Tuesday, December 16, 2008

Ma vie...

...Est une série (rien que ça...)

Non, non pas un film car il faudrait un début et une fin.
Ou alors il faudrait que je fasse des 2, 3, 4...et ça serait des navets.

Chez moi, il y'a des épisodes, des saisons, des rebondissements, des trucs complètement improbables dans la vraie vie en vrai mais que dans ma série, si si ça arrive...

Alors à quelle série pourrai-je comparer ma merveilleuse et trépidante vie ?
Disons un mix de Alf, avec le Magicien, Code Quantum, et un zeste de Super Jamie.

Bref, vous êtiez restés dans la cuisine, je n'y suis déjà plus...
Préférant un Hussard à un Cubain.
Je m'explique.

J'ai réalisé, après avoir fait quelques semaines seule dans cette cuisine, que c'était bien plus dur que dans mon souvenir en Israël...
L'âge, les conditions de travail, la résistance, l'habitude d'un certain confort ?
Je ne sais pas vraiment.
Toujours est-il que je me suis projetée en pleine saison, 200 couverts par semaine, l'oeil cerné (encore plus que d'habitude), le cheveux gras et terne sentant la friture, les mains rongées par la chaleur, les brûlures, les coupures...
J'ai pris peur en voyant cette fille qui n'est peut-être pas moi finalement...
Ou alors moi, mais le jour où ça sera mon resto/bar/paillotte/hôtel de passe.

Je vois d'ici les mauvaises langues, dire : "Ah qu'elle est inconstante cette Pushka..."
Hihihihi, non, je suis constante car je reste la même, fidèle à ma façon de penser et de faire :
Toujours dans la quête du mieux, du plus, du toujours plus mieux.

On m'a proposé un poste plus dans mes cordes (assistante commerciale), chez le plus gros organisateur d'évènements (oui, oui il se passe des choses en Corse, autres que la chasse, les natio, et les foires à la châtaigne !!!), le Hussard.
Alors j'ai dit : VOUI !

Moi qui avait ce ras-le-bol des jobs de "bureau" à Paris, là, étrangement, ça prend une autre dimension.
Des horaires sympas, une semaine sur 2 un long weekend, possibilité de participer aux évènements qu'on propose, être propre sur moi, les ongles fait, prendre ma caisse et admirer le soleil qui se lève sur les montagnes en allant bosser...
Bref, une vraie vie comparée à celle que j'aurai eu en cuisine.
Alors oui c'est vrai, comme d'habitude, à chaque fois que je commence quelquechose, je m'emballe (personne ne m'emballe, alors oui je m'emballe).
La cuisine en a fait parti.
Mais au moins j'essaye les choses et je peux dire si ça me plait ou non.
Et sur une île où dans l'ensemble, les gens n'ont pas trop le choix professionnellement, moi je l'ai eu.
Et j'ai choisi.

J'espère que cette fois-ci sera la bonne.
Je le pense en tout cas.

Clap de fin : Episode 8 / Saison 1 de Pushka In Corsica
Bande son : Bob Marley / 3 Little Birds.

Pour vous remonter le moral, vous réchauffer les neurones, titiller vos oreilles, allez faire un tour chez lui, il deale du bon son et donne des orgasmes gratuitement : http://vinceakadiegosan.blogspot.com/

Thursday, December 04, 2008

3 Mois...

...Première échographie de la situation.

Ça va. Bien. Merci.
Alors, je me suis posé quelques fois la question : Mais qu'est-ce que je fous là ?!
Ou encore : Et si je rentrais ?
Dans les quelques moments de doute, de solitude, de mauvais jours bien sûr car sinon je suis toujours allée de l'avant jusqu'à maintenant et : ÇA PAYE !

Alors professionnellement en 3 moi j'ai été : Barmaid, Vendeuse et aujourd'hui Cuisinière !
Les 2 premiers n'ayant pas marchés car c'était du temporaire (heureusement pour vendeuse, car je pense que je me serai pendue avec une fringue moche et chère de chez Cache-Cache...Non mais quelle boutique de merde, avec un patron de merde, un vrai Patrick Chirac qui te dis être à l'avant-garde de la mode, ahahahah !).

Bref, mon dernier boulot c'est grâce à la rencontre inopinée d'un violoniste tendance Jazz Manouche, Antoine.
Donc Antoine joue du violon (de manière divine, j'ai jamais vu ça de ma vie), et doit jouer prochainement au Little Havana (rue des Halles à Ajaccio, merci de passer me voir à l'occasion) chez Eric (mon futur patron), on passe là-bas un soir, on boit des coups, on discute, on rigole, je dis que j'ai été commis en Israël pendant quelques mois et que la cuisine, c'est mon dada (spéciale dédicace à mes parents) et là : BLAM !

- Eric : "Ok, tu viens faire un essai la semaine prochaine, je change de chef, t'as l'air très bien pour reprendre le flambeau !"
- Michelle : (blanc) (sourire) (ressers moi un whisky tiens) : "Tu me charries ? Nan par ce qu'entre faire des salades tomates/concombres/oignons, poulet pané et salade de fruits et faire des trucs supers élaborés y'a un gouffre tu sais Eric ?!"
- Eric : "Pas du tout, t'as un super potientel, je le sens, je le vois, allez tente le coup, ça coûte rien"
- Michelle : "Ok ça roule, j'aime les défis moi attends ! Pushka change de vie alors elle n'a plus rien a perdre..."

C'était il y a 2 mois.
Et hier, j'ai signé mon CDI.

La route est longue avant de pouvoir dire que je suis "Chef" mais je suis quand même aux commandes d'une cuisine qui sert jusqu'à 60 couverts en été...

Alors aujourd'hui j'ai envie de dire : PUTAIN JE SUIS CONTENTE ET FIERE DE MOI !

Bon, ce n'est que le début et je me fais la main petit à petit et les efforts a fournir sont lourds et constants, mais je suis certaine que d'ici quelques temps, je serai un vrai chef d'orchestre avec mes poêles, mes casseroles et ma plancha ! (faut me voir en tenue de cuisine, noire s'il vous plait, car même en cuisine pas de faute de goût, courir partout, essayant de ne rien faire cramer, que tout soit bien chaud, joliment présenté, dans une ambiance 45°...on ne rit pas !)

Voilà pour le côté boulot.

Côté vie sociale.
Pareil, petit à petit j'apprends a connaitre des gens, des mentalités, des façons de penser.
Des corses, des continentaux, des filles (pas trop, car l'ajacienne de base est juste a claquer, pardon c'est nul et primaire mais c'est ainsi) et des garçons.
Les sorties ici pour le moment (en attendant de belles fêtes sur la plage) tournent autour de mes potes musiciens qui jouent jusqu'à l'aube dans des bars cool, où on peut fumer, chanter et danser (Désolée pour vous mes pauvres amis parisiens !).
Ce sont de bonnes soirées, où Django rencontre A Filetta ;o)
Donc, là aussi je suis heureuse !

Côté vie amoureuse.
Ahahaahahah.
Corses / Parisiens : Même combat.
Je ne dirais rien de plus car je n'ai rencontré que des mecs supers sympas, très open, mais tous très pris ou pas prêts a s'investir.
Fin du débat.
(oui, je suis amère de ce côté mais ça ne change pas de Paris !)

Côté marché de l'immobilier en Corse.
HARDCORE.
C'est simple, plus de la moitié de la ville est a louer mais de Septembre à Mai.
Pour le reste tu te débrouilles, tu te trouves une tente et tu vas camper dans le maquis pendant la période estivale.
Il faut également tenir compte du facteur : Pas de problème, je connais quelqu'un.
Les gens sont tous prêts a t'aider mais seulement le soir, après quelques whisky/ricard/myrthe.
Le lendemain matin, ah bah merde, mon cousin qui avait l'appartement s'est fait descendre...
Bon, je plaisante et j'en rajoute mais on est pas loin de la réalité.
Heureusement qu'on m'a appris a ne compter que sur moi même...

Donc, puisant dans mes innombrables ressources et mon carnet d'adresses glanées depuis mon arrivée, j'ai retrouvé une dame qui avait un studio a louer dans la vieille ville, face à la citadelle (réquisitionnée par les militaires ggrrrr), 1minute30 de la plage, près de la rue du Roi de Rome, de la maison de Bonaparte, bref, le vieil Ajaccio avec ses ruelles, ses façades colorées et ses caboulots (je vous expliquerai un jour, mais tant que je n'y suis pas allée je ne dis rien et pour celui qui sait ce qu'est un caboulot, je pense ne pas y rentrer de suite, voire jamais !).

Un studio, dans une impasse, mais quand même assez clair, 3è étage.
Un petit nid douillet, un peu comme quand j'étais dans le 20è.
Sauf que là y'a la mer à côté !
Je dois signer le bail tout à l'heure.
Je ne me réjouis pas encore car tant que je ne l'ai pas entre mes jolies petites mains, je n'y crois pas !
Mais je pense que d'ici quelques heures je pourrais faire l'annonce officielle d'un CDI et d'un studio.

Voilà, disons que je ne m'en sors pas trop mal !

Je remercie de tout coeur Jennifer et Joël qui m'ont supportés chez eux jusqu'à maintenant !
Mes parents qui, même à 4000 bornes m'apportent tout leur soutien et leur amour.
Mes ami(e)s qui je le sais pensent à moi et se réjouissent de savoir que bientôt, on va bouffer de la figatelle, de l coppa et boire du Patrimonio dans 25m² !

