golden age révolu.
Alors, en 80, j'avais 3ans (mon dieu, merde, ça y est, vous connaissez mon age...Tant pis, j'assume).
Mais j'ai grandi dans les années 80, et pour moi, la pub, les slogans, les clips, Touche pas à mon pote, Droit de réponse, le Collaro Show, le SIDA, le duo Elsa/Glenn Medeiros, la mort de Coluche, Bernard Tapie, Grace Jones, Veronique & Davina, Mondino, Croc'Vacances, Lunettes noires pour Nuits Blanches, les épaulettes, La Cicciolina, Le Club Dorothée bref, tout ce qui a fait le succès de cette décennie.
Tout ça me rappelle tellement de bons souvenirs (et des tristes aussi) et je pense que beaucoup de gens de mon age se retrouvent sûrement aussi là-dedans.
Une appartenance, a un groupe, une mouvance (autre que la hype) qui aujourd'hui nous fait un peu défaut.
Même si pour nous l'adolescence s'est jouée plutôt sur les années 90, je crois que les années 80 ont grandement influencées les 30aires que nous sommes.
Car aujourd'hui, tout semble acquis, numerisé, sans surprise, bien propre, sans cause et sans but.
Je n'ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières ou de faire la réac, mais je n'aime pas trop les années 2000.
On s'marre moins, on a plus le droit de rien, tout est plus cher, les salaires minables, tout est sur-médiatisé, c'est la criiiiiiiiiise, on a l'impression que la solidarité n'est plus de mise, que c'est la course à tout, tout le temps sans même trop savoir après quoi ou qui on court, speed-dating, sites de rencontre, chercheur d'apparts, shopper personnels, coach.
Tout est relatif à l'individu (même si en bonne individualiste que je suis, je peux le comprendre) et pas (ou plus) au groupe.
C'est un peu triste.
Mais c'est comme ça.
Il faut vivre avec son temps et prendre le bon côté des choses.
Par-exemple, en 1980, je n'aurai pas pu publier mon blog.
J'aurai sûrement à la place, crée une radio libre, car à l'époque, c'était pas rien !
Malheureusement, je ne peux vous dire de cliquer sur le titre pour accompagner musicalement ces souvenirs.
Le choix est trop épineux, et je ne pas peux résumer cette décennie en un seul morceau.
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