To be continued...

Thursday, October 16, 2008

Welcome...

...To the Jungle !

Et oui par ce que quelque part, ici, c'est la jungle.
Alors non, pas cette jungle urbaine que j'ai quitté en quittant Paris, mais une jungle corse.
Avec ses primates et autres animaux sauvages, ses culs de sac, ses combats quotidiens, ses coups bas mais aussi sa beauté, ses agréables surprises au détour d'un sentier difficile, ses combattants...

Ce n'est en rien un constat négatif.
Simplement un constat, au bout d'un mois et demi.
Un œil extérieur qui débarque dans ce microcosme ajaccien.

Je suis comme une aventurière, avec son matériel, avançant pas à pas, à tâtons.

Tantôt tapie dans un coin, épiant à la jumelle, tantôt me jetant dans la gueule du loup en plein jour (enfin, la dernière fois c'était la nuit, où ayant bu un peu trop de JB, mon côté sauvage s'est réveillé et j'ai eu une légère altercation avec une femelle ajaccienne, résultat j'ai pété un verre avec ma main plutôt que sur sa gueule...On ne change pas une pushka comme ça du jour au lendemain. No comment).
Essayant de comprendre les mécanismes des gens ici.
De me fondre dans la masse, tout en gardant mon individualité.

Par ce que pour apprendre, il faut se lancer et forcément on fait des chutes, on ne rencontre pas que les bonnes personnes, on fait des erreurs.
Mais j'apprends.
Et j'aime ça.
C'est dans ma nature.
Alors forcément, même si ce n'est pas évident tous les jours, même si je doute parfois, je suis heureuse. En harmonie avec moi. Mon vrai moi.
Libérée d'un poids.

Quand je marche pieds nus dans le maquis (si si, jvous jure !! par ce qu'il n'y a que moi pour partir en balade avec des chaussures absolument pas adaptées et du coup, pour escalader quelques rochers, on est mieux pieds nus).

Quand je me lève le matin et que je regarde par la fenêtre et que je vois les merveilles de Mère Nature.

Quand je bois un café face à la mer, en t-shirt le 15octobre.

Quand je fais du porte à porte pour chercher du taf.

Quand je prends le bus et que je me régale de ces tranches de vie.

Quand je mange.

Bref, je vis.
Je revis.
Il en faut peu pour être heureux, et c'est vrai.
Pour moi en tout cas.

Il me manque encore un vrai travail et un chez moi. Mais j'ai confiance.
Rome ne s'est pas faite en un jour !

J'ai donc eu une mauvaise expérience avec mon premier job (qui me plaisait pourtant) à l'hôtel car je suis tombée sur des gens mal intentionnés et qui pensent que les efforts a fournir sont dans le seul sens de l'employé.
No way.
J'ai besoin de bosser mais pas à n'importe quel prix...
Surtout dans une ambiance pourrie, de rivalités, de mesquineries et de coucheries.

Je suis donc repartie à la chasse et je fais un essai dans une boutique de fringues dès demain après-midi (ça me poursuit, moi qui n'aime pas la vente...).
Quand on a besoin de bosser, on trouve toujours !
Et puis toutes les expériences sont bonnes a prendre.

Côté mec.
Oui faut bien aborder le sujet, car c'est chez moi : vital ;o))
Une rencontre (en un mois et demi, levez vous et applaudissez s'il vous plait !!)
Je ne citerai pas de nom (bien que je pense que le monsieur ne viendra jamais lire mon blog. Je me demande même si il a un mail, voire internet, voire un ordinateur...
Oooouuuhhh que je suis mauvaise !!!)
Donc un autochtone rencontré au taf, mais qui en partait quelques jours après (oui oui je reste fidèle au no zob in job), 38 ans, corse, sympa, qui m'a fait découvrir des coins sympas et me ballade en scooter, hum quoi d'autre, attendez je cherche, je cherche...
Bah rien.
Même pas consommé (là aussi, on se lève et on applaudit !).
Bon pour être totalement honnête, il a eu le malheur de me dire : Oh j'ai trop souffert, blablabla, je veux rien de durable mais par contre je veux bien faire du sex.
(lui aussi il a envie de se prendre un verre dans la gueule je crois !)
Forcément, ça m'a coupé l'envie.

Mais là non plus, je ne baisse pas les bras.
Contrairement, au taf, je ne chasse pas.
Je laisse venir, j'ai assez cherché à Paris et accessoirement moi aussi, j'ai beaucoup souffert.
Alors, basta et on verra.

Voilà mon ressenti et mes quelques jeunes expériences dans la jungle corse !!!

Vous me manquez quand même hein.

Monday, September 15, 2008

14 jours...

...et 13 nuits plus tard.
Me voilà enfin arrivée à bon port !

Donc le TGV, puis un stop à Marseille où j'ai vu quelques amis Nordistes exilés là-bas et puis le ferry...
Ah le ferry !
C'était long, très long, surtout que je n'ai pas profité de mon fauteuil "confort" à 7€ (par ce qu'au moment de la résa, je me suis dit : une cabine à 75€ ?! pour quoi faire...c'est après que tu réalises, mais bon...)
Le dit fauteuil se trouve enfermé dans une pièce avec un tas d'autres fauteuils, mais surtout avec des gens qui pic-nic, font leur prière, ronflent, qui sentent pas très bon, ou parlent fort...
Bref, j'ai fais ma chochotte et j'ai préféré dormir sur un fauteuil "pas confort" dans le couloir...
Arrivée à 7h pour voir le soleil se lever dans la baie, waooooouh ! Ça valait mon torticolis ;o)

Ma copine Jenny m'attendait à l'arrivée, ça fait plaisir !
On se retrouve comme si on s'était quittées hier ;o)

Donc depuis 14 jours, je vais à la plage (d'ailleurs, y'a un meeeeec...bah quoi !! le radar est toujours en marche !! mais bon, je vous raconterait ça plus tard), je mange du fromage de brebis ou de chèvre ou les deux, et ce, frénétiquement, je me balade, je rencontre du monde, je lis corse-matin, je vais marcher sous la pluie (torrentielle hier), j'observe, je prends le bus...
Bref, je m'adapte petit à petit à ma nouvelle vie, et j'ai l'impression d'être là depuis toujours en fait.
Je suis même allée faire quelques pas de danse ;o)
Whisky/glace aidant, j'ai dansé comme une dingue (seule) jusqu'à 4h du mat', devant des ajacciens légèrement ahuris...
Heureusement que j'étais invitée par un des patrons.

Je dois dire que je suis jusqu'à maintenant plutôt heureuse de mon choix (cf la photo du post, c'est ce que je vois tous les matins en me levant hiiiiiii) et confiante quant à mon avenir professionnel.
J'ai la chance d'avoir sur place quelques contacts "locaux" qui m'aident a mettre le pied à l'étrier.
Ça demande un peu de temps et de patience, mais j'en ai et je suis sûre que je vais bien trouver le job qui me permettra d'avoir un petit chez moi et de vivre comme je l'entends.

C'est à dire une vie reposante, ensoleillée, avec des morceaux de nature, brute, j'espère de nouvelles connaissances et pourquoi pas un beau berger corse (et là je pense au chauffeur du bus de ce matin qui faisait un long et très drôle discours a un passager africain...Le comparatif de la chasse au sanglier et de la chasse à la nana !!!)
Comme il est bon de se marrer dans un bus et de voir les gens en faire autant !

Je ne vais pas mentir en disant que Paris me manque...
J'y pense avec une certaine nostalgie mais avec amour et sans regret d'en être partie.
Je pense souvent à mes amis et à ma famille, car j'espère que j'aurai la joie de les recevoir ici.
Et puis à mon chat aussi, mon Neko. Il me manque.

Je suis heureuse, sereine et même si j'ai un peu peur, je suis plein d'enthousiasme (pourvu, que ça dure) et je crois en ma bonne étoile !

Voilà en gros les news de la pushka au paradis !
(cliquez sur le titre de mon post, vous entendrez des anges)

Monday, September 01, 2008

Voilà...

...C'est fini, on va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare...Comme chantait l'autre.
Bah si, et dans 2heures même !

Enfin, pas vraiment car y'aura personne pour me dire au revoir et agiter un petit mouchoir sur le quai.
C'est pas plus mal remarquez car j'ai pas envie de faire couler mon mascara.
Et puis j'ai eu droit a des adieux dignes de ce nom depuis 48h.
Et puis j'aime pas pleurer devant mes amis, ça me gène. Je pense qu'ils pensent que la Pushka ne pleure jamais...
J'ai une réputation a tenir.

Et puis surtout j'ai fait une belle fête de clôture...
Les potes, du bon son, beaucoup d'alcool, 2 visites de la marée chaussée (ils ont fini par abdiquer et même par se marrer), et un lendemain ensoleillée, a émerger tranquillement en mangeant un barbecue et des fruits, bref le pied total, alors que demander de plus ?!

Donc voilà, c'est mon dernier post parisien et ça m'excite tellement que j'arrive pas a dormir...
Je ferme la boutique, je tire le rideau, je ne me retourne pas et j'avance d'un pas serein vers cette ile de Beauté, qui je suis certaine me réserve de belles surprises !
Dans quelques heures, je serai entrain de me balader dans la citée Phocéenne, le nez en l'air, le coeur léger et ensuite hop hop hop dans le ferry avec ma Playmobile ;o)

Bye Bye Paris, Hello Ajaccio !

PS : Je vous aime fort et vous allez me manquer, mais je suis sûre que vous serez bien content de venir me rendre visite dans quelques mois !

Thursday, August 28, 2008

Foutage de gueule...

...Les prévisions météo.
Bon, ok on le sait, et depuis longtemps, ce n'est pas très fiable.

Mais moi, j'aime bien savoir quel temps il va faire, alors depuis un moment déjà j'ai troqué Evelyne Dheliat contre eux : lachainemeteo.fr car globalement ils ont raison à 90%.

Et cette semaine...Ô rage, Ô désespoir !
On m'avait annoncé une semaine de "grand beau", de presque canicule, digne d'un mois d'août, je me voyais déjà parfaire mon bronzage, faire sécher mon linge au soleil, me balader cul nu dans le jardin et : rien.
Gris, nuages, limite froid, au lieu d'être en maillot de bain, je suis en jogging et j'ai presque mis des chaussettes...une chance, il ne pleut pas...

Je ne comprends pas comment ils peuvent se tromper à ce point ?
Avec tous les outils dont ils disposent, c'est vraiment dingue.

Ou alors (attention théorie fumante) : ils savent à quel point les gens sont blasés par ce temps, et pour nous rendre le sourire, nous font miroiter d'éventuels beaux jours a venir...
Ce qui est complètement nul, avouons le car voyant que le soleil ne se pointera jamais, ça risque nous rendre a little bit more aigris, nerveux, voire carrément méchants et hargneux...

En même temps, je m'en tamponne un peu car dans 4 jours je vais bénéficier du climat idyllique de la Corse et ce, pour une période indéfinie si tout se passe bien !
Alors je prends mon mal en patience, et j'espère juste que pour ma dernière surprise party, j'aurai droit au moins, à un petit rayon de soleil.

PS : Cliquez sur le titre pour un peu de soleil ;o)

Saturday, August 23, 2008

Beggin'...

On connait la chanson me direz-vous, mais moi je ne m'en lasse pas (cliquez sur le titre et miracle de la modernité, la chanson se lancera).

Que dire de plus que les paroles ne disent déjà...
A écouter très fort, en pensant à tous les garçons qui souffrent, à cause de nous, les filles...
Les pauvres ;o)

La photo n'a rien a voir avec le titre, c'est juste pour illustrer ce magnifique mois d'août.

Saturday, August 16, 2008

Weekend...

...Du 15 Août.
Un miracle va peut-être se produire...

En attendant, je compte les jours.
Il ne fait pas très beau.
Tous les copains sont partis.
Et Lourdes va connaitre sûrement sa meilleure année en terme de CA.
150 ans que Bernadette a vu la Vierge, ça se fête...

Mais bon, je me console car dans 2 semaines, je serai les pieds dans l'eau, la tête dans les nuages, entrain de chercher un job, de défaire mes valises, de boire un verre face à la mer, de me demander si j'ai fait le bon choix, de lire Corse Matin, bref je ne serai plus à Paris donc bon, je relativise et je vais sûrement aller au cinoche, baver devant mon héros préféré : Batman (oui, je fantasme à mort sur Batman, depuis toute petite, j'y peux rien).

Pas sûre que je sois emballée...
Pour moi le seul et unique Joker, c'est Nicholson.
En fait, j'aime pas le maquillage du dernier. Ca fait baclé.
Surtout au niveau de la bouche, on dirait qu'il s'est fait emballé par un cowboy en rut (non, je n'ai pas particulièrement aimé Brokeback Mountain, je me suis même carrément fait chier et du coup endormie).

Je me rends compte que les effets trop speciaux, ça ne me fait pas rêver. Ca va trop vite, y'en a dans tous les sens, je ne vois rien, bref, c'est pas mon truc...
C'est pour ça que je suis allée voir la Momie 3, chef d'oeuvre de connerie et d'fx en tout genre.

Falafel par contre, dans le genre simple et histoire de vie, c'était bien.
Le Liban, me fait souvent penser à Israël, comment sont faites les rues, le bord de mer, la soif de vivre qu'il y a aussi.

Bon baiser de Bruges, est juste excellent, décalé, cynique et touchant. Les plans de la ville sont magnifiques et bien que je ne sois pas fan de Colin Farrel, il est étonnant dans ce rôle.
Ou comment mêler autant de scènes horribles à des dialogues aussi marrants...

Et pour finir, après avoir tant attendu et rêvé de Sex & The City, je l'ai enfin vu (presque 2 mois après sa sortie...), chapeau.
L'esprit de la série est complètement respecté, les dialogues a se faire pipi dessus (notament la scène au Mexique où Charlotte a quelques problèmes gastriques), les tenues dignes de ce nom, les plans de NY, avec une happy end comme on les aimes.

Après Batman, j'enchainerai sur Gomorra, pour faire la nique aux films américains sur la mafia.
Car la mafia, à mon avis, c'est loin d'être Hollywood où on a une sorte d'empathie pour cette organisation, ses mafieux, ses fêtes somptueuses et ses sandwichs au pastrami.
Pour se rendre compte qu'à Naples en 2008, c'est pas la joie.

Vive la carte UGC !

Wednesday, July 16, 2008

42 ou 6...

Ca dépend si on parle en nombre de jours ou en semaines de ce qui me sépare de ma nouvelle vie.

Aiacciu.
La Corse, mon Amour.

Le grand saut du : J'ai passé des vacacances géniales, vais-je réussir à faire un pan de vie aussi cool ?!

Un peu comme ma dernière expérience : Israël, 2 mois qui se sont transformés en 3 ans...

Alors je ne sais pas, peut-être que cela durera quelques mois, quelques années ou quelques semaines, sait-on jamais.

Mais je préfère me dire que je l'ai fait.
Mieux vaut avoir des remords que des regrets...

Et puis, qu'est-ce que je vais faire de plus ici ?
Le train-train, le RER, la pollution, rebelote avec le boulot gnagnagnassistante...
Je n'en peux plus de cette vie, de cette course à tout, de ne plus voir l'essentiel.

Je ne me leurre pas car pour l'avoir vécu, je sais qu'une intégration, peu importe le lieu n'est jamais facile.
Ca demande du temps, de la patience, de l'observation, de l'écoute.
Que les Corses ne sont sûrement pas les gens les plus faciles a aborder (mais de ce côté, barrage de la langue en plus, les israëliens m'ont beaucoup appris...).

Que je vais sûrement galérer.
Pas trouver de boulot de suite, le logement, l'hiver, bref tout un tas de choses qui doivent se mettre dans la balance avec le + et le -, les avantages et les inconvénients...

Mais je sais que je prends la bonne décision, que parfois, il faut faire des choix, faire des sauts et se dire que c'est pour mieux rebondir.
Ces moments où on se dit : Je reste au bord du bassin, ou je me jette à l'eau ?

J'ai hâte. J'ai peur. J'ai confiance et en même temps, je doute.
Mais c'est grisant.
J'ai l'impression que je vais pouvoir repartir à zéro.
La tourner vraiment cette page qui m'a tant pesé et qui me pèse encore parfois...

L'éternelle construction/destruction/reconstruction du Scorpion.
J'assume.

Mais je sais qu'une fois que je serai là-bas (même en plein hiver), jamais je n'aurai de regrets car :

Je verrais la mer tous les matins,

Je pourrais aller marcher dans la montagne plutôt qu'aux Buttes-Chaumont,

Aller dans le sud de l'île, où ça ressemble à de lointains lagons alors que je ne suis à 1h30 de Paris.

J'irai faire mon marché le coeur léger,

Au lieu de rentrer direct chez moi, ou de chercher une place sur une terrasse bondée, le nez dans les gaz d'échappements, j'irai boire un coup au bord de l'eau,

Et un jour je le sais, je réaliserai vraiment qui je suis et j'aurai enfin fait la paix avec moi-même, par ce que je sais que c'est là-bas qu'il faut que j'aille pour me retrouver.

Mes amis viendront me voir, (sûrement plus facilement à Ajaccio qu'à Maisons-Laffitte) et que je pourrais leur faire découvrir tout ce que j'aime.

Pour toutes ces raisons (et j'en ai encore plein), je sais que je vais être heureuse.
J'ai tellement hâte.

Thursday, July 10, 2008

Down, Down, Down...

Après avoir été Up, Up, Up...

1 semaine à Calvi, la plage, le son, les potes, la citadelle, Tao, Théatre de Verdure, Birdy Nam Nam, The Shoes, Nöze, 2 Many DJ's (pour ne citer qu'eux), la dolce vita (bien qu'un peu trop de parisiens à mon goût et un côté un peu market qui se fait sentir), bref le pied et là, plus rien.
Rideau, on éteint les lumières, on vide la valise, on range les maillots de bain, on écoute Radio Nova et on reprend le chemin du boulot...

J'arrive pas a relativiser.
Jsuis triste, ça me manque, la Corse me manque, la mer, le fait de ne rien faire d'autre que profiter.

See u later Aligator.
J'ai la plume en berne.

Thursday, June 19, 2008

Au clair...

...De la lune.
(ou clair de lune à Maubeuge, j'hésite)

Hum.
Full Moon.
Bon, moi je pense de suite : Thaïlande, plage, fête de malade, trip, peace, love, liberté, fleurs et omelette aux champignons...
Ces fêtes n'étant plus ce qu'elles sont (oui, bah oui, c'est comme ça, C'ÉTAIT MIEUX AVANT...et même si j'ai jamais foutu les pieds en Thaïlande et encore moins à une Full Moon, jsuis certaine que c'est plus ce que c'était, un peu comme Ibiza. Bref, je m'égare).
Je pense fertilité aussi, mais bon.

La pleine lune, moi ça m'agace...
Pas que je n'aime pas le phénomène, ni voir des nuages dignes d'une nuit de Sabbat courir devant elle, ou encore lorsqu'elle est rousse et que le ciel est noir, sans étoile.
J'adore ça au contraire, mais ça me rend, comment dire...irritable, et le mot est faible !

Je deviens insupportable, et con, et méchante (en l'occurence avec ma mère), et je m'énerve pour un rien, et je mordrais un pitt-bull (en l'occurrence mon chat), et j'ai des envies irrépressibles de foutre des baffes à tout le monde et pour couronner le tout, lorsque la pleine lune arrive, mes règles aussi...

C'est prouvé, à la pleine lune il y a :
Plus de meurtres, de crises d'épilepsie, d'accouchements, des cheveux qui poussent plus vite (ah non merde, ça c'est la lune montante ou descendante, je sais jamais).
Bref, la lune a des pouvoirs et c'est ainsi depuis la nuit des temps, pour preuves les marées...

Donc voilà hier c'était la pleine lune (j'aurai pu écrire hier mais j'étais trop occupé à m'énerver sur je ne sais quoi ou qui...) et c'est pénible par-ce que même si j'essaye de ne pas y penser et de faire comme si de rien était, jpeux pas.
Ça me rattrape tous les mois...(un peu comme mes règles).

Oui, oui, j'ai accepté le fait que j'étais peut-être un peu dingue et que ça jouait plus sur moi que sur certaines personnes plus équilibrées.
J'assume, je suis barjo.

Ce que j'aime bien par contre, c'est la pleine lune de Juillet, car juillet c'est Calvi on the Rocks (pas que, mais quand même...).
Et pour le festival la lune est toujours là, et étrangement, je suis vachement moins sur les dents.
Ou je ne m'en rends pas compte par ce que quand je suis à Calvi (et en Corse en général), j'oublie tout et je vis comme si j'allais mourir demain.
Le Landry aide a se détendre, faut le dire...
Tao aussi, et l'Octo et les concerts au théâtre de verdure et la coppa et le fromage et et et...
(Moi, pressée de partir ? Absolument pas, je ne compte pas les jours, je ne fixe pas ma valise toutes les 20 minutes, je n'ai pas encore préparé mes maillots de bain et mon huile solaire, et je ne harcèle pas de 20 coups de fil par jour la charmante dame qui m'a loué le studio pour être bien sûre qu'elle se souvient de moi et surtout QUE J'ARRIVE LE 2, HEIN MADAME DIS TU LE SAIIIIIS !!!)

Pour info, la pleine lune de juillet c'est le 3.

Madame la Lune, même si tu m'énerves et bien je t'aime, pleine, noire, rousse, nouvelle, premier croissant, toutes tes phases...
Par ce que je ne peux m'empêcher de te fixer, de te trouver belle, de frissonner devant ces filets de nuages super flippants qui laissent apparaitre cette drôle de lueur, d'avoir l'impression que tu me souris et que de là haut tu nous observe, l'air dubitatif...

Que je suis poète parfois.
Je me ferais presque pleurer.

Demain, j'ai des choses palpitantes a faire. Notamment aller à la sécurité sociale, à la banque, ranger ma chambre, faire des courses pour le BBQ de samedi et blablabla...
Et lundi, je commence un nouveau job.

Bonne nuit.

Sunday, June 08, 2008

La croisière...

...S'amuse !

Back to Paris depuis 24h.

1 semaine sur un voilier (qui n'a vogué qu'au moteur) en Turquie.
15 participants.
1 Capitaine complètement dingue qui a quitté le navire un jour avant la fin de la croisière, 1 Skipper un peu bête mais gentil et 1 Cooker plutôt bon cuisinier (ça parait con, mais c'était pas gagné...)

1 Programme absolument pas respecté.
Un certain nombre de bouteilles de Raki.
Plein de criques, de nuits étoilées, des levers et couchers de soleil magnifiques, un zodiaque qui tombe en panne régulièrement, une aversion certaine pour la langue de Goethe, un lavabo qui sert de lavabo ET de douche, une danse autour du feu, plein de baignades, de sieste, du tangage, un léger mal de mer, le manque étrange et agréable d'une personne en particulier, du canyoning, de belles ruines, des russes (ggrrr), un joli bronzage, des nouveaux potes, pieds nus toute la journée, des moustiques...

Bon ce fût légèrement épique mais fort sympathique quand même !

Maintenant je compte les jours qui me séparent de Calviiiiii ;o)

Monday, May 19, 2008

Comme...

...Le temps passe !!!
Dernier post : Août 2007.
C'est flippant...

Mai 2008.
Que vous dire ?!

Alors entre autre et dans le désordre (liste non-exhaustive) :
30 ans, un déménagement du 20è vers le 1er, une colloc avec un super colloc, de grooooooooosses fêtes et autres apéros, un chat, la carte UGC illimité, Sarkozy, la peinture, fermeture des Dégringolés (la fin d'une époque quand même) Facebook (nan mais si, jvous jure, c'est super important), du rire, des larmes, de l'action, des ex, des nouveaux, du sex, de l'amour (ah non merde, toujours pas), une démission (et oui, je quitte Cartier, il y a des fois dans la vie où même si la façade est jolie, c'est pas pour autant qu'on est heureux à l'intérieur), et dans une semaine, un re-déménagement.
Les affres de la parano m'empêchent de dire où, mais au fond, c'est pas le plus important.

Bon, il s'est passé quand même vachement plus de choses et je ne vais pas faire une rétrospective mais je me demande pourquoi je suis restée si muette...

Parfois je me mure dans le silence.
Réel ou virtuel.
Et rien ne sort.

Bon, maintenant j'ai repris du poil de la bête.
Enfin, je crois.
J'ai tourné (enfin, je suis entrain) de tourner une page de ma vie.
Et je compte bien prendre mon temps, pendre soin de moi, faire les bons choix.
J'espère surtout reprendre toutes les choses que j'ai laissé en suspend.

Non, rien de rien, non je ne regrette rien...

Wednesday, August 22, 2007

Les cordonniers...

...Les plus mal chaussés.

Tout ça pour parler de chaussures, vous vous en douterez.

Ce matin, en marchant dans les flaques, j'ai eu l'immense joie de sentir non pas le bitume sous mes pas, mais l'eau qui s'insinuait dans ma botte gauche.

Hier, profitant du soleil, je me dit : Ah super, je vais mettre mes petits escarpins noir, avec mon magnifique bronzage des jambes, ça sera parfait.
Je sors, je marche et là : Clingcling, je sens qu'au lieu de marcher bien tranquille sur le talon de ma pompe, c'est le clou qui frotte par terre...

Donc, tout a l'heure quand je suis sortie fumer, et que j'ai a nouveau senti l'eau dans ma botte, j'ai pensé à toutes les paires de pompes dont je suis l'heureuse propriétaire. Quelle joie et quelle fierté !!!
Mais en fait non, car j'ai fait un rapide tour d'horizon et j'ai réalisé qu'elles faisaient toutes vachement la gueule.

Alors d'une, de nos jours, les chaussures, bah c'est de la merde.
Que tu les payes 25 ou 150€, elles tiennent pas la route.
Moi j'attends d'une paire de pompe qu'elle me fasse marcher, danser, galérer, aller a la plage, sauter dans les flaques, bref faut que ça soit joli, pratique, saillant et solide.
(Non, je n'achèterai pas de Méphisto que ce soit clair...)

Et de deux, je suis négligeante car je le sais depuis un bon moment, qu'il faut que j'y aille chez le cordonnier, mais rien a faire, je passe devant tous les jours, je me dis : Ah oui, faut que j'y aille.
Et rien.
Rien.

Enfin, toujours est-il que les chaussures c'est mon kif, j'adore ça.
Mais, le pardoxe de l'histoire c'est que si il y a une chose que j'aime par-dessus tout, c'est : Etre pieds nus...
Ma vie est incroyable, je vous le concède...
C'est palpitant.

Bon sinon, ce soir j'accueille un hôte de choix.
Un ptichat de 3 mois, celui de ma keupine qui part en vacances.
Hiiiiiiiiiiiiiiiiii, je vais l'avoir rien que pour moi pendant 5 jours, je suis trop contente.

Monday, August 20, 2007

Et c'est reparti...

...Pour un tour.

Les saisons s'enchainent, les vacances, les retours, la valise qu'on range, dans les vitrines, les collections automne/hiver alors que c'est la gorge serrée qu'on remise tongs et shorts au placard (en même temps, vu la météo c'est plutôt ambiance bottes en caoutchouc et ciré), la rentrée et son lot de cartables...

Chaque année c'est la même histoire...
Le temps passe vite. Trop vite.

J'ai l'impression qu'il est rythmé sur les vacances et autres opérations commerciales.

A peine rangé l'ambre solaire qu'il faut déjà penser aux cadeaux de Noël puis la St Valentin vient nous rappeler qu'il est bon d'être célibataire, vient ensuite le Printemps, la fête des Grands Mères, l'Eté, la Fête de la Musique, le tout ponctué par les anniversaires des uns et des autres (NB : le mien, c'est le 20 novembre et j'aurai 30ANS. Merci).

Le truc super destabilisant c'est qu'avant justement, les saisons étaient marquées par un changement significatif et relatif a la dite saison.
L'Hiver on avait froid, au Printemps ça bourgeonnait et on sentait la sève monter, l'Automne euh l'automne, bah rien, et l'Eté on avait chaud.

Maintenant on a pas vraiment froid mais pas non plus très chaud.
La planète se barre en sucette...
Mais bon, c'est un autre débat.

A part me plaindre, je dois dire que j'ai bien profité depuis le mois de mars.
Israël, Moscou, Lille, Aiacciu, Montpellier.
Cette dernière destination m'a un peu déçu car j'en avais gardé un super souvenirs et bah franchement, je sais pas ce que j'avais bu ou ingéré car non vraiment, la Côte ça vaut pas la Corse.
Tant par l'accueil, que par les plages (beauté & propreté), que par les prix, que par la population locale ou estivante...
Mention spéciale tout de même à la Villa Rouge pour leur 10 ans, c'était énorme (attention, jeu de mots)...
Aussi à la plage du Souleil et à son rosé si frais, également à Chris (bbrraoowww).

Sinon, l'image n'a rien a voir avec la choucroute, c'est juste une petite dédicace à mes amis du Nord et à ce club en Belgique.

Wednesday, August 01, 2007

Productivité...

...Proche du zéro absolu.

Rien à faire, j'arrive pas à me motiver.
Un coup il fait trop moche pour un mois de juillet, un coup il fait trop beau, un coup j'ai la gueule de bois, un coup c'est par ce que j'ai pas assez dormi, ou alors c'est par-ce que je rentre de vacances et que j'arrive pas à me dire que la plage, le jokari et l'ambre solaire, c'est fini...
J'en passe et des meilleures.

Bon, relativisons, dans 8 jours, je repars.
C'est plutôt agréable comme perspective, mais bon, dans l'absolu, je crois que j'aime plus mon job.
Je me sens comme dans une histoire d'amour qui touche à sa fin.
Un peu genre : "Chéri, faut qu'on se parle".
Plus envie de rien, plus aucune motivation, ni aucun désir.
Marre.

Pourtant il est sympa mon job.
Ma boite, mes collègues et ma boss aussi.
Mais que lui faut-il de plus ?
Jsais pas.
De l'action, plus de contact en direct, de la créativité, bref, tout ce qu'il me manque ici.
Alors oui, on a toujours l'impression que l'herbe est toujours plus verte ailleurs...

Bon, j'avoue que je ne fais pas grand chose pour que les choses changent.
Je crois que j'aimerai que ça me tombe, tout cuit, tout rôtit dans la bouche en fait !!!
Allez Push', Action / Réaction...

Tuesday, July 31, 2007

Contenir...

...Quelqu'un, quelquechose, ou encore refouler, refréner, retenir l'expression de sentiments violents...
Cf la définition du Larousse, pour un mot qu'on a employé à mon égard hier.
Ca m'a fait l'effet d'une douche froide.

Moi qui ai l'impression d'être limpide, spontanée, sans fards et plutôt positive.
Je suis contenue.

Aussi par ce qu'en effet, je sais que je ne laisse pas tout sortir.
Normal, faut bien en garder pour la suite...

Mais peut-être que oui, je contient beaucoup de haine, de rage, de jenesaisquoi, car ces derniers temps j'ai encaissé pas mal de trucs pas très sympas.

Et que contrairement à avant, je suis restée très zen alors qu'au fond, jsuis super en colère et que j'ai pas pu tout laisser sortir...

Va falloir que ça sorte.

Monday, July 30, 2007

RIP...

...Ciao Zaza Napoli.
Michel Serrault nous a quitté.

Putain, ça me fout les boules.
Par ce que je suis une fan depuis très longtemps, par ce que c'était un acteur comme on en fait plus, et par ce que c'est toujours triste de voir partir quelqu'un qu'on aime, même si on ne le connait pas personnellement.

Ce weekend encore, je le citais rapport à la Cage aux Folles, film qui me fait toujours autant marrer et qui me remonte le moral quand ça va pas des masses...

Mais aussi hilarant dans Deux heures Moins le Quart avant Jésus Christ, poignant dans Assassins, inquiétant dans les Fantômes du Chapelier, pour ne citer que ceux-là, car avec plus de 130 films a son actif, sa gueule un peu cassée et capable de tout jouer, ce monsieur va me manquer.

Voilà, je suis un peu triste.
Mais je suis heureuse aussi, pour une autre raison, car la vie est bien faite parfois...

Salut l'Artiste.

Friday, July 27, 2007

Oh Oh Oh...

...Géant Vert !
(ou peut-être Pom pom pom, Géant Vert, jsais plus, je doute)

Attention ! Il a été génétiquement modifié.
Aujourd'hui, il s'appelle Vishnou Vert.
Son acccessoire fétiche, le Baillon Boule.
Be ready...
Pourquoi, comment, ça fait mal ?
On a pas encore beaucoup d'infos.
Mais on y travaille.
Allez,
C'est vendredi, c'est sodomie...

Thursday, July 26, 2007

Oh la Vache...

...Mais pourquoi suis-je rentrée ?
Le travail, ah oui, le travail...

Pour ceuss qui suivent pas, j'étais en Corse.
Ajaccio.

Ah la la...Les mots me manquent pour dire à quel point c'était bien, beau, reposant, ensoleillé, détendu, arrosé, charcutier, 4x4, la mer, les paillottes, l'accent corse, les corses tout court...Bref, la vie, la vraie.

Comment faire ici, dans la pollution, la saleté, les têtes de con, les conso hors de prix, sans la mer, mais avec Paris Plage, les vélib' (d'ailleurs hier soir, en rentrant d'un apéro, un peu bourrée, j'ai alpagué un charmant jeune homme pour essayer son vélib'...on a bien ri).

Bref, je ne suis rentrée que depuis 3 jours et j'enrage déjà...

Heureusement nous repartons pour de nouvelles aventures dans 15 jours, à Montpellier.
D'ici là, courage, fuyons...

Wednesday, July 11, 2007

Esprit...

...Es-tu là ?

Encore un film hanté me direz-vous.
Tiré d'un roman de Stephen King de surcroît.

Mais je crois que ce film n'est pas comme les autres.
Bon ok, je ne l'ai pas vu et ne compte pas le télécharger, non pas pour éviter la faillite à l'industrie cinématographique, mais simplement car j'aime aller au cinéma.
Surtout pour ce genre de film.

Je n'ai donc vu que le trailer, et j'attends sa sortie (en octobre je crois) avec impatience.

Je sais que je vais sûrement me pisser dessus, que je vais arracher la main de mon voisin de droite, faire des bonds de 2 mètres sur mon siège et peut-être même hurler fort comme si j'étais toute seule à la maison...
Mais c'est tellement bon d'avoir peur au cinoche plutôt que devant son pc.

Au cinéma tu es comme dans une bulle, confortablement calé dans ce gros fauteil rouge (j'avoue, souvent je me fous pieds nus, en tailleur, limite si j'amène pas ma couette), le son te retourne les oreilles et tu a l'impression que tu es dans le film.
Parfois c'est tellement bon, que tu es le film.

Bref.
Ce film, moi je suis sûre que ça va être une tuerie (enfin, tout est relatif).
Le casting, l'hôtel, la trame...
Haaan j'ai déjà la pression.

Allez, tenez...www.1408-themovie.com

Tuesday, July 10, 2007

Ah ! le joli mois...

...de Juillet !
Bon, avant toute chose, jsuis pas cardiaque mais juste un peu angoissée.
Ca me rassure (merci au forum d'un site de santé, qui m'a permis de mettre un nom sur les symptômes) de savoir que ce n'est que ça, même si c'est chiant et que j'espère de tout coeur ne jamais avoir a ressentir ce que j'ai ressenti.
Donc, le mois de juillet.
Tout comme les mois de mai et juin.
Magnifiques.
Dignes d'un mois d'octobre.
Mais je me frotte les mains.
Car dans 3 jours, à cette heure-ci, je serai a la plage, ou sur une terrasse, ou mieux encore, entrain de me baigner.
A Ajaccio. Aiacciu.
Je mentirai en disant que je ne suis pas pressée d'y être.
D'abord car je vais voir ma copine d'enfance (20 ans qu'on se connait, et ouais) que je n'ai pas vu depuis qu'elle a bougé là-bas avec mec et enfants, 1 an en gros.
Ensuite car je mérite mes 10 jours de vacances.
Mais encore car je suis tombée amoureuse de la Corse et que depuis l'année dernière, du moment où j'ai quitté Calvi, je n'ai pensé qu'a une chose, y retourner.
Voilà, c'est chose faite, Corsica, me revoilà !
Il me tarde.
Ensuite back 2 Paris, apéroboulotdodo (et on espère un peu de soleil) puis, à la mi-août (c'est tellement plus romantique. Comprenne qui peut), normalement petit long weekend à Berlin.
La météo n'a pas l'air plus clémente là-bas mais bon, les clubs et les magasins de disques (ne me demandez pas pourquoi) ont l'air vachement plus accueillants qu'à Paris.
Pis la bière coule à flots et notre chouchou Dj Blast a posé ses disques et sa valise pour quelques mois donc, normal d'aller le soutenir et de montrer aux Berlinois que tous les parisiens ne sont pas des cons !
Je m'ennuie.
Ca ne passe pas.
Cette semaine me semble interminable.
Demain soir c'est la fête de l'été au taf.
Ambiance Rock'n'Roll et sixties, concours de danse et Dany Brillant on da mic'...
Ca promet !!
Bon, au boulot...

Friday, July 06, 2007

Quand on aime...

...Il faut partir.

Et pourtant, Paris, la vie, ma vie, les miens Je Vous Aime.

Mais j'en peux plus.

De mon job, de Paris, du métro, de mon salaire quasi minable après 3 ans de bons et loyaux services, de mes collègues, de respirer de la pollution, de manger des fruits dégueulasses, d'avoir l'impression non pas de vivre, mais de survivre, de la cantine du taf, des courses chez Champion, d'avoir mal à l'estomac, d'avoir à tout le temps me rassurer en me disant que la roue tourne.

Car non, depuis bien longtemps, elle ne tourne plus.

De penser que je suis bien trop urbaine pour aller vivre en Province.
De suivre les diktats de cette putain de société de consommation qui nous créee des besoins, qui nous obliqge à vouloir toujours plus, tout le temps, à courir après une hypothétique réussite, un bonheur, une horloge biologique...

Car moi, si je regarde bien, de quoi ai-je vraiment besoin ?

D'un ptit chez moi, d'aller au marché, de pouvoir lire, parler (même Mimile du Bar des Sports, ça me va), aller au ciné, faire des temps en temps un peu de shopping, et puis y'a le téléphone, Internet, Myspace...

Mais surtout, de la nature.
De la mer, de la montagne, du silence, de vivre.
De prendre le temps.

Et à Paris, c'est IMPOSSIBLE.
Les seules fois où c'est faisable, c'est au moment des sacros saintes vacances.
Tu parles Charles.
1 semaine, 15 jours à tout casser.

Moi je veux pas que ce soit pendant les vacances que j'ai l'impression de vivre vraiment.
Je veux que ce soit tous les jours.

Pourquoi j'en arrive là ?
Par ce qu'hier soir, j'ai eu peur.
Très peur.
J'ai cru que j'allais mourir.

D'un coup, flash devant le yeux, bras gauche tout endolori, mâchoire engourdie, frissonnements, oppression et impression de ne pas pouvoir respirer, de ne pas être vraiement là, de flotter, de me voir très mal en point de l'extérieur, de ne rien pouvoir faire, que ta tête va exploser et que tes yeux vont sortir de leurs orbites.

Horrible.
Le cauchemard.

Tu es seule, tu dis, ça y est.
C'est fini.
Je vais crever ici toute seule.
Ca va s'arrêter d'un coup.
Pourvu que je ne souffre pas.

Heureusement les pompiers sont rapides.

Donc, rebolote.
Moi qui ne sait pas ce que c'est qu'être malade, et encore moins d'aller à l'hosto, qu'on me fasse des batteries de test, qu'on m'anésthésie complètement...
1 semaine après la clinique et cet horrible passage.
Hôpital.
Salle d'attente.
Inconnus.
ECG.
Toute seule.
Mal dans le corps, mal dans la tête.
3 dum'.
Calmants.
Obligée de raconter ta vie.

Et là, tout lâche.
Les nerfs, la pression, la peur, l'angoisse, le chagrin, la haine, la colère, l'impression de ne vivre qu'un éternel recommençement de moments douloureux.

Honteuse d'avoir à admettre que finalement, on est pas si forte que ça, qu'encaisser et tout porter, à un moment c'est plus possible.

J'en peux plus.
Je suis au bout.
A bout de cette vie.
De ma vie.
Faut que je fasse quelquechose avant qu'il ne soit trop tard.

Par ce que même si les torturés se sont tous mis d'accord pour dire que quand on aime il faut partir, moi j'aime la vie, et j'aime l'idée que j'ai encore plein de choses à faire.
Et j'ai pas envie de partir.

Au figuré si, au propre, non.

Wednesday, June 27, 2007

Avec des si...

...On mettrait Paris en bouteille.

Si j'avais réagis plus tôt, si j'avais écouté ma raison plutôt que mon coeur, si je m'étais cassé une jambe ce jour là, si tout était plus facile, bref, j'en serais pas là aujourd'hui.

J'ai vécu hier, le jour le plus long, le plus atroce, le plus douloureux psychologiquement de toute ma vie.
Je souffre.
J'ai mal.
Je suis en colère.

Je ne serai plus tout à fait la même Pushka.
Plus jamais.

Thursday, October 05, 2006

La Loi De...

...L'emmerdement maximum.

C'est bizarre tout de même.
Une merde n'arrive jamais seule.
Pourquoi ?

Genre, un matin, tu te lèves, et ça commence. Et surtout, ça s'enchaîne.

Tu renverse ton café, tu fais tomber ton krisprolls tout entier dans le mug, le dentifrice se barre de la brosse à dents pour atterrir sur ta jolie chemise noire, ton talon se prend dans une bouche d'aération du métro, tu arrives au bureau (à l'usine, à l'école) pareil, ton boss te fais payer le fait d'être impuissant, tes collègues sont tous en RTT, le pc plante toutes les 5 minutes, et bien sûr tu oublies de sauvegarder ton tableau croisé dynamique de la mort...

Viens l'heure du dèj où tu te dis cool, je vais souffler un peu. Et bien non.
Tu pars à la cafèt', le sourire aux lèvres, t'as envie d'un truc style lasagnes, et comme par hasard au moment où tu tapes lasagnes sur la borne, fini, disparu, y reste que du foie de génisse...

Je passe les détails de comment se poursuit l'après-midi...Le ton est donné depuis ce matin 07h20 anyway.
Bref, LA JOURNéE DE MERDE...Comme nous l'avons déjà tous vécu.

Jusqu'au soir béni, où tu rentres (en essayant de ne pas passer sous une échelle) à la maison, tu éteins ton mobil, tu files sous la douche, à peine tu manges, de peur de te mordres la langue et tu te couches.
Demain est un autre jour...

Ceci n'est qu'une journée (heureusement), mais parfois, on assiste, impuissant, à ce phénomène (digne d'un sort jeté par le magistral ProfesseurSounounoudelaGoutted'OrGrandMaraboutdeDakar) sur des semaines, voire des mois, (pour certains, des vies entières...).

A se demander si un type, préposé à faire chier le monde, et peut-être même, payé pour actionner un bouton (une manette, une télécommande, un levier) spécial emmerdes, se gausse de nous voir galérer comme des cons et en rajoute jusqu'à ce que ça ne le fase plus marrer...

Ou alors, c'est le destin. Ou le facteur chance (malchance pour le coup). Peut-être la conjonction planétaire.
Je ne sais pas. Je m'interroge. Vraiment.
En tout cas, une chose est sûre. C'est agaçant.

Un truc agaçant aussi, lorsque que vous envoyez un mail sympa à quelqu'un et qu'il ne répond pas.
Même pour dire merde.
Mais ça, c'est une autre histoire...


Tuesday, September 26, 2006

J'aime regarder...

...Les Mecs.
Pas seulement ceux qui marchent sur la plage. Tous. Partout. Tout le temps.
Les jeunes, les vieux, ceux qui me plaisent et ceux qui me plaisent moins. Ceux qu'on traiterait de moches, ceux qui ont un strabisme, des lunettes, des chapeaux, des boucles d'oreilles et même ceux qui se maquille (on en voit pas assez à mon goût), les travs' du bois de boulogne, black, blancs, beurs, asiatiques, nordiques, cheveux longs ou boule à z...

Mains, cous, oreilles (propres et pas poilues de préférence), muscles se dessinant sous un vêtement ou encore petits ventres réconfortants, démarche, allure, regard, sourire, voix...
Bref, j'adore les hommes. Au propre comme au figuré.
Mais la plupart du temps, ma démarche n'est en rien sexuelle. Sensuelle, peut-être.

Je les observes beaucoup, mais du coin de l'oeil en général, car je ne voudrais pas qu'ils s'imaginent des trucs (c'est vite arrivé).
Si j'étais plus douée en photo, je ne ferai que ça je crois (avec le ciel aussi).
Habillés, nus, en couleur ou en noir & blanc, dedans ou dehors, été comme hiver, hétéros, homos, amoureux ou enragés, parisiens, banlieusards...
La masculinité. L'essence de l'homme.
Saisir aussi, leur part féminine. Rarement montrée et encore moins assumée.
Mais malheureusement je n'en suis pas là.

Alors je photographie avec mon cerveau.
Et on disserte sur eux avec mes copines. Arrivant toujours à la même conclusion.
Je t'aime moi non plus...
Et puis aussi, qu'ils se prennnent beaucoup moins la tête que nous. Du moins pour des choses basiques.
Qu'il n'y a pas forcément un sens caché derrière chaque phrase, geste, regard.
Que oui c'est oui et non c'est non, et pas l'inverse ou éventuellement peut-être je sais pas trop mais bon je réfléchis etetetet...
Ca parait simple comme ça, mais c'est loin d'être évident de vivre en harmonie.

Et même si je suis bien toute seule, même si je ne supporterais pas de ramasser des chaussettes sales et de devoir râler à cause de la lunette des chiottes, même si j'espère qu'il ne sera pas trop accro au foot, même si je n'envie pas mes copines de moins de 30ans déjàmariéedéjàmaman, même si j'espère qu'il sera un peu romantique, même si j'ai quelques regrets par rapport a des amours passées et terminées, et même si je suis une fille libérée, libre et libertine...
Et bien, je ne rêve que d'une chose.

D'un homme rien qu'à moi (sans jalousie aucune), que je pourrai regarder autant que j'en ai envie, sous tous les angles, a n'importe quelle heure.
Qu'on prenne soin de moi et vice-versa.
De me poser un peu.
Je suis fatiguée...
(ce post n'est pas un appel au secours, ni ma prochaine annonce pour Meetic hein...)

Thursday, September 14, 2006

Montres moi comment...


...Tu danses.
Je te dirais comment tu aimes.

Et oui, car je pense qu'il y'a un vrai rapport entre la danse et le sex. (ça tombe sous le sens me direz-vous, le corps, l'expression, le mouvement, tout ça...mais bon, fallait bien que je trouve un sujet pour passer le temps...)
C'est techniquement prouvé (et approuvé. Par moi), un mec qui danse bien, est un bon coup. C'est tout.

Et si on va plus loin, un mec qui danse bien, est un mec sensible.
Mais, dans la tête dans gens, qui dit sensibilité chez un homme, dit souvent manque de virilité.
Voilà donc pourquoi la plupart des danseurs pros (coiffeurs, une certaine sensibilité dans l'esthétisme là aussi) sont homos ?
Mais ne généralisons pas.
Il y a des types qui ne dansent pas très bien et qui malgré tout, se débrouillent pas mal au lit.
Mais perso, j'aime tellement la musique, le rythme et la danse que je focalise si il n'en va pas de même chez mon partenaire de jeu...

Remarquez tout de même, que ce n'est pas monnaie courante sur nos dancefloors parisiens (à part les breakeurs, salseros, et autres spécialistes) de voir des mecs qui dansent vraiment bien, sans complexes et avec plaisir.
Cela voudrait donc dire que le bon coup se fait rare ? Ou que le bon danseur se fait rare ?
Ou pire, que le bon danseur et bon coup se fait très, très rare ?

Mon dieu, qu'est-ce qu'on va devenir...

Wednesday, September 13, 2006

Back 2 Reality...


Et voilà. Septembre. La rentrée des classes. Les souliers neufs. Les adieux sur le quai de la gare. On ferme les volets de la maison, on enlève le sable du sac de voyage (pas tout quand même) et on espère avoir une jolie arrière-saison pour garder encore un peu son bronzage.

J'avoue, là, j'ai la tong triste et le monokini (voir plus bas) en berne...

Retour sur la ligne 3 depuis 2 jours.
Repris le taf après un arrêt de 3 semaines.
Retrouvé mon resto japonais.
Revu les mines hagardes des parisiens.
Tiré ma révérence à certains. Envoyé des photos à d'autres.
Jsuis même pas sortie faire la fête depuis mon retour.

Bon, j'arrête de chouiner.

Après 1 bonne semaine à me coltiner un 15 août digne d'un 11 novembre, errer comme une âme en peine, voir le ciel tout gris et moche, et passer mes journées sur le net.
Je prends enfin mon billet de train pour Bordeaux.
Direction Lacanau.
Arrivée en fanfare, il pleut !!! (c'est une blague, dites moi que c'est une blague ce tempsdemerdec'estpaspossibleuh)

48h de pluie, océan gris, ciel gris mais avec mes copines, a faire des jeux débiles, à boire comme des trous, à se raconter les derniers potins et à lire l'horoscope de septembre de Cosmo.(d'ailleurs merci Cosmo, vous m'annonciez un mois de dingue, c'est plutôt mal barré...)

Et puis miracle, le soleil revient. Enfin.
Et là, le pied. Découverte d'un coin de France que je ne connaissais pas du tout (ou y'a longtemps alors), vélo et gadins, balades, plage, plage et encore plage, mer et gadins dans les vagues.
Rencontre improbable d'une équipe de foot amateur, alors que Lacanau est un peu vide.
Des mecs super sympas, tous plus mignons les uns que les autres (au nombre de 18, et ouais quand même, pour 4 nanas, c'est honnête) et avec une villa, piscine, en haut du Golf.
Le plus joli coin.
Le plus joli lever de soleil depuis cet endroit haut perché (numérique qui lâche à ce moment...)
Ca fait plaisir des moments comme ça (pas le numérique qui lâche hein, le partage).

Entre temps, on sympathise avec le patron / barman de la boite locale, genre le Macumba, sauf que ça s'appelle La Pergola.
On danse sur des morceaux hypers connus, mais on s'en fout.
On boit du champagne jusqu'à plus soif.
Y'en a tellement qu'on en a profité pour faire des Champagne / Red Bull (trèèèèès bon).
On fait les folles.

On fait des afters.

Bref, Lacanau est à nous.

Episode Monokini : J'ai fait seins nus. Oui, je sais c'est un peu sans intérêt, mais moi, normalement, je ne fais JAMAIS seins nus sur la plage.
Et là, jsais pas, j'ai eu envie de laisser mon corps respirer le plus possible, car putain, on a pas pu trop se dénuder cette année.
Je recommencerai la prochaine fois que j'irai à la plage. C'est certain.

10 jours de détente, de rigolade, de fêtes, de simplicité, d'amitié encore plus vraie qu'à Paris.

Et là, voilà, je regarde beaucoup les photos de toutes mes vacances depuis Mai.
Et je réalise que j'ai de la chance, car je suis pas mal partie en vadrouille, j'ai vu de très beaux endroits, rencontrés des gens hypers intéressants, fait beaucoup la fête et tout simplement profité de la vie.

De ma vie.

Et à l'heure où j'écris ces lignes, il se passe des choses un peu chiantes, des moments de vie, de mort, incontournables mais qui font qu'on est ce qu'on est, uniques. Et qu'on est obligés de grandir, un ptit peu plus chaque jour.
Et que c'est toujours un peu triste et joyeux à la fois, septembre.
Fin de quelquechose, début d'autre chose.

Ainsi va la vie.

Bonne nuit.

Thursday, August 10, 2006

I Can't Get No...

...Sleep.

Ahah, vous êtes déçus hein ?! Vous vous attendiez à un Satisfaction. Y'a pas que le sex dans la vie...

Et bien non. Dormir. Sommeil. Repos.
Je ne suis pas vraiment insomniaque, mais disons que plus ça va et plus j'ai du mal à trouver le sommeil.
Cette sensation de fatigue, quand on a les yeux lourds, envie de s'affaler, de sentir qu'on va se laisser mollement avaler par le matelas, se rouler en boule sous la couette et que dans les 30 secondes on sera déjà dans les bras de Morphée.

Alors, qu'est-ce que je fais ?
Je mate la télé, j'éteins, me recouche, fais un peu de respiration, me retourne, essaye de ne pas penser, me relève, fume une clope, boit un verre de lait, me recouche, ne pas penser, rallume la télé, refume une clope, bref, le ballet incessant de la nana qui n'arrive pas à dormir.

Je me refuse à prendre quoi que ce soit qui ressemblerait de près ou de loin à des somnifères.
Les tisanes, ça donne envie de pisser, donc ça réveille, donc non.
La respiration au bout d'un moment, ça me gave.
Le mieux c'est, soit je rentre complètement bourrée (oui, car je ne me mets pas minable toute seule à la maison) et là forcément je dors comme une masse, mais le lendemain c'est moyen.
Soit, faire l'amour. C'est l'idéal.
Mais pas toujours faisable. Je ne vais pas inviter un mec par soir dans mon humble demeure sous prétexte que ça me détend et qu'après je dors mieux...

Bon, en fait, le tout c'est d'être détendu, pas stressé avant d'aller se coucher.
Mais j'arrive pas à déconnecter. Dès que je m'allonge dans le noir (ou pas), je cogite. Je pense à mon découvert, à quel chemin je vais devoir prendre bientôt, à mes ex, à ma mère, à mes petits problèmes de merde.
Et du coup, hop, le train du sommeil, dans l'cul Lulu (classe, je sais...).

Le plus chiant dans tout ça, c'est les répercutions sur l'état général après. Fatigue, irritabilité, yeux marqués, dérèglement des biorythmes...

Bref, je n'ai pas de solution viable pour le moment.
En même temps, demain soir je suis en vacances. Paris au départ, Lacanau ensuite.
Donc, je vais pouvoir me coucher à point d'heure, boire comme un trou, apprendre à surfer, faire des folies toutes les nuits, et revenir au boulot encore plus fatiguée ;o))

Monday, August 07, 2006

Vous les Femmes...

...Vous le charme.
Mouais, bon, j'avoue je crois que j'aurai préféré être un garçon, mais je ne crache pas dans la soupe, c'est assez pratique, cela a tout de même des avantages et j'ai quelques amies très chères avec qui je m'entends à merveille et avec qui l'hypocrisie n'est pas de mise.
Mais dans l'ensemble, c'est pas joyeux-joyeux les rapports entre femelles...

Coups bas, messes basses, sourires assassins, compliments par-devant et critiques par-derrière (hum, ce Diesel te vas à ravir...Mon Dieu, mais elle a sacrément grossi et le taille-basse bbrrr, ça lui va pas du tout), mise en place de stratagèmes digne de Napoléon pour vous détourner votre Homme du moment (comme si le nôtre était le seul sur la planète), prendre 3000 détours pour vous dire un truc tout simple, bref, j'en passe et des meilleures. Y'a vraiment des salopes de compèts chez nous les filleeeuuuhhhh...

Et cette 'impression qu'il n'y a pas de juste milieu entre ni pute, ni soumise, et bimbo de base. Des filles biens dans leur baskets, qui arrêtent de juger une autre fille par ce que hein, la sodomie / faire pipi dans le métro / aimer le cul, bein ça fait pas très fille.
La féminité, c'est comme la liberté, un état d'esprit...

Bref, un joli monde rose bonbon, à mi-chemi entre Barbara Cartland et mon Petit Poney, ajoutez à cela de vieux relents de Nelly Olson, une pincée de Cruella, un zeste de fashionistaputeàfrangeonglescourts, vous avez la parfaite petite parisienne cuvée 2006.

Donc, oui, dans l'ensemble, je n'aime guère les nanas.

Je n'y peux rien, j'ai été élevé qu'avec des garçons (mes frères) et déjà toute petite, la marelle, l'elastique et les clans entre filles me faisait royalement chier...Les Barbies, je préfèrai les déshabiller et Ken savait déjà ce qu'il avait à faire...
Et pourtant j'aimais bien la Comtesse de Ségur, etetetetet, là, je cherche d'autres souvenirs de petite fille...Trou noir. Donc en fait, juste les Malheurs de Sophie car y'avait un certain sadisme dans tout ça.

Donc, contact plus facile avec les garçons pour jouer à la Tapette au fond de la cour (d'ailleurs, un big up à celui qui m'a filé ses stickers argentés, ils sont magnifiques sur la porte de mon frigo customisé), plus tard, nettement plus facile de parler guitare éléctrique / Hendrix / Doors / Teufs et Drugs avec les mecs, et un peu après, on parlera moins, mais on jouera au Docteur.

Et aujourd'hui, je cherche toujours le mode d'emploi des garçons, car même le Best-Seller Mars et Vénus, n'y a rien fait (et pourtant toutes les filles / femmes ont dit : Mais c'est magnifique, tu vas voir, ça va te sauver la vie et tu vas enfin comprendre pourquoi on ne parle pas le même language, et puis tu te rends comptes, c'est un homme qui a écrit ça, alors hein...).
Nevermind, je ne désespère pas, et bientôt dans toutes les bonnes stations essence, mon guide du :
"Comment s'en sortir avec les mecs à presque 30 ans..."

Rien n'y fait, je préfère 1000 fois les mecs et moi, je crois en l'amitié fille / garçon (même si chez ces derniers, on retrouvera toujours un désir de vous coller dans son pieu...). Mais avec un peu de patience et quelques verres, on peut leur prouver qu'on peux se taper des cuites ensemble et pas forcément se retrouver au lit.

Je m'égare. Les hommes, mon dieu, ça m'obsède, il faut que j'arrête.

Donc, les femmes, les filles, non, vraiment, c'est pas mon truc.
Sexuellement, pas désagréable mais ça s'arrête là.

Pour mes amies, je vous aime les filles, changez rien.
On continue à se dire les choses qui font pas plaisir, à se bourrer la gueule comme des russes, et à pas avoir les mêmes goûts pour les mecs, à s'auto-analyser les soirs de grande déprime avec de la psychologie digne de Biba / Cosmo, mais qui nous fait tant de bien...
A regarder SATC, et penser qu'on est toutes, finalement, au fond, un peu pareilles. Mais qu'il y a celles qui assument, et les autres.

Friday, August 04, 2006

L'été au Bureau...

...C'est chiant et long.
Qu'on ne me dise pas le contraire.

Ca me fait marrer les gens qui disent : "Oh, c'est bien, ça te permets de faire ce que tu n'as pas le temps de faire durant les autres mois".
Bof, perso, je fais tout au coup par coup et je ne me laisse pas trop déborder.

Donc, le classemement, l'archivage, et autres conneries, j'en ai pas.
Ils voulaient me filer un stagiaire, j'ai refusé, je ne vois pas l'intérêt. A part peut-être, si il avait été mignon et que j'ai pu le débaucher...

Alors qu'est-ce que je fais ?
J'arrive à 11h au bureau ou pire, je n'y vais carrément pas.
Je passe ma journée sur le Forum (comme d'hab') et j'ai plus de temps pour écrire mes conneries ici...

Les fournisseurs sont en vacances, donc, si j'ai des besoins / demandes, de toute façon, tout est décalé à Septembre...

Le temps est tellement bizarre en plus. Un coup canicule, un coup 10°c, un coup pluie, un coup soleil...
Ca me fatigue.
Je suis seule, mes 2 boss pas là, mes collègues pas là. Seule. Comme un rat mort.

En même temps, fin de semaine prochaine, je suis en vacances. Ca ne m'enchante pas plus que ça en fait, car je sais que je vais rester là.
L'emmerdant aussi, c'est d'être obligé de partir pendant les grandes vacances, quand t'as pas de mômes, ni d'obligations...
Donc, à choisir, je préfère rester ici en Août...
Non, non, je ne suis pas chiante ;o)

Je vais en profiter pour me remettre le nez dans le dossier "Canada"...
Aller à la piscine, faire la grasse mat', aller au marché, flâner.
Prendre mon temps. C'est pas négligeable.

Et j'ai cette petite chanson dans la tête : U're just too good to be true, can't take my eyes off you...
I love u babyyyyyy...et caetera, et caetera.

Bon week end.
Pour moi, dans 1 heure. Apéro keupines, racontage des dernières péripéties et autres cancans...
Ca fait du bien.

Tuesday, August 01, 2006

Time after Time...

J'ai pas le temps, prends ton temps, donnes moi le temps, gestion du temps, le temps qui passe...
A la recherche du temps perdu.

Donc, au final tout est une question de moment...


On a tous remarqué que lorsque l'on passe un bon moment, le temps passe vite, et à contrario, quand on se fait chier, ça dure une éternité...
Ou lorsque qu'une journée de 24h n'est pas suffisante pour tout faire...
C'est incroyable ce phénomène non ?

Tout ça pour parler d'un truc con (d'où l'intérêt des blogs...).

Ne pas tomber au bon moment, ou, avec un peu de chance, tomber pile-poil, mais bon, dans mon cas c'est le premier...

Dans une relation.
Et moi, je suis maudite.
Je ne tombe JAMAIS au bon moment dans la vie du mec.

Alors, il est soit :

  • Déjà dans une relation
  • Plus ou moins dans une relation
  • Pas remis d'une relation

Bref, face à ce genre de situations, y'aura toujours une âme charitable pour me dire, maismaismais, panique pas voyons: Tu as le temps, ça viendra. Faut pas être pressée. La roue tourne (mon gars).

Sans compter sur celles qui te parlent de la fameuse "horloge biologique" et du bonheur d'avoir "enfin" trouvé son équilibre à 2 a à peine 30 ans...Perso, ça me fait plus peur qu'autre chose.

Moi, tout ce que je veux c'est être là, au bon moment.

Bon, allez, c'est pas tout ça, l'heure tourne...
Et comme dire dirait Mick : "Tiiiiiiiiiiiiiiiime is on my siiiiiiide"
(ca va, je sais, jme suis plantée avant...)

Monday, July 31, 2006

On The Rocks...

...Whisky, Calvi, Sex...
Bref, on peux en faire des choses "On The Rocks".

Bon, Whisky, j'avoue que je me suis calmée.
Mon foie m'a prié de cesser toute activité trop brutale. Je suis bête et disciplinée et à l'approche des 30 ans, j'écoute mon corps...

Calvi. Ahhhhhh, Calvi...
Je cherche mes (maux) mots.
Je ferme les yeux, et je pense :
Citadelle, Coucher de Soleil, Hot Chip, Dolce Vita, Lever de Soleil, Paninis, Too Short, Apéro, Tao, Champagne Shower...
Bref, 5 jours intenses, à tous les niveaux.
14 jours que je suis rentrée...
14 jours que j'y pense.

Sex, hum, bon, je ne développerai pas.
Mais de ce côté, ce fût comme la canicule. Chaud et moite.
Vu que le temps part en vrille, espérons que les 2 ne soient pas liés..

De retour à Paris, le taf, les apéros, le macadam, le bitume...Et pas une once de petite plage aux alentours...

Merde.

J'ai 15 jours de vacances à prendre dès la mi-août mais, n'aimant pas les familles avec leurs glacières, les prix estivaux, et les bobs Ricard, je me suis dit qu'il valait mieux trouver un job et faire des sous.
Pour peut-être, partir une dernière fois, début Septembre (oui, oui, j'ai plein de vacances, je ne fous rien, et pourtant, je ne suis pas fonctionnaire...).

Où ? Who knows...